Le neuvième arrondissement se confirme comme étant la nouvelle Mecque de la bonne cuisine chinoise. Ce n'est pourtant pas un quartier traditionnellement « chinois » de notre capitale.
Mais voilà, les Grands Magasins sont dans le IXe, et les touristes chinois viennent à Paris surtout pour acheter, vite et cher. Et les courses, ça donne faim... Du coup, toutes les rues perpendiculaires au boulevard Haussmann, et au-delà, sont en train de se remplir d'excellents restaurants chinois.
Carnet de bord (11, rue de Budapest) est le dernier que j'ai découvert. Le restaurant est spécialisé dans la cuisine gastronomique sichuanaise, avec de nombreux plats très élaborés à plus de 30 €, et avec le décor qui va bien : harmonie des couleurs, matériaux nobles, déco murale, nappes en tissu, serveur habillé en noir et blanc, jolie vaisselle (cf. photo)...
Heureusement, il n'y a pas que des plats chers. Outre les divers menus du midi à 11,50 €, il y a aussi quelques plats classiques moins chers. J'ai moi-même pris une soupe de vermicelles à 7,80 € qui m'a bien calé — et bien explosé les papilles, car c'était une vraie soupe sichuanaise !
Un conseil : demandez le niveau de piquant du plat avant de commander !
NB
Le nom du restaurant est vraiment bizarre... Je me demande s'ils n'ont pas encore gardé le nom du restaurant précédent. Le nom chinois du restaurant est 小四川酒家, ce qui signifie « petit restaurant sichuanais » !
23 May 2013
16 May 2013
Tchin Chine
Tchin Chine (44, rue Beaunier) accumule les caractéristiques typiques du restaurant chinois qui vient d'ouvrir : on devine encore aisément l'ancienne enseigne (« restaurant Oscar ») derrière la nouvelle, composée de feuilles A4 scotchées (!!!), et la carte est un mélange improbable de plats attendus par les Français (nems, gyoza, perles de coco...) et de véritables plats du nord de la Chine : salade de pommes de terre froides, salade de méduse, et spécialités à base de blé, soupes de nouilles ou nouilles sautées. Les nouilles sont faites et étirées maison. C'est bien évidemment ce dernier type de plats que nous avons commandé pour notre repas, arrosé de thé vert.
Le décor, spartiate, m'a immédiatement fait penser à Ji Bai He, mais les jiǎozi étaient moins bons. La salade de pommes de terre froides, elle, était parfaite dans son équilibre entre l'aigre-doux et le piquant, et les soupes étaient solides et copieuses mais pas meilleures que chez d'autres restaurants de spécialités du nord de la Chine.
Dans l'ensemble une petite cantine sympathique mais qui ne vaut le déplacement que si on est déjà près du XIVe.
Le décor, spartiate, m'a immédiatement fait penser à Ji Bai He, mais les jiǎozi étaient moins bons. La salade de pommes de terre froides, elle, était parfaite dans son équilibre entre l'aigre-doux et le piquant, et les soupes étaient solides et copieuses mais pas meilleures que chez d'autres restaurants de spécialités du nord de la Chine.
Dans l'ensemble une petite cantine sympathique mais qui ne vaut le déplacement que si on est déjà près du XIVe.
12 May 2013
Fusion
Je m'étais déjà plaint du manque de bons restaurants asiatiques à Boulogne Billancourt. Le restaurant Fusion (54, avenue Pierre Lefaucheux), qui se présente étrangement comme « restaurant franco-asiatique », ne va pas fondamentalement remettre en cause cet avis.
Le décor intérieur est soigné, avec des couleurs calmes, et des tables assez éloignées les unes des autres. Le style se veut plutôt japonais et thaï, avec de l'épure et une immense tête de bouddha au fond de la salle. Les toilettes sont propres.
La carte propose en effet principalement de la cuisine japonaise et de la cuisine thaïlandaise, avec de sympathiques formules bentō que nous avons essayées. Le bentō japonais, aussi joliment préparé soit-il, est du niveau des faux restaurants japonais parisiens... Passons. Le bentō thaïlandais est un peu plus convaincant et a l'avantage de proposer une palette bien plus variée.
En conclusion :
1) Vous êtes attiré par une cuisine génuine, peu vous importent la présentation et le décor, seul le goût a de l'importance, et dans ce cas, Fusion ne présente guère d'intérêt pour vous.
2) Vous aimez passer un bon moment en famille, ou avec des amis, dans un décor sympathique, tout en mangeant un repas raisonnablement bon et copieux ; dans ce second cas, Fusion pourrait vous intéresser.
Le décor intérieur est soigné, avec des couleurs calmes, et des tables assez éloignées les unes des autres. Le style se veut plutôt japonais et thaï, avec de l'épure et une immense tête de bouddha au fond de la salle. Les toilettes sont propres.
La carte propose en effet principalement de la cuisine japonaise et de la cuisine thaïlandaise, avec de sympathiques formules bentō que nous avons essayées. Le bentō japonais, aussi joliment préparé soit-il, est du niveau des faux restaurants japonais parisiens... Passons. Le bentō thaïlandais est un peu plus convaincant et a l'avantage de proposer une palette bien plus variée.
En conclusion :
1) Vous êtes attiré par une cuisine génuine, peu vous importent la présentation et le décor, seul le goût a de l'importance, et dans ce cas, Fusion ne présente guère d'intérêt pour vous.
2) Vous aimez passer un bon moment en famille, ou avec des amis, dans un décor sympathique, tout en mangeant un repas raisonnablement bon et copieux ; dans ce second cas, Fusion pourrait vous intéresser.
Paris
Le restaurant Paris (15, avenue de Choisy), au pied des tours du XIIIe, est une de ces cantines sans surprise, ni dans le bon, ni dans le mauvais sens du terme : on y trouve les valeurs sûres de la cuisine des immigrés indochinois, principalement des soupes très généreuses servies avec des pousses de soja et des quartiers de citron à part, et des boissons très sucrées à la limite du dessert à boire.
Parfait pour les grosses faims.
Parfait pour les grosses faims.
07 May 2013
Tonkatsu-Tombo
Il y a deux types de restaurants japonais : les vrais et les faux. Et, malheureusement, environ 90% des restaurants japonais de Paris sont des faux, tenus par des Chinois qui ont changé d'enseigne à l'époque des reportages sur le manque d'hygiène des restaurants chinois qui avaient fait fuir leurs clients.
Restent les vrais restaurants japonais. Hélas, les gammes de prix de ces derniers n'ont rien à voir avec les autres (cf. Shiki). Par chance, il existe quelques rares restaurants japonais proposant une cuisine simple de type street food qui restent tout-à-fait abordables (cf. Higuma). Tonkatsu-Tombo (とんかつ とんぼ, 14, rue de l'Arrivée) appartient à cette dernière catégorie. Les plats sont majoritairement des bons gros don japonais, servis soit seuls, soit avec quelques accompagnements. Par rapport à d'autres restaurants de ce type que j'ai essayés, il y a quelques spécialités plus originales comme une soupe avec une sorte de mousse de farine.
Et les portions sont grosses :)
Restent les vrais restaurants japonais. Hélas, les gammes de prix de ces derniers n'ont rien à voir avec les autres (cf. Shiki). Par chance, il existe quelques rares restaurants japonais proposant une cuisine simple de type street food qui restent tout-à-fait abordables (cf. Higuma). Tonkatsu-Tombo (とんかつ とんぼ, 14, rue de l'Arrivée) appartient à cette dernière catégorie. Les plats sont majoritairement des bons gros don japonais, servis soit seuls, soit avec quelques accompagnements. Par rapport à d'autres restaurants de ce type que j'ai essayés, il y a quelques spécialités plus originales comme une soupe avec une sorte de mousse de farine.
Et les portions sont grosses :)
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