En fait Robert van Gulik n'a pas inventé le personnage du juge Dí. Il existe un roman en báihuà de l'epoque Míng, le Dígōng'àn, rempli d'anachronismes, qui raconte trois enquêtes attribuées à ce personnage historique. Je lis sur la Wikipedia en langue anglaise qu'en fait les anachronismes qui apparaissent dans les romans de van Gulik sont volontaires, le but étant de restituer l'atmosphère du Dígōng'àn, que van Gulik avait lui-même traduit en anglais en 1949 — c'est d'ailleurs ce travail de traduction qui lui donna l'idée de son cycle de romans policiers.
Naïf que je suis... Un sinologue de génie comme van Gulik n'aurait jamais commis tous ces anachronismes volontairement...
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