Après ma récente série de restaurant thaïs bon marché je me suis dit que j'avais droit à quelque chose de plus fin.
Aux Trois Nagas (18, avenue du Président Kennedy) fait partie de ces restaurants classes qui ont la bonne idée de faire un menu du midi abordable. Bien sûr, le choix se restreint à 3-4 entrées ou plats, mais j'ai pu me régaler pour une somme raisonnable.
Comme dans les autres bons restaurants thaïs de Paris, on m'a servi de petits amuse-gueule pendant que je lisais la carte. Ensuite j'ai commandé l'entrée du jour (une salade de légumes frais) et un plat de tofu au curry rouge avec du riz blanc. Tout était vraiment très fin et ne m'a laissé aucun arrière-goût persistant après le déjeuner. En fin de repas, j'ai opté pour un café plutôt que pour le dessert.
J'ai payé 18 € pour : entrée + plat + ½ bouteille d'eau + café, ce qui est absolument inespéré dans ce quartier. Dommage qu'il n'y ait rien de semblable pour le soir !
28 February 2012
les restaurants coréens de Boulogne Billancourt
À ma connaissance, il n'y a que deux restaurants coréens à Boulogne : le Korean Paradise entre la mairie et le nouveau centre-ville, et 21 Corée rue Carnot. Et je pense qu'on ne peut pas faire plus opposé et différent que ces deux restaurants !
Le Korean Paradise (98, rue Galliéni) occupe un coin de rue stratégique à l'angle du rond-point qui donne sur le centre commercial des Passages. 21 Corée (21, rue Carnot) se trouve dans une rue étroite et peu fréquentée.
Le Korean Paradise est grand et a une belle déco sobre. L'été, il envahit partiellement la chaussée avec des tables au soleil. 21 Corée est très petit, étroit, et après y avoir dîné on a les vêtements qui sentent la nourriture coréenne.
Le Korean Paradise est tenu par des Chinois et propose une fausse nourriture coréenne complètement européanisée. C'est d'autant plus rageant de voir qu'il a plutôt des bonnes notes sur les sites qui notent les restaurants. Je soupçonne que c'est parce que les portions de viande grillée sont abondantes et que les gens sont avant tout préoccupés par la quantité que par la qualité. 21 Corée propose des plats typiquement et véritablement coréens, servis comme il se doit avec des banchan. Bien sûr, la carte est restreinte et se limite aux grands classiques, mais on n'est jamais déçu. 21 Corée propose aussi un bon choix de thés et de boissons alcoolisées coréennes.
Vous l'aurez compris, je vous déconseille le Korean Paradise et je vous recommande chaudement 21 Corée qui, finalement, n'a qu'un seul défaut : ses propriétaires sont des évangélistes... ne les branchez pas sur Jésus, vous ne les arrêterez plus !
Le Korean Paradise (98, rue Galliéni) occupe un coin de rue stratégique à l'angle du rond-point qui donne sur le centre commercial des Passages. 21 Corée (21, rue Carnot) se trouve dans une rue étroite et peu fréquentée.
Le Korean Paradise est grand et a une belle déco sobre. L'été, il envahit partiellement la chaussée avec des tables au soleil. 21 Corée est très petit, étroit, et après y avoir dîné on a les vêtements qui sentent la nourriture coréenne.
Le Korean Paradise est tenu par des Chinois et propose une fausse nourriture coréenne complètement européanisée. C'est d'autant plus rageant de voir qu'il a plutôt des bonnes notes sur les sites qui notent les restaurants. Je soupçonne que c'est parce que les portions de viande grillée sont abondantes et que les gens sont avant tout préoccupés par la quantité que par la qualité. 21 Corée propose des plats typiquement et véritablement coréens, servis comme il se doit avec des banchan. Bien sûr, la carte est restreinte et se limite aux grands classiques, mais on n'est jamais déçu. 21 Corée propose aussi un bon choix de thés et de boissons alcoolisées coréennes.
Vous l'aurez compris, je vous déconseille le Korean Paradise et je vous recommande chaudement 21 Corée qui, finalement, n'a qu'un seul défaut : ses propriétaires sont des évangélistes... ne les branchez pas sur Jésus, vous ne les arrêterez plus !
Jin Jing Yuan
Jin Jing Yuan (10, rue Condorcet) est un restaurant sino-thaïlandais qui a le mérite de ne pas être hypocrite (le nom est 100% chinois). La restaurant est propre mais la déco alsacienne est vraiment... surprenante pour un restaurant asiatique. Ils n'ont même pas fait l'effort de repeindre !
Comme Aloï, chroniqué récemment, Jin Jing Yuan démontre que les Chinois peuvent fournir une cuisine thaï tout à fait correcte. J'ai pris un massalam de crevettes, spécialité du sud de la Thaïlande, plat que je n'ai encore jamais vu que dans les vrais de vrais restaurant thaïs. Ce n'était pas fantastique, mais au moins j'y ai retrouvé une saveur que je n'avais pas goûtée depuis longtemps. La cuisine de Jin Jing Yuan m'est donc apparue correcte, honnête, mais tout de même loin de la finesse d'un vrai restaurant thaïlandais. En outre je pense que pour 14,80 € j'aurais pu mieux déjeuner dans un restaurant chinois.
Comme Aloï, chroniqué récemment, Jin Jing Yuan démontre que les Chinois peuvent fournir une cuisine thaï tout à fait correcte. J'ai pris un massalam de crevettes, spécialité du sud de la Thaïlande, plat que je n'ai encore jamais vu que dans les vrais de vrais restaurant thaïs. Ce n'était pas fantastique, mais au moins j'y ai retrouvé une saveur que je n'avais pas goûtée depuis longtemps. La cuisine de Jin Jing Yuan m'est donc apparue correcte, honnête, mais tout de même loin de la finesse d'un vrai restaurant thaïlandais. En outre je pense que pour 14,80 € j'aurais pu mieux déjeuner dans un restaurant chinois.
Ban Kun Siam
Ban Kun Siam (78, rue de Dunkerque) est un minuscule restaurant thaïlandais dans le quartier de Pigalle. La patronne se tient derrière son comptoir chargé de produits frais, et compose vos plats à la commande. Les plats sont vraiment bon marché, et il y a une formule entrée + plat + boisson ou dessert à 8,90 €. Pendant qu'elle prépare ses plats, vous pouvez même discuter avec elle et lui demander des précisions sur tel ou tel autre ingrédient. L'endroit idéal quand on sort à Pigalle.
27 February 2012
Aloï
Il faut parfois reconnaître que l'on peut avoir tort. Je peste à longueur de blog contre les restaurants japonais tenus par des Chinois, contre les restaurants chinois tenus par des Vietnamiens, etc. et voilà que je vais présenter un restaurant thaïlandais tenu par des Chinois où je vais souvent.
Aloï (7, rue des Ciseaux) est un sympathique restaurant thaï niché dans une des ruelles les plus typiques et les plus pittoresques du Quartier Latin. Le décor est très épuré avec beaucoup d'éléments en bois sombre, et avec quelques tentures discrètes, le tout avec une dominante marron-violet. Un cadre apaisant donc, servi par l'absence de musique assourdissante ou de lumières fortes. On entend parfois les serveuses se héler mais bon... les Chinois resteront des Chinois !
La carte présente la palette habituelle de plats thaïs, avec des prix plutôt raisonnables vu le type de cuisine et le lieu. Le choix des cocktails et des desserts apporte un petit plus bienvenu si vous venez ici en charmante compagnie, voire en famille comme moi.
Voilà, Aloï sort du cadre strict que je m'impose généralement sur ce blog mais c'est vraiment une adresse que je recommande dans le Quartier Latin. Une fois de plus, mention spéciale pour les délicieux desserts : moi qui évite les prétendus desserts asiatiques comme la peste j'ai réellement apprécié ma glace deux boules thé vert et basilic !
Add: il y a aussi un traiteur Aloï, un peu plus bas dans la même rue. C'est malheureusement moins bon que le restaurant.
Add: Je n'étais jamais allé dans ce restaurant que le soir ou le week-end. J'y suis retourné un midi en semaine car Wabosso, en face, était fermé. j'ai donc pu découvrir les formules du midi en semaine chez Aloï. Pour 13,50 € on a le choix entre entrée + plat et accompagnement ou plat et accompagnement + dessert, avec des assiettes aussi belles et copieuses qu'à la carte.
Aloï (7, rue des Ciseaux) est un sympathique restaurant thaï niché dans une des ruelles les plus typiques et les plus pittoresques du Quartier Latin. Le décor est très épuré avec beaucoup d'éléments en bois sombre, et avec quelques tentures discrètes, le tout avec une dominante marron-violet. Un cadre apaisant donc, servi par l'absence de musique assourdissante ou de lumières fortes. On entend parfois les serveuses se héler mais bon... les Chinois resteront des Chinois !
La carte présente la palette habituelle de plats thaïs, avec des prix plutôt raisonnables vu le type de cuisine et le lieu. Le choix des cocktails et des desserts apporte un petit plus bienvenu si vous venez ici en charmante compagnie, voire en famille comme moi.
Voilà, Aloï sort du cadre strict que je m'impose généralement sur ce blog mais c'est vraiment une adresse que je recommande dans le Quartier Latin. Une fois de plus, mention spéciale pour les délicieux desserts : moi qui évite les prétendus desserts asiatiques comme la peste j'ai réellement apprécié ma glace deux boules thé vert et basilic !
Add: il y a aussi un traiteur Aloï, un peu plus bas dans la même rue. C'est malheureusement moins bon que le restaurant.
Add: Je n'étais jamais allé dans ce restaurant que le soir ou le week-end. J'y suis retourné un midi en semaine car Wabosso, en face, était fermé. j'ai donc pu découvrir les formules du midi en semaine chez Aloï. Pour 13,50 € on a le choix entre entrée + plat et accompagnement ou plat et accompagnement + dessert, avec des assiettes aussi belles et copieuses qu'à la carte.
15 February 2012
Seoul
Je sais que le Français aime déjeuner d'une entrée, d'un plat et d'un dessert, mais je me serais bien passé de l'entrée et du dessert que j'ai eus avec mon menu du midi à 12 € au restaurant coréen Seoul (26, rue Tiphaine) et je les aurais bien troqués contre 1 ou 2 € de réduction ou contre un thé coréen. D'autant que le plat était un bentō bien copieux avec raviolis, banchan, vermicelles sautés aux légumes et riz blanc, et que l'entrée était une petite salade sans grand intérêt et le dessert une boule de glace — pas très coréen, tout ça.
Seoul est un restaurant minuscule situé dans une petite rue perpendiculaire à la rue du Commerce, agréable rue semi-piétonne du XVe arrondissement. Il peut constituer une halte sympathique pour prendre un repas, mais je ne dirais pas qu'il vaut le déplacement si on n'est pas déjà dans le XVe arrondissement.
Seoul est un restaurant minuscule situé dans une petite rue perpendiculaire à la rue du Commerce, agréable rue semi-piétonne du XVe arrondissement. Il peut constituer une halte sympathique pour prendre un repas, mais je ne dirais pas qu'il vaut le déplacement si on n'est pas déjà dans le XVe arrondissement.
07 February 2012
Jiāwèi Iris
La cuisine de la province chinoise du Zhèjiāng n'est pas très connue à Paris. Ce ne sont pourtant pas les restaurants « zhèjiāngais » qui manquent, puisque les Chinois travaillant dans la maroquinerie, la confection et les bijoux fantaisie sont souvent originaires de cette province maritime.
C'est avec étonnement que j'ai donc repéré un restaurant zhèjiāngais dans le IXe arrondissement, hors du périmètre habituel.
Mais Jiāwèi Iris (26, rue Richer) ne propose pas que des spécialités zhèjiāngaises: en bon restaurant chinois qui veut attirer les Français, il propose toute la gamme nems-poulet-aux-amandes qui plaît à ceux qui ne connaissent pas la cuisine chinoise, ainsi que des spécialités d'autres provinces chinoises, et notamment des spécialités sìchuānaises, dont une espèce de mápó dòufu (du tofu à l'huile pimentée, la spécialité sìchuānaise) en version « grosse soupe », cf. la photo. 17,90 €, quand même, mais alors quel bonheur.
Note : chose étrange pour un restaurant chinois, Jiāwèi Iris a un site web assez bien fait, avec en particulier le menu téléchargeable. Une étape indispensable si vous êtes curieux de connaître la cuisine zhèjiāngaise.
C'est avec étonnement que j'ai donc repéré un restaurant zhèjiāngais dans le IXe arrondissement, hors du périmètre habituel.
Mais Jiāwèi Iris (26, rue Richer) ne propose pas que des spécialités zhèjiāngaises: en bon restaurant chinois qui veut attirer les Français, il propose toute la gamme nems-poulet-aux-amandes qui plaît à ceux qui ne connaissent pas la cuisine chinoise, ainsi que des spécialités d'autres provinces chinoises, et notamment des spécialités sìchuānaises, dont une espèce de mápó dòufu (du tofu à l'huile pimentée, la spécialité sìchuānaise) en version « grosse soupe », cf. la photo. 17,90 €, quand même, mais alors quel bonheur.
Note : chose étrange pour un restaurant chinois, Jiāwèi Iris a un site web assez bien fait, avec en particulier le menu téléchargeable. Une étape indispensable si vous êtes curieux de connaître la cuisine zhèjiāngaise.
03 February 2012
Asian
Les quatre lecteurs fidèles de ce blog savent que je ne supporte pas les restaurants proposant un mélange de cusines. Pour moi un restaurant doit être chinois, vietnamien OU thaïlandais, et non chinois, vietnamien et thaïlandais ! Pourtant, pour appâter le chaland ou toute autre raison mystérieuse, de nombreux restaurants s'annoncent tels. Cependant après avoir brièvement parcouru la carte ou entendu les propriétaires discuter entre eux, votre chroniqueur arrive généralement à savoir d'où viennent les propriétaires et quelle cuisine il doit donc s'attendre à goûter.
Eh bien pour l'Asian (30, avenue George V) j'ai bien été obligé de créer un nouveau label : « restaurant asiatique ». En effet, malgré une jolie déco à tendance mandchoue (genre Le Dernier Empereur), la cuisine est plutôt orientée Asie du sud-est, avec des nems vietnamiens qui côtoient allègrement le pad thai.
Mes quatre lecteurs fidèles savent aussi que je préfère de loin le contenu de mon assiette à tout ce qui peut tourner autour de cette dernière, fût-ce de jolies serveuses, des calligraphies murales ou des boiseries élégantes. Et de côté-là j'ai évidemment été déçu. Seul le dessert (des châtaignes d'eau à la crème de coco) a trouvé grâce à mes yeux, mais on ne fréquente pas les restaurants asiatiques pour manger des desserts...
Je déconseille donc ce restaurant à quiconque, comme moi, préfère le contenu de l'assiette au décor ou à l'ambiance. En revanche, cette adresse peut être intéressante pour sortir en compagnie et manger des plats asiatiques sans subir le brouhaha habituel des cantines asiatiques.
Eh bien pour l'Asian (30, avenue George V) j'ai bien été obligé de créer un nouveau label : « restaurant asiatique ». En effet, malgré une jolie déco à tendance mandchoue (genre Le Dernier Empereur), la cuisine est plutôt orientée Asie du sud-est, avec des nems vietnamiens qui côtoient allègrement le pad thai.
Mes quatre lecteurs fidèles savent aussi que je préfère de loin le contenu de mon assiette à tout ce qui peut tourner autour de cette dernière, fût-ce de jolies serveuses, des calligraphies murales ou des boiseries élégantes. Et de côté-là j'ai évidemment été déçu. Seul le dessert (des châtaignes d'eau à la crème de coco) a trouvé grâce à mes yeux, mais on ne fréquente pas les restaurants asiatiques pour manger des desserts...
Je déconseille donc ce restaurant à quiconque, comme moi, préfère le contenu de l'assiette au décor ou à l'ambiance. En revanche, cette adresse peut être intéressante pour sortir en compagnie et manger des plats asiatiques sans subir le brouhaha habituel des cantines asiatiques.
02 February 2012
Thai Richer
As-tu bien déjeuné ?
Oui.
Le service a-t-il été rapide et courtois ?
Oui.
Le restaurant est-il propre ?
Oui.
L'addition a-t-elle été raisonnable ?
Oh oui, 13 € pour cocktail + entrée + plat.
Alors pourquoi n'es-tu pas satisfait ?
Parce que pour moi Thai Richer (14, rue Richer) n'est pas un vrai restaurant thaï, c'est un restaurant sino-thaï, un peu comme celui de la rue de l'Orillon. Et alors écrire « restaurant gastronomie thaïlandais » c'est le comble de la prétention... Une cantine sympa, oui. Un restau gastronomique, non !
Oui.
Le service a-t-il été rapide et courtois ?
Oui.
Le restaurant est-il propre ?
Oui.
L'addition a-t-elle été raisonnable ?
Oh oui, 13 € pour cocktail + entrée + plat.
Alors pourquoi n'es-tu pas satisfait ?
Parce que pour moi Thai Richer (14, rue Richer) n'est pas un vrai restaurant thaï, c'est un restaurant sino-thaï, un peu comme celui de la rue de l'Orillon. Et alors écrire « restaurant gastronomie thaïlandais » c'est le comble de la prétention... Une cantine sympa, oui. Un restau gastronomique, non !
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