A Hotpot Restaurant (27, rue d'Enghien) se trouve dans le 10me arrondissement, dans une rue presque parallèle à la rue Richer qui est un peu la nouvelle Mecque de la restauration asiatique.
Je suis passé devant ce restaurant un nombre incalculable de fois (il y a mon épicerie italienne favorite pas loin). Mais il était toujours fermé, toujours mystérieux. À travers la porte fermée, je pouvais voir des murs blancs, des tables proprettes et lisses, et le grand comptoir près de l'entrée couvert de papiers étranges rédigés en chinois. Et, sur la vitrine, un petit mot concis indiquant que l'endroit était ouvert tous les soirs mais, quant au midi, uniquement le vendredi.
Ce midi, je me suis débrouillé pour me retrouver dans le quartier et j'ai enfin pu pousser une porte ouverte. À l'intérieur (très bon signe), uniquement des Chinois. Comme son nom l'indique, A Hotpot Restaurant ne propose que du huǒguō (de la fondue chinoise).
Le patron m'a rapidement mis en main une feuille de papier et m'a expliqué le système. On choisit d'abord sa base entre bouillon sichuanais (faible, moyen ou fort), bouillon au porc, ou bouillon aux champignons. Cette base coûte entre 19 et 22 euros. Ensuite on coche sur la feuille blanche les accompagnements crus qu'on souhaite faire mijoter dans sa base. Ces accompagnements sont compris dans le prix initial, et on peut en commander autant que l'on souhaite. La variété est très grande, et c'est un vrai plaisir de créer ainsi sa propre fondue puisque les poêlons sont individuels.
La table est une sorte de table de cuisson à induction géante avec trois positions pour la chaleur qui se diffuse dans le poêlon (attention à ne pas laisser son téléphone portable sur la table...)
À la fin de l'opération, il reste un bouillon délicieux dans le poêlon qui a récupéré tous les arômes des ingrédients que l'on y a fait mijoter. Il ne faut surtout pas le laisser ! En parlant de bouillon, j'avais choisi le bouillon sichuanais faible et il était déjà bien costaud (et pourtant je supporte bien le piquant). Attention, donc.
En conclusion : je me suis amusé, j'ai bien mangé, je me suis régalé, bref que du bonheur. TRÈS TRÈS recommandé !
27 December 2013
Liste de restaurants chinois
J'ai trouvé cette liste de restaurants chinois conseillée par un étudiant chinois qui vit à Paris. Il y a pas mal d'adresses communes avec ce blog, donc je pense qu'il y a une convergence de goûts :-)
En tout cas, ça me fait une liste de restaurants à essayer pour alimenter mes chroniques !
En tout cas, ça me fait une liste de restaurants à essayer pour alimenter mes chroniques !
23 December 2013
Saveurs de Chéngdū
Chéngdū est la capitale de la province chinoise du Sìchuān, bien connue pour sa délicieuse cuisine très très pimentée. Le restaurant Saveurs de Chéngdū (46, rue Richer) fait largement honneur à la cuisine sichuanaise.
Nouvellement arrivé dans cet ancien quartier de restaurants juifs désormais envahi par les restaurants asiatiques, Saveurs de Chéngdū est résolument moderne : décor design rouge et noir, petits tableaux et étagères légères se croisant sur les murs blancs, mais surtout... pas de menu : on vous donne un iPad que vous pouvez parcourir à la recherche du plat qui vous branche; du coup chaque plat a sa photo, ce qui est idéal lorsqu'on ne connaît pas bien les noms des plats!
La plupart des clients sont chinois et les plans sont effectivement prévus pour être mangés à plusieurs comme en Chine. Le désavantage c'est que lorsqu'on est seul comme je l'étais ce midi, le choix se limite aux plats de taille raisonnable.
J'ai dû donc me rabattre sur l'un des menus à 9,90 € qui proposent plat + riz + café. C'était bon, mais le choix, du coup, était restreint à des plats très connus.
Une seule hâte: y retourner avec un ami afin d'essayer les spécialités!
Edit 29-1-2014: Eh bien j'y suis effectivement retourné avec des amis, ce qui nous a permis de tester les gros plats à partager. Nous avons pris : crevettes au wok, marmite de porc au chou, et quant à moi du mápó dòufu. Les deux premiers plats étaient excellents, le dernier en revanche assez décevant ; décidément, ce n'est pas facile de trouver du bon mápó dòufu à Paris.
Une dernière remarque : Bien que ce soit un restaurant sichuanais on peut demander aux cuisiniers de modérer le piquant des plats !
Edit 7-8-2015: Nous y sommes retournés à deux et avons essayé encore de nouveaux plats, dont les raviolis de Chéngdū (fantastiques et très différents de ceux du nord-est auxquels je suis habitué) et une sorte de petit potage aux nouilles de patate douce. Tout était très bon.
Nouvellement arrivé dans cet ancien quartier de restaurants juifs désormais envahi par les restaurants asiatiques, Saveurs de Chéngdū est résolument moderne : décor design rouge et noir, petits tableaux et étagères légères se croisant sur les murs blancs, mais surtout... pas de menu : on vous donne un iPad que vous pouvez parcourir à la recherche du plat qui vous branche; du coup chaque plat a sa photo, ce qui est idéal lorsqu'on ne connaît pas bien les noms des plats!
La plupart des clients sont chinois et les plans sont effectivement prévus pour être mangés à plusieurs comme en Chine. Le désavantage c'est que lorsqu'on est seul comme je l'étais ce midi, le choix se limite aux plats de taille raisonnable.
J'ai dû donc me rabattre sur l'un des menus à 9,90 € qui proposent plat + riz + café. C'était bon, mais le choix, du coup, était restreint à des plats très connus.
Une seule hâte: y retourner avec un ami afin d'essayer les spécialités!
Edit 29-1-2014: Eh bien j'y suis effectivement retourné avec des amis, ce qui nous a permis de tester les gros plats à partager. Nous avons pris : crevettes au wok, marmite de porc au chou, et quant à moi du mápó dòufu. Les deux premiers plats étaient excellents, le dernier en revanche assez décevant ; décidément, ce n'est pas facile de trouver du bon mápó dòufu à Paris.
Une dernière remarque : Bien que ce soit un restaurant sichuanais on peut demander aux cuisiniers de modérer le piquant des plats !
Edit 7-8-2015: Nous y sommes retournés à deux et avons essayé encore de nouveaux plats, dont les raviolis de Chéngdū (fantastiques et très différents de ceux du nord-est auxquels je suis habitué) et une sorte de petit potage aux nouilles de patate douce. Tout était très bon.
13 November 2013
Mer de Chine
J'ai découvert il n'y a guère un blog dédié aux restaurants chinois de Paris, appelé « le Goût de la Chine à Paris ». Malheureusement, le blog n'a pas été mis à jour depuis presque deux ans, ce qui me laisse présager le pire quant à son état de santé.
En lisant les différents billets du blog, je me suis rendu compte que la rédactrice avait à peu près les mêmes goûts que moi, et je me suis donc fait un devoir de tester les restaurants qu'elle préférait.
Mer de Chine (159, rue du Château des Rentiers) se situe dans ce qui doit être l'une des rues les plus calmes et les plus éloignées des moyens de transport (bus, métro, tram) de tout le 13ème arrondissement. Mais le déplacement en vaut la peine : Mer de Chine propose des plats de la cuisine Cháozhōu, une cuisine riche en poissons, fruits de mer et sauces et plutôt pauvre en épices piquantes. Honnêtement, je ne connaissais jusqu'ici de la cuisine Cháozhōu que les plats rapides vendus chez Hauky, sympathiques mais pas transcendants. Avec Mer de Chine, nous sommes à un tout autre niveau. C'est très très bon, le goût est délicat, et ne ressemble pas à ce qu l'on peut trouver ailleurs. Seul hic, ce n'est pas donné (compter au moins 25 à 30 euros), et il faisait un peu froid dans le restaurant en ce mois de novembre [mais ça, c'est malheureusement fréquent dans les restaurants chinois, en hiver...]
En lisant les différents billets du blog, je me suis rendu compte que la rédactrice avait à peu près les mêmes goûts que moi, et je me suis donc fait un devoir de tester les restaurants qu'elle préférait.
Mer de Chine (159, rue du Château des Rentiers) se situe dans ce qui doit être l'une des rues les plus calmes et les plus éloignées des moyens de transport (bus, métro, tram) de tout le 13ème arrondissement. Mais le déplacement en vaut la peine : Mer de Chine propose des plats de la cuisine Cháozhōu, une cuisine riche en poissons, fruits de mer et sauces et plutôt pauvre en épices piquantes. Honnêtement, je ne connaissais jusqu'ici de la cuisine Cháozhōu que les plats rapides vendus chez Hauky, sympathiques mais pas transcendants. Avec Mer de Chine, nous sommes à un tout autre niveau. C'est très très bon, le goût est délicat, et ne ressemble pas à ce qu l'on peut trouver ailleurs. Seul hic, ce n'est pas donné (compter au moins 25 à 30 euros), et il faisait un peu froid dans le restaurant en ce mois de novembre [mais ça, c'est malheureusement fréquent dans les restaurants chinois, en hiver...]
Savannakhet
Le 13ème arrondissement de Paris, bien que souvent surnommé « Quartier Chinois » ou « Chinatown » abrite en réalité principalement des Français d'origine indochinoise arrivés à l'époque des guerres civiles en Asie du Sud-Est. On y trouve donc pléthore de restaurants proposant des spécialités de ces régions, et notamment les meilleurs restaurants vietnamiens de la capitale.
Pas vraiment besoin de donner des conseils quant aux restaurants de ce quartier, poussez une porte au hasard et vous déjeunerez correctement, à condition que vous évitiez les restaurants avec des « buffets chinois » (au secours !).
C'est ainsi au hasard de mes pérégrinations dans ce quartier que j'ai découvert un restaurant « isan ». Isan est le nom que l'on donne aux Laotiens habitant du côté thaï de la frontière lao-thaïe. J'ai demandé au serveur de me décrire la situation, et il m'a dit « c'est un peu comme les Basques ou les Catalans ». Ça me les a immédiatement rendus sympathiques.
Logiquement la cuisine ressemblait à ce que j'avais pu découvrir dans les restaurants thaïs, en moins raffiné et plus rustique, comme il sied à un peuple montagnard. Pas de plat au tofu, mais on m'a transformé un curry vert au poulet en curry vert aux légumes sans rechigner lorsque j'ai expliqué que je voulais manger végétarien. C'était excellent, et bon marché. Le riz gluant était un des meilleurs que j'ai jamais mangés.
Vous l'avez compris, je conseille vivement Savannakhet (71, avenue de Choisy).
Pas vraiment besoin de donner des conseils quant aux restaurants de ce quartier, poussez une porte au hasard et vous déjeunerez correctement, à condition que vous évitiez les restaurants avec des « buffets chinois » (au secours !).
C'est ainsi au hasard de mes pérégrinations dans ce quartier que j'ai découvert un restaurant « isan ». Isan est le nom que l'on donne aux Laotiens habitant du côté thaï de la frontière lao-thaïe. J'ai demandé au serveur de me décrire la situation, et il m'a dit « c'est un peu comme les Basques ou les Catalans ». Ça me les a immédiatement rendus sympathiques.
Logiquement la cuisine ressemblait à ce que j'avais pu découvrir dans les restaurants thaïs, en moins raffiné et plus rustique, comme il sied à un peuple montagnard. Pas de plat au tofu, mais on m'a transformé un curry vert au poulet en curry vert aux légumes sans rechigner lorsque j'ai expliqué que je voulais manger végétarien. C'était excellent, et bon marché. Le riz gluant était un des meilleurs que j'ai jamais mangés.
Vous l'avez compris, je conseille vivement Savannakhet (71, avenue de Choisy).
14 October 2013
Ying et Yang (原味)
Je ne sais pas pourquoi les restaurants chinois ont souvent un nom français qui n'a aucun rapport avec leur nom en caractères chinois. Est-ce, une fois de plus, pour satisfaire aux attentes du client français moyen, qui trouve que « le Palais de Jade » fait davantage rêver que « la Taverne de la famille Wang » ?
Ying et Yang (8, rue Aristide-Bruant à Montmartre) tombe définitivement dans ce cas de figure. Non seulement le nom français est complètement idiot — Ying et Yang sonne bien chinois, mais ça ne veut strictement rien dire ; à moins que les propriétaires n'aient voulu évoquer le yin et le yang (陰陽 yīnyáng), auquel cas il y a un g rigoureusement inutile à la fin du mot yin...
Bref, le nom chinois du restaurant, 原味, c'est-à-dire « goût originel » me plaît bien davantage. En effet, le propriétaire, un monsieur âgé venant de Pékin, m'a expliqué que, arrivé en France, il avait été déçu par la nourriture prétendument chinoise servie dans les restaurants chinois de la capitale et qu'il avait voulu proposer des plats avec leur goût originel comme au pays. Eh bien je pense qu'il a réussi ! Les plats, issus de diverses cuisines du nord de la Chine, ont un goût très authentique et sont vraiment très différents de ce que l'on trouve dans les autres restaurants chinois de Paris, même dans ceux qui proposent des plats du nord : nous avons mangé une aubergine en sauce très originale, des crêpes à la viande cuite et aux légumes crus, et des sortes de knödel au maïs et au porc. Seule la marmite piquante à la viande de bœuf et au tofu ressemblait aux marmites similaires servies dans les autres restaurants de spécialités du nord.
Ajoutons que le décor est très simple et beau à la fois, à base de bois et de pierre, et vous avez une nouvelle adresse incontournable pour les amateurs de cuisine chinoise authentique.
Edit 2/07/2017 : Mauvaise nouvelle, le restaurant est fermé.
Ying et Yang (8, rue Aristide-Bruant à Montmartre) tombe définitivement dans ce cas de figure. Non seulement le nom français est complètement idiot — Ying et Yang sonne bien chinois, mais ça ne veut strictement rien dire ; à moins que les propriétaires n'aient voulu évoquer le yin et le yang (陰陽 yīnyáng), auquel cas il y a un g rigoureusement inutile à la fin du mot yin...
Bref, le nom chinois du restaurant, 原味, c'est-à-dire « goût originel » me plaît bien davantage. En effet, le propriétaire, un monsieur âgé venant de Pékin, m'a expliqué que, arrivé en France, il avait été déçu par la nourriture prétendument chinoise servie dans les restaurants chinois de la capitale et qu'il avait voulu proposer des plats avec leur goût originel comme au pays. Eh bien je pense qu'il a réussi ! Les plats, issus de diverses cuisines du nord de la Chine, ont un goût très authentique et sont vraiment très différents de ce que l'on trouve dans les autres restaurants chinois de Paris, même dans ceux qui proposent des plats du nord : nous avons mangé une aubergine en sauce très originale, des crêpes à la viande cuite et aux légumes crus, et des sortes de knödel au maïs et au porc. Seule la marmite piquante à la viande de bœuf et au tofu ressemblait aux marmites similaires servies dans les autres restaurants de spécialités du nord.
marmite piquante |
aubergine en forme de fleur |
Ajoutons que le décor est très simple et beau à la fois, à base de bois et de pierre, et vous avez une nouvelle adresse incontournable pour les amateurs de cuisine chinoise authentique.
Edit 2/07/2017 : Mauvaise nouvelle, le restaurant est fermé.
02 September 2013
Corée 21
J'ai déjà parlé de ce sympathique et authentique restaurant coréen niché dans une rue peu fréquentée de Boulogne-Billancourt.
Eh bien Corée 21 (15, rue Carnot à Boulogne-Billancourt) vient de changer de propriétaire et propose une carte légèrement moins chère qu'auparavant, mais toujours avec des plats authentiques, très bons, relativement copieux et accompagnés de banchan (cf. photo ci-dessous). Le choix des plats fonctionne plutôt par menu, avec des choix de salade + raviolis + plat avec banchan autour de 14 à 16 € le soir, ce qui est très raisonnable au vu de la qualité.
Bref, une de mes adresses habituelles.
Eh bien Corée 21 (15, rue Carnot à Boulogne-Billancourt) vient de changer de propriétaire et propose une carte légèrement moins chère qu'auparavant, mais toujours avec des plats authentiques, très bons, relativement copieux et accompagnés de banchan (cf. photo ci-dessous). Le choix des plats fonctionne plutôt par menu, avec des choix de salade + raviolis + plat avec banchan autour de 14 à 16 € le soir, ce qui est très raisonnable au vu de la qualité.
les banchan |
Bref, une de mes adresses habituelles.
26 August 2013
Jipangue
Jipangue (96, rue La Boétie) est un restaurant japonais se présentant sur deux étages : le rez-de-chaussée réservé à la consommation de sushi 寿司 et d'autres produits dérivés du poisson cru, et l'étage réservé au « barbecue japonais » 焼肉, c'est-à-dire à la réinterprétation japonaise du bulgogi coréen.
J'ai déjeuné à l'étage, et j'ai choisi un « menu nouilles froides » à 16 € en espérant manger un plat semblable au naengmyeon coréen dont je raffole. Après une délicieuse salade d'algues et de légumes, on m'a servi une sorte de plat de nouilles rāmen froides :
C'était beaucoup moins bon qu'un naengmyeon, mais c'était quand même copieux. À ce moment-là, j'ai demandé l'addition à la serveuse et, à ma grande surprise, elle m'a dit qu'il manquait encore les maki et que, comme le chef devait encore les préparer, cela prendrait un peu de temps. J'en ai profité pour observer les autres convives ; presque tous avaient pris du bibimbap ou du bulgogi, qui avaient l'air très, très copieux, et avec la viande grillée au dernier moment et non servie déjà grillée (comme dans un certain nombre de restaurants coréens).
Les maki (6 pièces) étaient délicieusement moelleux et d'assez grande taille ; trois au thon et trois au saumon.
Conclusion : Jipangue est sans doute à recommander pour ce qui est des plats à base de poisson cru, préparés au dernier instant. Pour ce qui est des plats d'origine coréenne, je pense que l'original est préférable à la copie. Cela dit, les quantités ainsi que la fraîcheur de la viande des menus « barbecue japonais » sont à mettre au crédit de Jipangue.
Edit 1/06/2015 - Le « menu nouilles froides » est désormais à 18 €.
J'ai déjeuné à l'étage, et j'ai choisi un « menu nouilles froides » à 16 € en espérant manger un plat semblable au naengmyeon coréen dont je raffole. Après une délicieuse salade d'algues et de légumes, on m'a servi une sorte de plat de nouilles rāmen froides :
C'était beaucoup moins bon qu'un naengmyeon, mais c'était quand même copieux. À ce moment-là, j'ai demandé l'addition à la serveuse et, à ma grande surprise, elle m'a dit qu'il manquait encore les maki et que, comme le chef devait encore les préparer, cela prendrait un peu de temps. J'en ai profité pour observer les autres convives ; presque tous avaient pris du bibimbap ou du bulgogi, qui avaient l'air très, très copieux, et avec la viande grillée au dernier moment et non servie déjà grillée (comme dans un certain nombre de restaurants coréens).
Les maki (6 pièces) étaient délicieusement moelleux et d'assez grande taille ; trois au thon et trois au saumon.
Conclusion : Jipangue est sans doute à recommander pour ce qui est des plats à base de poisson cru, préparés au dernier instant. Pour ce qui est des plats d'origine coréenne, je pense que l'original est préférable à la copie. Cela dit, les quantités ainsi que la fraîcheur de la viande des menus « barbecue japonais » sont à mettre au crédit de Jipangue.
Edit 1/06/2015 - Le « menu nouilles froides » est désormais à 18 €.
02 July 2013
Mise en saine
Je suis plutôt du genre râleur. Et un de mes sujets de râlage préférés, c'est le manque de bons restaurants asiatiques à Boulogne-Billancourt. C'est donc avec grand plaisir que j'ai découvert que le restaurant Mise en saine (37, boulevard de la République à Boulogne-Billancourt), devant lequel je suis pourtant passé des dizaines et des dizaines de fois, n'était pas un restaurant français, comme son nom le laissait entendre, mais un restaurant vietnamien. Et quel restaurant vietnamien !
Le parti-pris de Mise en saine est de ne fournir que des plats avec des ingrédients frais. Exit donc les cartes kilométriques que l'on trouve habituellement dans les restaurants asiatiques ; ici, le choix est restreint, et il y a même des plats du jour, dont nous avons profité : nous avons pris tous les deux le cabillaud du jour, accompagné d'aubergines incroyablement fondantes. Un vrai régal.
Un seul défaut, hélas, les prix sont eux aussi nettement au-dessus de ce que pratiquent les autres restaurants asiatiques. Un restaurant que je vais donc garder uniquement pour les grandes occasions.
Le parti-pris de Mise en saine est de ne fournir que des plats avec des ingrédients frais. Exit donc les cartes kilométriques que l'on trouve habituellement dans les restaurants asiatiques ; ici, le choix est restreint, et il y a même des plats du jour, dont nous avons profité : nous avons pris tous les deux le cabillaud du jour, accompagné d'aubergines incroyablement fondantes. Un vrai régal.
Un seul défaut, hélas, les prix sont eux aussi nettement au-dessus de ce que pratiquent les autres restaurants asiatiques. Un restaurant que je vais donc garder uniquement pour les grandes occasions.
17 June 2013
Guàn Guàn Yuán
Il y avait une sorte de règle non-écrite pour les restaurants chinois, à Paris, qui stipulait que, à l'ouest d'une ligne verticale Saint-Lazare‒Invalides, ils ne devaient pas être bons. Point. Si on voulait bien manger chinois, il fallait se bouger et aller à l'est.
Eh bien un nouveau restaurant chinois vient d'enfreindre cette règle sacro-sainte ! Guàn Guàn Yuán (罐罐缘, 159 Avenue de Versailles) est juste un pur bonheur. Ce restaurant propose des spécialités de la province du Yúnnán, dans le sud-ouest de la Chine. À ma connaissance, il n'y pas d'autres restaurants proposant ce genre de spécialités à Paris.
Par sa position géographique, le Yúnnán est à la croisée des influences sichuanaises, vietnamiennes, voire thaïes par ses nombreuses minorités ethniques. Il y a ainsi des plats extrêmement épicés comme des plats frais et sucrés, ce qui permet, par exemple, d'assouvir son penchant pour les plats épicés sans l'imposer aux autres convives — ce qui a été mon cas.
Le menu marche avec des photos, ce qui permet de choisir même si on n'est pas un grand connaisseur de cette partie de la Chine. La grande spécialité de la maison, c'est la soupe guòqiáo mǐxiàn : « soupe de nouilles du pont à traverser ». Les photos de ce mets, dans le menu, sont accompagnées de la légende du plat : le temps que l'épouse traverse le pont au-delà duquel son mari travaillait, la soupe était froide ; l'épouse décida donc de garder les ingrédients séparés et de verser la soupe bouillante du pot dans l'assiette au dernier moment. Et c'est effectivement ainsi que le plat est servi.
Les prix sont tout-à-fait raisonnables pour le XVIe arrondissement.
Eh bien un nouveau restaurant chinois vient d'enfreindre cette règle sacro-sainte ! Guàn Guàn Yuán (罐罐缘, 159 Avenue de Versailles) est juste un pur bonheur. Ce restaurant propose des spécialités de la province du Yúnnán, dans le sud-ouest de la Chine. À ma connaissance, il n'y pas d'autres restaurants proposant ce genre de spécialités à Paris.
Par sa position géographique, le Yúnnán est à la croisée des influences sichuanaises, vietnamiennes, voire thaïes par ses nombreuses minorités ethniques. Il y a ainsi des plats extrêmement épicés comme des plats frais et sucrés, ce qui permet, par exemple, d'assouvir son penchant pour les plats épicés sans l'imposer aux autres convives — ce qui a été mon cas.
Des röstis chinois... |
Le menu marche avec des photos, ce qui permet de choisir même si on n'est pas un grand connaisseur de cette partie de la Chine. La grande spécialité de la maison, c'est la soupe guòqiáo mǐxiàn : « soupe de nouilles du pont à traverser ». Les photos de ce mets, dans le menu, sont accompagnées de la légende du plat : le temps que l'épouse traverse le pont au-delà duquel son mari travaillait, la soupe était froide ; l'épouse décida donc de garder les ingrédients séparés et de verser la soupe bouillante du pot dans l'assiette au dernier moment. Et c'est effectivement ainsi que le plat est servi.
Les prix sont tout-à-fait raisonnables pour le XVIe arrondissement.
23 May 2013
Carnet de bord
Le neuvième arrondissement se confirme comme étant la nouvelle Mecque de la bonne cuisine chinoise. Ce n'est pourtant pas un quartier traditionnellement « chinois » de notre capitale.
Mais voilà, les Grands Magasins sont dans le IXe, et les touristes chinois viennent à Paris surtout pour acheter, vite et cher. Et les courses, ça donne faim... Du coup, toutes les rues perpendiculaires au boulevard Haussmann, et au-delà, sont en train de se remplir d'excellents restaurants chinois.
Carnet de bord (11, rue de Budapest) est le dernier que j'ai découvert. Le restaurant est spécialisé dans la cuisine gastronomique sichuanaise, avec de nombreux plats très élaborés à plus de 30 €, et avec le décor qui va bien : harmonie des couleurs, matériaux nobles, déco murale, nappes en tissu, serveur habillé en noir et blanc, jolie vaisselle (cf. photo)...
Heureusement, il n'y a pas que des plats chers. Outre les divers menus du midi à 11,50 €, il y a aussi quelques plats classiques moins chers. J'ai moi-même pris une soupe de vermicelles à 7,80 € qui m'a bien calé — et bien explosé les papilles, car c'était une vraie soupe sichuanaise !
Un conseil : demandez le niveau de piquant du plat avant de commander !
NB
Le nom du restaurant est vraiment bizarre... Je me demande s'ils n'ont pas encore gardé le nom du restaurant précédent. Le nom chinois du restaurant est 小四川酒家, ce qui signifie « petit restaurant sichuanais » !
Mais voilà, les Grands Magasins sont dans le IXe, et les touristes chinois viennent à Paris surtout pour acheter, vite et cher. Et les courses, ça donne faim... Du coup, toutes les rues perpendiculaires au boulevard Haussmann, et au-delà, sont en train de se remplir d'excellents restaurants chinois.
Carnet de bord (11, rue de Budapest) est le dernier que j'ai découvert. Le restaurant est spécialisé dans la cuisine gastronomique sichuanaise, avec de nombreux plats très élaborés à plus de 30 €, et avec le décor qui va bien : harmonie des couleurs, matériaux nobles, déco murale, nappes en tissu, serveur habillé en noir et blanc, jolie vaisselle (cf. photo)...
Heureusement, il n'y a pas que des plats chers. Outre les divers menus du midi à 11,50 €, il y a aussi quelques plats classiques moins chers. J'ai moi-même pris une soupe de vermicelles à 7,80 € qui m'a bien calé — et bien explosé les papilles, car c'était une vraie soupe sichuanaise !
Un conseil : demandez le niveau de piquant du plat avant de commander !
NB
Le nom du restaurant est vraiment bizarre... Je me demande s'ils n'ont pas encore gardé le nom du restaurant précédent. Le nom chinois du restaurant est 小四川酒家, ce qui signifie « petit restaurant sichuanais » !
16 May 2013
Tchin Chine
Tchin Chine (44, rue Beaunier) accumule les caractéristiques typiques du restaurant chinois qui vient d'ouvrir : on devine encore aisément l'ancienne enseigne (« restaurant Oscar ») derrière la nouvelle, composée de feuilles A4 scotchées (!!!), et la carte est un mélange improbable de plats attendus par les Français (nems, gyoza, perles de coco...) et de véritables plats du nord de la Chine : salade de pommes de terre froides, salade de méduse, et spécialités à base de blé, soupes de nouilles ou nouilles sautées. Les nouilles sont faites et étirées maison. C'est bien évidemment ce dernier type de plats que nous avons commandé pour notre repas, arrosé de thé vert.
Le décor, spartiate, m'a immédiatement fait penser à Ji Bai He, mais les jiǎozi étaient moins bons. La salade de pommes de terre froides, elle, était parfaite dans son équilibre entre l'aigre-doux et le piquant, et les soupes étaient solides et copieuses mais pas meilleures que chez d'autres restaurants de spécialités du nord de la Chine.
Dans l'ensemble une petite cantine sympathique mais qui ne vaut le déplacement que si on est déjà près du XIVe.
Le décor, spartiate, m'a immédiatement fait penser à Ji Bai He, mais les jiǎozi étaient moins bons. La salade de pommes de terre froides, elle, était parfaite dans son équilibre entre l'aigre-doux et le piquant, et les soupes étaient solides et copieuses mais pas meilleures que chez d'autres restaurants de spécialités du nord de la Chine.
Dans l'ensemble une petite cantine sympathique mais qui ne vaut le déplacement que si on est déjà près du XIVe.
12 May 2013
Fusion
Je m'étais déjà plaint du manque de bons restaurants asiatiques à Boulogne Billancourt. Le restaurant Fusion (54, avenue Pierre Lefaucheux), qui se présente étrangement comme « restaurant franco-asiatique », ne va pas fondamentalement remettre en cause cet avis.
Le décor intérieur est soigné, avec des couleurs calmes, et des tables assez éloignées les unes des autres. Le style se veut plutôt japonais et thaï, avec de l'épure et une immense tête de bouddha au fond de la salle. Les toilettes sont propres.
La carte propose en effet principalement de la cuisine japonaise et de la cuisine thaïlandaise, avec de sympathiques formules bentō que nous avons essayées. Le bentō japonais, aussi joliment préparé soit-il, est du niveau des faux restaurants japonais parisiens... Passons. Le bentō thaïlandais est un peu plus convaincant et a l'avantage de proposer une palette bien plus variée.
En conclusion :
1) Vous êtes attiré par une cuisine génuine, peu vous importent la présentation et le décor, seul le goût a de l'importance, et dans ce cas, Fusion ne présente guère d'intérêt pour vous.
2) Vous aimez passer un bon moment en famille, ou avec des amis, dans un décor sympathique, tout en mangeant un repas raisonnablement bon et copieux ; dans ce second cas, Fusion pourrait vous intéresser.
Le décor intérieur est soigné, avec des couleurs calmes, et des tables assez éloignées les unes des autres. Le style se veut plutôt japonais et thaï, avec de l'épure et une immense tête de bouddha au fond de la salle. Les toilettes sont propres.
La carte propose en effet principalement de la cuisine japonaise et de la cuisine thaïlandaise, avec de sympathiques formules bentō que nous avons essayées. Le bentō japonais, aussi joliment préparé soit-il, est du niveau des faux restaurants japonais parisiens... Passons. Le bentō thaïlandais est un peu plus convaincant et a l'avantage de proposer une palette bien plus variée.
En conclusion :
1) Vous êtes attiré par une cuisine génuine, peu vous importent la présentation et le décor, seul le goût a de l'importance, et dans ce cas, Fusion ne présente guère d'intérêt pour vous.
2) Vous aimez passer un bon moment en famille, ou avec des amis, dans un décor sympathique, tout en mangeant un repas raisonnablement bon et copieux ; dans ce second cas, Fusion pourrait vous intéresser.
Paris
Le restaurant Paris (15, avenue de Choisy), au pied des tours du XIIIe, est une de ces cantines sans surprise, ni dans le bon, ni dans le mauvais sens du terme : on y trouve les valeurs sûres de la cuisine des immigrés indochinois, principalement des soupes très généreuses servies avec des pousses de soja et des quartiers de citron à part, et des boissons très sucrées à la limite du dessert à boire.
Parfait pour les grosses faims.
Parfait pour les grosses faims.
07 May 2013
Tonkatsu-Tombo
Il y a deux types de restaurants japonais : les vrais et les faux. Et, malheureusement, environ 90% des restaurants japonais de Paris sont des faux, tenus par des Chinois qui ont changé d'enseigne à l'époque des reportages sur le manque d'hygiène des restaurants chinois qui avaient fait fuir leurs clients.
Restent les vrais restaurants japonais. Hélas, les gammes de prix de ces derniers n'ont rien à voir avec les autres (cf. Shiki). Par chance, il existe quelques rares restaurants japonais proposant une cuisine simple de type street food qui restent tout-à-fait abordables (cf. Higuma). Tonkatsu-Tombo (とんかつ とんぼ, 14, rue de l'Arrivée) appartient à cette dernière catégorie. Les plats sont majoritairement des bons gros don japonais, servis soit seuls, soit avec quelques accompagnements. Par rapport à d'autres restaurants de ce type que j'ai essayés, il y a quelques spécialités plus originales comme une soupe avec une sorte de mousse de farine.
Et les portions sont grosses :)
Restent les vrais restaurants japonais. Hélas, les gammes de prix de ces derniers n'ont rien à voir avec les autres (cf. Shiki). Par chance, il existe quelques rares restaurants japonais proposant une cuisine simple de type street food qui restent tout-à-fait abordables (cf. Higuma). Tonkatsu-Tombo (とんかつ とんぼ, 14, rue de l'Arrivée) appartient à cette dernière catégorie. Les plats sont majoritairement des bons gros don japonais, servis soit seuls, soit avec quelques accompagnements. Par rapport à d'autres restaurants de ce type que j'ai essayés, il y a quelques spécialités plus originales comme une soupe avec une sorte de mousse de farine.
Et les portions sont grosses :)
22 April 2013
Phở Dồng Hương
Phở Dồng Hương (14, rue Louis Bonnet) est le temple du « phở » (soupe tonkinoise) dans le quartier de Belleville — quartier qui ne manque pourtant pas de resturants vietnamiens.
Phở Dồng Hương se présente comme une immense cantine bruyante avec des salles communiquant par des couloirs biscornus (le restaurant a commencé petit et a racheté les locaux adjacents au fil du temps). Les serveurs passent presque en dansant avec d'énormes plateaux chargés de plats fumants entre les tables, car le monte-charges est en plein milieu du restaurant, et ce ballet de victuailles colorées ouvre drôlement l'appétit !
La carte du restaurant est plastifiée et 100% en images, ce qui permet même à des ignares en cuisine vietnamienne de choisir le bon plat sans trop d'hésitation. Les photos rendent bien la taille et la composition des plats.
Que dire de plus ? Les plats sont bons, les plats sont copieux, il y a plein de spécialités du nord du Việt Nam, les prix sont très raisonnables, et c'est ouvert le dimanche — jour où le restaurant est vraiment bondé à craquer. Allez-y tôt !
Phở Dồng Hương se présente comme une immense cantine bruyante avec des salles communiquant par des couloirs biscornus (le restaurant a commencé petit et a racheté les locaux adjacents au fil du temps). Les serveurs passent presque en dansant avec d'énormes plateaux chargés de plats fumants entre les tables, car le monte-charges est en plein milieu du restaurant, et ce ballet de victuailles colorées ouvre drôlement l'appétit !
La carte du restaurant est plastifiée et 100% en images, ce qui permet même à des ignares en cuisine vietnamienne de choisir le bon plat sans trop d'hésitation. Les photos rendent bien la taille et la composition des plats.
Que dire de plus ? Les plats sont bons, les plats sont copieux, il y a plein de spécialités du nord du Việt Nam, les prix sont très raisonnables, et c'est ouvert le dimanche — jour où le restaurant est vraiment bondé à craquer. Allez-y tôt !
28 March 2013
Panda Jardin 泽苑
Le Panda Jardin 泽苑 (22, rue Mayet) est un sympathique restaurant de spécialités du centre de la Chine situé à la lisière des VIe et VIIe arrondissements, dans un quartier qui a d'excellents commerces de bouche mais qui manque cruellement de bonnes adresses asiatiques.
Le restaurant est caractérisé par un joli décor « pop asiatique » avec des couleurs acidulées et de mignons pandas en dessin ou en bibelot un peu partout. Les tables sont petites et assez proches les unes des autres.
La carte présente surtout des spécialités à la sichouanaise ou alors à base de blé (pâtes, nouilles, raviolis), ce qui est cohérent avec la position du centre de la Chine, au croisement des influences du Sìchuān et du Nord. J'ai quant à moi pris une délicieuse marmite d'aubergines aux pignons, joliment présentée :
Les prix sont un cran au-dessus de la moyenne des restaurants chinois, mais sont cohérents avec les prix pratiqués dans le quartier. En venant à plusieurs et en prenant de grands plats qui se partagent (marmites, raviolis), il est sans doute possible de faire baisser la note.
Petite attention sympathique : la carafe d'eau qui est servie gratuitement contient un petit brin de menthe.
Le restaurant propose également un vaste choix de boissons originales (lait de soja noir) et de cocktails qui mélangent les saveurs européennes et asiatiques.
Edit du 5-3-2015: Apparemment (d'après un lecteur assidu de ce blog) le restaurant aurait fermé.
Le restaurant est caractérisé par un joli décor « pop asiatique » avec des couleurs acidulées et de mignons pandas en dessin ou en bibelot un peu partout. Les tables sont petites et assez proches les unes des autres.
La carte présente surtout des spécialités à la sichouanaise ou alors à base de blé (pâtes, nouilles, raviolis), ce qui est cohérent avec la position du centre de la Chine, au croisement des influences du Sìchuān et du Nord. J'ai quant à moi pris une délicieuse marmite d'aubergines aux pignons, joliment présentée :
j'adore les repose-baguettes |
Les prix sont un cran au-dessus de la moyenne des restaurants chinois, mais sont cohérents avec les prix pratiqués dans le quartier. En venant à plusieurs et en prenant de grands plats qui se partagent (marmites, raviolis), il est sans doute possible de faire baisser la note.
Petite attention sympathique : la carafe d'eau qui est servie gratuitement contient un petit brin de menthe.
Le restaurant propose également un vaste choix de boissons originales (lait de soja noir) et de cocktails qui mélangent les saveurs européennes et asiatiques.
Edit du 5-3-2015: Apparemment (d'après un lecteur assidu de ce blog) le restaurant aurait fermé.
18 March 2013
Délices de TsingTao/Qingdao
Petit à petit, la capitale se remplit de restaurants de spécialités de la Chine du nord. Et, à en juger par l'affluence, le Parisien commence enfin à comprendre ce qu'est la bonne, vraie cuisine chinoise.
Ce midi, dans le quartier Saint-Lazare, je suis tombé par hasard sur un sympathique boui-boui spécialisé dans la cuisine du nord de la Chine. Ce minuscule restaurant se situe au 3, rue de Budapest et est dénommé les Délices de TsingTao (d'après leur carte) ou les Délices de Qingdao (d'après leur enseigne). Cela dit, il reste encore une autre enseigne proclamant « Comme chez vous » qui doit encore dater du précédent propriétaire (!). À l'intérieur il y a un mélange de déco chinoise, plutôt à base de grandes photographies, et de restes de déco française, probablement également datant du précédent propriétaire, à base de petits tableaux. Tout cela est délicieusement chinois.
Comme de bien entendu pour un restaurant de spécialités de la Chine du nord, la carte fait la part belle aux spécialités à base de farine de blé : raviolis, pâtes, nouilles, en soupe ou sautées. J'ai pris des raviolis à la vapeur absolument délicieux, du niveau de mes restaurants « repères », et une soupe du chef. J'ai dû attendre assez longtemps ces deux plats, preuve que ce n'est pas du décongelé ou du réchauffé.
Les clients étaient, à plus de la moitié, des Chinois qui parlaient avec l'accent du nord, ce qui constitue bien sûr un gage d'authenticité de la cuisine servie. Cela dit, le restaurant pense aussi aux clients français, puisqu'on peut commander des nems ou un bò bún.
À recommander, sauf si vous êtes claustrophobe !
Edit (sept. 2014)
Ce restaurant fait bien désormais partie de mes valeurs sûres, et je vais y déjeuner assez souvent. J'en ai profité pour prendre quelques photos.
Edit (mars 2015)
Autre photo. Curieusement il manque des photos de leurs meilleurs plats, à savoir les aubergines en sauce yúxiāng et les raviolis.
Ce midi, dans le quartier Saint-Lazare, je suis tombé par hasard sur un sympathique boui-boui spécialisé dans la cuisine du nord de la Chine. Ce minuscule restaurant se situe au 3, rue de Budapest et est dénommé les Délices de TsingTao (d'après leur carte) ou les Délices de Qingdao (d'après leur enseigne). Cela dit, il reste encore une autre enseigne proclamant « Comme chez vous » qui doit encore dater du précédent propriétaire (!). À l'intérieur il y a un mélange de déco chinoise, plutôt à base de grandes photographies, et de restes de déco française, probablement également datant du précédent propriétaire, à base de petits tableaux. Tout cela est délicieusement chinois.
Comme de bien entendu pour un restaurant de spécialités de la Chine du nord, la carte fait la part belle aux spécialités à base de farine de blé : raviolis, pâtes, nouilles, en soupe ou sautées. J'ai pris des raviolis à la vapeur absolument délicieux, du niveau de mes restaurants « repères », et une soupe du chef. J'ai dû attendre assez longtemps ces deux plats, preuve que ce n'est pas du décongelé ou du réchauffé.
Les clients étaient, à plus de la moitié, des Chinois qui parlaient avec l'accent du nord, ce qui constitue bien sûr un gage d'authenticité de la cuisine servie. Cela dit, le restaurant pense aussi aux clients français, puisqu'on peut commander des nems ou un bò bún.
À recommander, sauf si vous êtes claustrophobe !
Edit (sept. 2014)
Ce restaurant fait bien désormais partie de mes valeurs sûres, et je vais y déjeuner assez souvent. J'en ai profité pour prendre quelques photos.
dòufu aux œufs de cent ans |
chou sauté |
petit pain nature à la vapeur |
Autre photo. Curieusement il manque des photos de leurs meilleurs plats, à savoir les aubergines en sauce yúxiāng et les raviolis.
poulpe sauté aux pousses d'ail |
07 March 2013
Yuxi
Ça fait un moment que j'utilise ce blog comme tribune pour me plaindre de la non-authenticité de nombreux restaurants chinois que l'on trouve en France. Entre buffets à volonté dégueulasses, cartes fourre-tout, et omniprésence du micro-ondes, les sujets qui fâchent ne manquent pas.
Cependant, petit à petit, le Parisien a apparemment éduqué son goût en matière de gastronomie chinoise, et nous voyons apparaître des restaurants bien plus authentiques qu'auparavant. Dernièrement, il se crée beaucoup de restaurants de spécialités de Chine du nord, à base de blé, forcément, et non de riz.
Yuxi (21, rue Saint-Augustin) est un de ces nouveaux lieux. Par son décor, son absence de chichis, et ses prix raisonnables, Yuxi ressemble davantage à une « cantine » qu'à un restaurant. Mais peu importe : la carte est solide, principalement à base de blé donc (raviolis, pâtes, soupes de nouilles) et d'autres spécialités du nord de la Chine comme les entrées froides.
Bref, ce ne sont pas les nouveaux Délices du Shāndōng ni le dernier Ji Bai He, mais ça reste une adresse valable dans ce quartier dominé par les japonais et les coréens.
Cependant, petit à petit, le Parisien a apparemment éduqué son goût en matière de gastronomie chinoise, et nous voyons apparaître des restaurants bien plus authentiques qu'auparavant. Dernièrement, il se crée beaucoup de restaurants de spécialités de Chine du nord, à base de blé, forcément, et non de riz.
Yuxi (21, rue Saint-Augustin) est un de ces nouveaux lieux. Par son décor, son absence de chichis, et ses prix raisonnables, Yuxi ressemble davantage à une « cantine » qu'à un restaurant. Mais peu importe : la carte est solide, principalement à base de blé donc (raviolis, pâtes, soupes de nouilles) et d'autres spécialités du nord de la Chine comme les entrées froides.
Bref, ce ne sont pas les nouveaux Délices du Shāndōng ni le dernier Ji Bai He, mais ça reste une adresse valable dans ce quartier dominé par les japonais et les coréens.
Vita In
C'était mon anniversaire, et j'avais réservé pour deux dans un petit restaurant cubain. Non que j'apprécie la cuisine cubaine, mais je m'étais dit : « Ça va être festif, et il y aura de bons cocktails ». Résultat : la serveuse nous place pile poil sous les enceintes qui hurlent. Nous demandons poliment à changer de place, et elle nous explique que, étant seule à servir, elle préfère grouper les clients. Diantre ! serions-nous des moutons ? Après une seconde tentative de négociation, et avec une tête ayant doublé de volume pour cause de musique assourdissante, mon épouse et moi quittons le restaurant.
Heureusement, à Paris, il y a toujours d'autres restaurants à proximité. C'est ainsi que nous avons atterri au Vita In (11, rue d'Odessa), un sympathique bar à bubble tea qui fait également restaurant.
Le contraste avec le lieu que nous avions fui était saisissant. Le Vita In est lumineux, calme, et les tables ne sont pas trop proches les unes des autres. La couleur de l'éclairage varie lentement sur toute une gamme de couleurs, et les sièges sont très confortables et originaux (!). Contrairement aux cantines chinoises de base, les murs sont assez dépouillés, propres, et avec de petites alcôves contenant des plantes. Il y a également des tentures grises à certains murs. Bref, c'était assez reposant et surtout très, très bienvenu après l'épreuve du restaurant cubain.
Le menu propose des spécialités issues de plusieurs régions chinoises, avec y compris quelques incursions au Japon, mais l'ensemble reste relativement authentique. Disons que par ce côté fusion et moderne, ça fait plus hongkongais ou taïwanais que chinois de Chine...
Nous avons commandé un peu de tout. Mon épouse a pris deux paniers de vapeurs et du riz cantonais. Les vapeurs, sans être du niveau de celles de Noodle King, n'étaient pas mauvaises, le riz cantonais n'était pas trop salé. J'ai pris une grosse soupe de nouilles aux légumes qui était une surprise de légèreté et de variété dans les légumes. Le tout est servi sur de sympathiques petits plateaux en bois individuels.
En général je ne prends pas de dessert dans les restaurants asiatiques, mais, emporté par l'occasion festive ainsi que par le côté « fusion » de l'établissement, j'ai commandé un tiramisù au thé vert. Eh bien il était époustouflant.
Nous avons également choisi deux bubble teas parmi un vaste choix. Au final, une soirée qui avait mal commencé s'est très bien terminée !
Edit 14/11/2016 : Je suis récemment repassé devant le 11 rue d'Odessa. Hélas, Vita In avait disparu, remplacé par un traiteur asiatique tout venant.
Heureusement, à Paris, il y a toujours d'autres restaurants à proximité. C'est ainsi que nous avons atterri au Vita In (11, rue d'Odessa), un sympathique bar à bubble tea qui fait également restaurant.
Le contraste avec le lieu que nous avions fui était saisissant. Le Vita In est lumineux, calme, et les tables ne sont pas trop proches les unes des autres. La couleur de l'éclairage varie lentement sur toute une gamme de couleurs, et les sièges sont très confortables et originaux (!). Contrairement aux cantines chinoises de base, les murs sont assez dépouillés, propres, et avec de petites alcôves contenant des plantes. Il y a également des tentures grises à certains murs. Bref, c'était assez reposant et surtout très, très bienvenu après l'épreuve du restaurant cubain.
Le menu propose des spécialités issues de plusieurs régions chinoises, avec y compris quelques incursions au Japon, mais l'ensemble reste relativement authentique. Disons que par ce côté fusion et moderne, ça fait plus hongkongais ou taïwanais que chinois de Chine...
Nous avons commandé un peu de tout. Mon épouse a pris deux paniers de vapeurs et du riz cantonais. Les vapeurs, sans être du niveau de celles de Noodle King, n'étaient pas mauvaises, le riz cantonais n'était pas trop salé. J'ai pris une grosse soupe de nouilles aux légumes qui était une surprise de légèreté et de variété dans les légumes. Le tout est servi sur de sympathiques petits plateaux en bois individuels.
En général je ne prends pas de dessert dans les restaurants asiatiques, mais, emporté par l'occasion festive ainsi que par le côté « fusion » de l'établissement, j'ai commandé un tiramisù au thé vert. Eh bien il était époustouflant.
Nous avons également choisi deux bubble teas parmi un vaste choix. Au final, une soirée qui avait mal commencé s'est très bien terminée !
Edit 14/11/2016 : Je suis récemment repassé devant le 11 rue d'Odessa. Hélas, Vita In avait disparu, remplacé par un traiteur asiatique tout venant.
15 February 2013
Pays Paradis (retour)
J'ai déjà évoqué le restaurant sichuanais Pays Paradis (天府樂園, 88, rue de Provence). Ils ne font plus les menus du midi. La carte est plus courte mais mieux présentée et bilingue. La salle a été rénovée ; elle est désormais tout-à-fait en adéquation avec le quartier !
07 February 2013
Délices du Shāndōng
Les Délices du Shāndōng (88, boulevard de l’Hôpital) ont commencé il y a une dizaine d’années en tant que petit traiteur chinois comme il y en a tant : un banc/vitrine avec les plats en exposition ; on commande, c’est réchauffé au micro-ondes et on s’assoit pour manger. D’ailleurs l’enseigne, dehors, dit encore « Traiteur Shan Dong » en grosses lettres.
Pourtant ça a bien changé ! Les Délices sont désormais un petit restaurant (le nom chinois, 山東小館, signifie d’ailleurs « restaurant familial Shāndōng ») spécialisé, comme son nom l’indique, dans la cuisine du Shāndōng, une province maritime du nord-est de la Chine.
La cuisine chinoise est souvent associée, dans l’esprit des Français, à des plats comme les nems ou le poulet aux noix de cajou, qui sont en fait des plats vietnamiens ou sino-vietnamiens. Les Français ont donc tout intérêt à découvrir la cuisine du nord-est de la Chine et ses spécialités délicates.
En entrée j’ai pris des aubergines à l’ail froides absolument parfaites puis — avec ce froid — une énorme soupe bouillante aux légumes. J’ai vu circuler des raviolis incroyables sur les tables voisines... il faudra que je revienne ! Pour les amateurs, il y a également la possibilité de goûter à un choix de bières chinoises plus vaste que dans les établissements habituels — c'est dans le nord-est de la Chine que les Allemands ont installé les premières brasseries chinoises au début du XXe siècle.
Le décor est moyen, et les tables n’ont pas de nappes, mais les murs sont décorés de calligraphies chinoises et de photos du nord-est de la Chine. Signe qui ne trompe pas, la plupart des clients sont chinois. Le prix est peut-être un peu élevé vu le décor (j’ai déjeuné pour 13 €), mais c’est vraiment très bon. Après, ce n’est pas le genre d’endroit où il faut inviter une copine...
Edit: J’y suis retourné avec des amis. À plusieurs, l’avantage est que l’on peut déjeuner comme les Chinois : d’énormes plats à partager. Nous avons pris une trentaine de raviolis aux légumes (sublimes !) et deux immenses soupes. Ces dernières sont posées au milieu de la table et chacun se sert à sa convenance dans le petit bol placé devant lui.
Pourtant ça a bien changé ! Les Délices sont désormais un petit restaurant (le nom chinois, 山東小館, signifie d’ailleurs « restaurant familial Shāndōng ») spécialisé, comme son nom l’indique, dans la cuisine du Shāndōng, une province maritime du nord-est de la Chine.
La cuisine chinoise est souvent associée, dans l’esprit des Français, à des plats comme les nems ou le poulet aux noix de cajou, qui sont en fait des plats vietnamiens ou sino-vietnamiens. Les Français ont donc tout intérêt à découvrir la cuisine du nord-est de la Chine et ses spécialités délicates.
En entrée j’ai pris des aubergines à l’ail froides absolument parfaites puis — avec ce froid — une énorme soupe bouillante aux légumes. J’ai vu circuler des raviolis incroyables sur les tables voisines... il faudra que je revienne ! Pour les amateurs, il y a également la possibilité de goûter à un choix de bières chinoises plus vaste que dans les établissements habituels — c'est dans le nord-est de la Chine que les Allemands ont installé les premières brasseries chinoises au début du XXe siècle.
Le décor est moyen, et les tables n’ont pas de nappes, mais les murs sont décorés de calligraphies chinoises et de photos du nord-est de la Chine. Signe qui ne trompe pas, la plupart des clients sont chinois. Le prix est peut-être un peu élevé vu le décor (j’ai déjeuné pour 13 €), mais c’est vraiment très bon. Après, ce n’est pas le genre d’endroit où il faut inviter une copine...
Edit: J’y suis retourné avec des amis. À plusieurs, l’avantage est que l’on peut déjeuner comme les Chinois : d’énormes plats à partager. Nous avons pris une trentaine de raviolis aux légumes (sublimes !) et deux immenses soupes. Ces dernières sont posées au milieu de la table et chacun se sert à sa convenance dans le petit bol placé devant lui.
25 January 2013
Odori
Odori (18, rue Letellier) est un bon restaurant coréen situé au cœur du quartier des épiceries et des restaurants coréens. Le décor est recherché (j'adore les reproductions de cartes Hwatu [화투] aux murs), les tables ont de vraies nappes, et la vaisselle est jolie.
Les mets proposés couvrent l'ensemble de ce qui généralement proposé dans les restaurants coréens de Paris et sont plutôt bons. Il y a des menus du midi en semaine de 10 € (plat seul) à 15,50 € (entrée, plat, thé).
Les tables ne sont pas trop proches les unes des autres et il n'y a pas trop d'odeur non plus.
Cependant Odori ne m'a pas enthousiasmé : je trouve Bong tout aussi bon, certes moins agréable comme endroit, mais en moyenne au moins 2 € moins cher par personne. À voir si, pour vous, le décor plus typiquement coréen et un peu plus lumineux justifie l'écart de prix.
Edit 08/02/2018 – Odori (오도리) est toujours là et est toujours un des restaurants coréens de référence de la capitale. Désormais les menus du midi sont à 13€ et 15€, avec entrée, plat et boisson (le menu à 15€ permettant davantage de choix). Les portions sont copieuses et les banchan bien bons. J'ai à nouveau été peu enthousiasmé par mon dolsot bibimbap ; j'ai trouvé le riz « trop cuit » (même si je ne sais pas si ce terme à un sens pour du dolsot bibimbap vu la température du plat), et je continue à préférer le restaurant Bong.
Les mets proposés couvrent l'ensemble de ce qui généralement proposé dans les restaurants coréens de Paris et sont plutôt bons. Il y a des menus du midi en semaine de 10 € (plat seul) à 15,50 € (entrée, plat, thé).
Les tables ne sont pas trop proches les unes des autres et il n'y a pas trop d'odeur non plus.
Cependant Odori ne m'a pas enthousiasmé : je trouve Bong tout aussi bon, certes moins agréable comme endroit, mais en moyenne au moins 2 € moins cher par personne. À voir si, pour vous, le décor plus typiquement coréen et un peu plus lumineux justifie l'écart de prix.
Edit 08/02/2018 – Odori (오도리) est toujours là et est toujours un des restaurants coréens de référence de la capitale. Désormais les menus du midi sont à 13€ et 15€, avec entrée, plat et boisson (le menu à 15€ permettant davantage de choix). Les portions sont copieuses et les banchan bien bons. J'ai à nouveau été peu enthousiasmé par mon dolsot bibimbap ; j'ai trouvé le riz « trop cuit » (même si je ne sais pas si ce terme à un sens pour du dolsot bibimbap vu la température du plat), et je continue à préférer le restaurant Bong.
21 January 2013
Thés de Chine
Thés de Chine (20, boulevard Saint-Germain) est à la fois une boutique de thés proposant des grands crus de Chine, et des accessoires pour déguster le thé, et un petit salon de thé — au sens chinois du terme, c'est-à-dire qu'on y déjeune ou qu'on y grignote des vapeurs tout en buvant son thé.
À noter que le nom chinois de la boutique est 龍門茶莊, ce qui signifie "la maison de thé de la porte du dragon". 龍門香 est également le nom d'un thé vert parfumé proposé par Thés de Chine.
La partie restauration de Thés de Chine est très agréable, avec un cadre extrêment reposant et de belles calligraphies aux murs.
La carte, outre une sélection de thés très satisfaisante, propose des petits plats (salés) légers à déguster avec son thé, comme expliqué ci-dessus. Le seul petit hic, ce sont les prix, plutôt élevés au vu de la taille des portions. J'ai pris un « thé du midi végétarien », censé donc jouer le rôle de déjeuner complet, et en gros à 16/17 heures j'avais faim. J'ai reçu, avec mon thé, en tout et pour tout sept vapeurs, et j'en ai eu pour 11,80 €.
Alors, c'est sûr, les vapeurs étaient très fines, à mille lieues des habituelles vapeurs surgelées des cantines asiatiques de la capitale, et s'accordaient à merveille avec le thé vert parfumé (justement du 龍門香) que j'avais choisi. Toute l'après-midi, la saveur suave du mélange m'est restée dans la bouche.
Un endroit à conseiller pour les gourmets pas gourmands, donc !
À noter que le nom chinois de la boutique est 龍門茶莊, ce qui signifie "la maison de thé de la porte du dragon". 龍門香 est également le nom d'un thé vert parfumé proposé par Thés de Chine.
La partie restauration de Thés de Chine est très agréable, avec un cadre extrêment reposant et de belles calligraphies aux murs.
un décor apaisant |
La carte, outre une sélection de thés très satisfaisante, propose des petits plats (salés) légers à déguster avec son thé, comme expliqué ci-dessus. Le seul petit hic, ce sont les prix, plutôt élevés au vu de la taille des portions. J'ai pris un « thé du midi végétarien », censé donc jouer le rôle de déjeuner complet, et en gros à 16/17 heures j'avais faim. J'ai reçu, avec mon thé, en tout et pour tout sept vapeurs, et j'en ai eu pour 11,80 €.
une belle vaisselle |
Alors, c'est sûr, les vapeurs étaient très fines, à mille lieues des habituelles vapeurs surgelées des cantines asiatiques de la capitale, et s'accordaient à merveille avec le thé vert parfumé (justement du 龍門香) que j'avais choisi. Toute l'après-midi, la saveur suave du mélange m'est restée dans la bouche.
Un endroit à conseiller pour les gourmets pas gourmands, donc !
11 January 2013
Minh Đuc
Le restaurant Minh Đuc (8, rue de la Montagne Sainte Geneviève) est un « rescapé » de la grande époque, dans les années 70 du siècle dernier, où le quartier autour la place Maubert était le Little Sàigòn de Paris. Cette époque est révolue, le quartier vietnamien est devenu bobo-chic ou attrape-touriste, et les anciennes épiceries vietnamiennes sont devenues nippo-coréennes...
Malheureusement, le restaurant Minh Đuc semble être bien resté dans les années 70. L'enseigne n'a pas dû être changée depuis cette époque-là, ni les tables, ni la déco intérieure. La carte présente des plats typiquement vietnamiens, avec un accent particulier sur les plats à base viande grillée.
Vu le froid, j'ai pris une soupe saïgonnaise, à 9€50, qui s'est révélée ni meilleure ni moins bonne que dans les gargotes vietnamiennes du XIIIe ou de Belleville. J'en ai profité pour jeter un œil à l'ensemble de la carte, qui m'a pau plutôt chère. Le menu du midi, par exemple, était à 16€50 !!!
Malheureusement, le restaurant Minh Đuc semble être bien resté dans les années 70. L'enseigne n'a pas dû être changée depuis cette époque-là, ni les tables, ni la déco intérieure. La carte présente des plats typiquement vietnamiens, avec un accent particulier sur les plats à base viande grillée.
Vu le froid, j'ai pris une soupe saïgonnaise, à 9€50, qui s'est révélée ni meilleure ni moins bonne que dans les gargotes vietnamiennes du XIIIe ou de Belleville. J'en ai profité pour jeter un œil à l'ensemble de la carte, qui m'a pau plutôt chère. Le menu du midi, par exemple, était à 16€50 !!!
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