20 January 2012

Opéra Mandarin

Opéra Mandarin (23, boulevard des Capucines) est un restaurant-chinois-pour-Européens à l'ancienne. Il y a des aquariums, des fausses cascades, des jolies filles à l'accueil et des serveurs sapés comme des serveurs et pas comme des Chinois de la rue au Maire. Les murs sont décorés de tableaux un peu trop colorés (la vraie peinture chinoise est en noir et blanc [水墨畫], ou alors avec des couleurs mais avec de grandes zones vides pour mettre en valeur les zones colorées).

La carte offre les sempiternelles spécialités chinoises–vietnamiennes–thaïlandaises [il faudra vraiment qu'un jour j'ouvre un restaurant de spécialités espagnoles–norvégiennes–roumaines dans un pays asiatique, pour me venger], avec des menus du midi à 11 € que j'ai évités parce que les nems suivis de plaques chauffantes commencent à me sortir par tous les trous du corps.

Du coup j'ai pris juste des calamars sautés et un bol de riz blanc. C'était plutôt bon mais à 13,30 € quand je compare à ce que je peux manger de l'autre côté de l'avenue de l'Opéra ou du boulevard Haussmann ça m'énerve un peu, joli décor ou pas.

Bizarrement ce restaurant m'a fait un peu voyager dans le temps... C'est un peu le genre de restaurant chinois où mon père nous aurait emmenés pour fêter un anniversaire quand j'étais petit.

Conclusion : à éviter si, comme moi, vous ne vous intéressez qu'au contenu de l'assiette. À essayer, à la rigueur, si pour vous le décor[um] a une importance.

19 January 2012

Samo

Depuis que je travaille dans le VIIe arrondissement, j'explore, j'explore beaucoup, à la recherche de restaurants qui ne soient pas trop dispendieux. Ce midi j'ai enfin essayé le restaurant coréen Samo, qui était fermé le mois dernier.

Samo (1, rue du Champ de Mars) est un sympathique restaurant coréen un peu à l'écart de la rue Cler, la rue piétonne du VIIe arrondissement — je vous recommande ses commerces de bouche, mais alors faites chauffer l'American Express Gold.

L'accueil est aimable, par toute une équipe de Coréennes de tous âges qui s'agitent dans tous les sens comme des fourmis. Il vaut mieux arriver tôt car les deux salles se remplissent vite.

J'avais grand faim et du coup j'ai pris le menu du midi à 13 € (alors qu'il y en a un moins cher à 10 €), comprenant deux entrées + plat + banchan + thé. Au vu du quartier, c'est un rapport quantité-prix exceptionnel... ça explique sans doute pourquoi le restaurant se remplit aussi rapidement.


Si le choix de plats des menus du midi n'a rien d'exceptionnel (les sempiternels bibimbap et pulgogi), au moins ai-je bien déjeuné avec une excellente entrée de crêpes de soja, un bibimbap et six banchan dont de délicieux petits champignons.

17 January 2012

Hansung

Hansung (5, rue d'Argenteuil) n'est pas le meilleur restaurant coréen de Paris. Ce n'est pas non plus celui dont la carte présente la plus grande variété. Mais à 9,90 € le menu du midi avec entrée + plat + banchan, un accueil très gentil, et un service rapide, Hansung est certainement un des restaurants coréens où je me rends déjeuner le plus volontiers !
Il est en outre très facilement accessible en métro et en bus.

16 January 2012

Đồng Phát

Đồng Phát (10, rue Malar) est le typique restaurant asiatique pour Européens : les noms des plats sont traduits au lieu d'être écrits en v.o. (ou au moins en v.o. et en v.f.). Exemple : il y a des lettres autocollantes énormes sur la vitrine qui proclament « Phở » mais point de phở sur la carte : il faut chercher à soupe tonkinoise !

Autre indice : les menus sont construits sur la très sainte trinité française entrée - plat - dessert. Alors évidemment on peut prendre à la carte, mais cela revient plus cher.

J'ai pris des vermicelles translucides aux légumes et au tofu. C'était correct mais sans plus. J'ai même dû y ajouter pas mal de sauce sriracha pour que ce soit plus savoureux.

Bref... Je n'ai pas tellement aimé.

Bong

Bong (42, rue Blomet) est un restaurant typique coréen à l'ambiance bon enfant. On y croise des familles coréennes, des habitués qui saluent le propriétaire, ça sent la cuisine coréenne à plein nez !
Le décor, bizarrement, fait un peu vieille France, signe que le restaurant précédent devait être un restaurant bien français et que les propriétaires n'ont pas touché à la déco. Seules concessions à la Corée : quelques affiches, et un grand frigo rempli de bières coréennes.

Bong propose les plats coréens les plus typiques, avec une prédilection pour le barbecue coréen ce qui a, hélas, pour fâcheuse conséquence d'imprégner les vêtements d'une odeur tenace de viande grillée.

La salle est assez grande et il n'est pas rare d'y croiser de grands groupes, élèves de cours du soir de langue coréennes ou jeunes filles fans de K-Pop.


Bong propose des menus du midi très très copieux (entrée + plat + banchan) au prix de 12 € ce qui pour moi en fait un des restaurants asiatiques ayant le meilleur rapport quantité-prix du XVe arrondissement. La dernière fois que je m'y suis rendu j'ai donc pris du tofu sauté (두부 부침) en entrée et du riz aux œufs de poisson (알밥) en plat de résistance. Très très bon, très très copieux. Je ne peux que recommander.


13 January 2012

Indonesia (suite)

J'avais déjà écrit tout le bien que je pensais du restaurant coopératif Indonesia. Il se trouve que ce restaurant vient de changer de carte, avec de nouvelles formules notamment pour le déjeuner.

La photo qui illustre ce post est celle du nasi vegetari que j'ai mangé ce midi. J'ai finalement retrouvé des saveurs communes avec les plats thaïlandais de ces derniers jours, ce qui est relativement logique compte tenu du contexte ethnique et géographique : Malais et Indonésiens sont cousins, et la cuisine du sud musulman de la Thaïlande est très influencée par la cuisine malaise.

Un autre aspect sympathique du restaurant Indonesia est leur présence sur les sites sociaux et sur les apps pour téléphones mobiles. Leur page sur Facebook, en particulier, est régulièrement mise à jour.

Edit 6/3/2019 - La carte a de nouveau été mise à jour, avec des plats variés qui font un dîner complet pour 18 à 20 €. Les desserts (très originaux) sont dans les 7 € ; seules les boissons sont un peu chères.

plats complets (avec options veganes)

crêpe indonésienne et glace coco artisanale

Kinnari

Continuons dans l'ambiance thaï... Kinnari (8, rue Malar) est un restaurant très discret du VIIe arrondissement : depuis la rue, on n'aperçoit qu'une petite porte en bois, et la large vitrine en verre poli du restaurant empêche de voir la salle depuis la rue.Ce qui est fort dommage — car la déco est très belle, avec des bouddhas, des tableaux, des masques... sur des parois blanches reposantes.

Les tables sont élégamment disposées, avec suffisamment de distance pour ne pas se sentir les uns sur les autres, même quand le restaurant est bien rempli. Les couverts, la vaisselle, les nappes sont également propres et élégants. Évidemment, avec un tel cadre les prix sont du même ordre que ceux du Blue Elephant, mais la bonne surprise est le menu du midi à 19 € (entrée + plat) avec un choix de plats tout à fait raisonnable. Il y a une légère attente, preuve que les plats sont préparés sur le moment avec des ingrédients frais. Seule petite déception : les plats réputés bien « piquants » comme la salade de papaye verte ou le curry vert ne sont que modérément pimentés. Mais c'est peut-être une bonne nouvelle pour ceux qui ne partagent pas mon amour de la capsaïcine.

Bref, une adresse chaudement recommandée... pour un déjeuner en semaine. Ou alors pour impressionner quelqu'un le soir.

10 January 2012

Blue Elephant

En général, nous évitons de réveillonner au restaurant ; nous préférons rester à la maison et nous concocter de bons petits plats en profitant des congés de fin d'année pour cuisiner des plats un peu plus élaborés que d'habitude.

Seulement cette année de congés il n'y eut point : le Nouvel An tombait un dimanche !

Lorsque nous habitions rue de la Roquette (il y a de cela une dizaine d'années), le restaurant thaïlandais Blue Elephant (45, rue de la Roquette) était un peu notre restaurant de prédilection pour les grandes occasions : anniversaires de mariage, annonce de la naissance des enfants aux parents... Ensuite nous avons malheureusement quitté le quartier et nous n'y sommes plus retournés.

Peut-être est-ce par nostalgie, en tout cas mon épouse a réservé au Blue Elephant pour le réveillon du Nouvel An 2011-2012. Comme ça faisait bien dix ans que nous n'y étions pas retournés, je me suis mis à lire quelques critiques sur internet pour avoir une idée de l'évolution du restaurant. Il y avait pas mal de critiques négatives tournant autour du thème du restaurant qui « se repose sur ses lauriers » et qui, en gros, ne valait plus sa réputation passée.

C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai abordé ce dîner du Nouvel An au Blue Elephant ! Du côté de l'accueil, c'était toujours aussi bien que dans nos souvenirs. Au niveau du décor, également : il y avait toujours la petite cascade, les fleurs, les légumes artistement découpés, les structures de bois rappelant un village thaï...

Et le dîner fur un émerveillement de saveurs ! Les entrées étaient délicieuses — mais pas exceptionnelles comparées à celles qu'on trouve dans les autres bons restaurants thaïlandais de la capitale. Mais les plats ! Fantastiques ! Et ne ressemblant à aucun plat déjà goûté ailleurs (en tout cas pour nous qui explorons les cuisines asiatiques en restant à Paris).
Entre autres plats, nous en avons retenus deux qui nous ont vraiment marqués : du charbonnier (poisson blanc très fin) avec une sauce de tiges de lotus, légume que je n'avais encore jamais essayé, et du curry de dinde au jaquier, fruit que je connaissais préparé en achar mais pas en sauce.

Conclusion : nous avons été aussi comblés que lorsque nous habitions rue de la Roquette. Reste à savoir si l'émerveillement était dû à un effort spécial correspondant au dîner du Nouvel An, ou si la cuisine est vraiment restée aussi bonne qu'à l'époque où tout le monde s'accordait à dire que le Blue Elephant était le meilleur restaurant thaïlandais de Paris.

06 January 2012

Phú Đô

Le restaurant Phú Đô (201-203, avenue de Choisy) est une cantine vietnamienne classique du XIIIe arrondissement, qui propose l'assortiment classique de grosses soupes et de plats à base de viande, volaille ou poisson + riz.
L'avantage est sa proximité au métro, la rapidité du service et la propreté des lieux. En outre, lorsque j'ai demandé de l'eau chaude à boire, ils me l'ont servie, alors que malheureusement il m'arrive souvent qu'on me refuse cette boisson (une fois on a même osé me demander 2 €...).