10 January 2012

Blue Elephant

En général, nous évitons de réveillonner au restaurant ; nous préférons rester à la maison et nous concocter de bons petits plats en profitant des congés de fin d'année pour cuisiner des plats un peu plus élaborés que d'habitude.

Seulement cette année de congés il n'y eut point : le Nouvel An tombait un dimanche !

Lorsque nous habitions rue de la Roquette (il y a de cela une dizaine d'années), le restaurant thaïlandais Blue Elephant (45, rue de la Roquette) était un peu notre restaurant de prédilection pour les grandes occasions : anniversaires de mariage, annonce de la naissance des enfants aux parents... Ensuite nous avons malheureusement quitté le quartier et nous n'y sommes plus retournés.

Peut-être est-ce par nostalgie, en tout cas mon épouse a réservé au Blue Elephant pour le réveillon du Nouvel An 2011-2012. Comme ça faisait bien dix ans que nous n'y étions pas retournés, je me suis mis à lire quelques critiques sur internet pour avoir une idée de l'évolution du restaurant. Il y avait pas mal de critiques négatives tournant autour du thème du restaurant qui « se repose sur ses lauriers » et qui, en gros, ne valait plus sa réputation passée.

C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai abordé ce dîner du Nouvel An au Blue Elephant ! Du côté de l'accueil, c'était toujours aussi bien que dans nos souvenirs. Au niveau du décor, également : il y avait toujours la petite cascade, les fleurs, les légumes artistement découpés, les structures de bois rappelant un village thaï...

Et le dîner fur un émerveillement de saveurs ! Les entrées étaient délicieuses — mais pas exceptionnelles comparées à celles qu'on trouve dans les autres bons restaurants thaïlandais de la capitale. Mais les plats ! Fantastiques ! Et ne ressemblant à aucun plat déjà goûté ailleurs (en tout cas pour nous qui explorons les cuisines asiatiques en restant à Paris).
Entre autres plats, nous en avons retenus deux qui nous ont vraiment marqués : du charbonnier (poisson blanc très fin) avec une sauce de tiges de lotus, légume que je n'avais encore jamais essayé, et du curry de dinde au jaquier, fruit que je connaissais préparé en achar mais pas en sauce.

Conclusion : nous avons été aussi comblés que lorsque nous habitions rue de la Roquette. Reste à savoir si l'émerveillement était dû à un effort spécial correspondant au dîner du Nouvel An, ou si la cuisine est vraiment restée aussi bonne qu'à l'époque où tout le monde s'accordait à dire que le Blue Elephant était le meilleur restaurant thaïlandais de Paris.

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