Après une première tentative peu concluante (cf. ma chronique précédente) je m'étais promis de retourner au restaurant végétalien Green Garden (20, rue Nationale) pour un second essai.
Le restaurant m'a semblé plus propret et mieux rangé que la fois précédente (il y a deux ans et demi), et à la place de la propagande de la secte Thanh Hải, le grand téléviseur au fond de la salle passait CCTV4.
Les clients étaient principalement des Européens en quête de cuisine végétalienne, avec une table de papys chinois au fond. Il y a un menu du midi à 11 € avec entrée, plat + riz et dessert mais, comme toujours, j'ai préféré choisir à la carte.
J'ai pris une excellente marmite au tofu, à la « fausse viande » (une sorte de pâte à base de protéines utilisée dans les plats végétaliens chinois) et aux champignons avec du riz, avec une sauce bien dense et bien piquante.
Un bien meilleur repas que la fois précédente, donc, et qui en appellera sans doute un troisième...
Edit 2/2/2016 : Le restaurant Green Garden a fermé.
13 February 2014
11 February 2014
Impérial Choisy
Impérial Choisy (32, avenue de Choisy) est un restaurant de spécialités cantonaises du XIIIe arrondissement de Paris très très fréquenté.
Je m'y suis rendu récemment et c'est du grand classique, avec notamment les grosses soupes bien fumantes et bien remplies -- c'est bien agréable en hiver. Autrement il y a toute la gamme des plats en sauce + riz, et j'ai également aperçu dans la carte quelques spécialités sino-vietnamiennes.
En revanche au niveau des surprises il y avait des desserts. Moi qui n'en prends jamais dans les restaurants asiatiques, je me suis laissé tenter par une sorte d'entremets qui rappelait fortement un flan sauf que c'était fait avec du lait de soja à la place du lait de vache, et que le nappage était un mélange caramel/gingembre. Excellent !
En conclusion : du solide, du classique, et même des desserts pur ceux qui ne peuvent pas s'en passer en fin de repas.
Je m'y suis rendu récemment et c'est du grand classique, avec notamment les grosses soupes bien fumantes et bien remplies -- c'est bien agréable en hiver. Autrement il y a toute la gamme des plats en sauce + riz, et j'ai également aperçu dans la carte quelques spécialités sino-vietnamiennes.
En revanche au niveau des surprises il y avait des desserts. Moi qui n'en prends jamais dans les restaurants asiatiques, je me suis laissé tenter par une sorte d'entremets qui rappelait fortement un flan sauf que c'était fait avec du lait de soja à la place du lait de vache, et que le nappage était un mélange caramel/gingembre. Excellent !
En conclusion : du solide, du classique, et même des desserts pur ceux qui ne peuvent pas s'en passer en fin de repas.
04 February 2014
Chine Masséna
Dans les années 90, j'habitais à Ménilmontant et j'allais souvent, le week-end, me remplir la panse pour pas cher dans les immenses cantines chinoises ou vietnamiennes de Belleville. Ensuite, dans les années 2000, j'ai brièvement travaillé dans le quartier chinois de la rue de Torcy, dans le XVIIIe arrondissement, près des voies ferrées de la Gare de l'Est. Là aussi, j'allais tous les midis dans les cantines chinoises me goinfrer de grosses soupes avec des beignets chinois.
Passées ces périodes, je me suis plutôt mis à fréquenter les bons petits restaurants chinois plutôt que les grosses « usines ». C'est ça de s'embourgeoiser.
Eh bien, Chine Masséna (13, place de Vénétie / 96, boulevard Masséna), dans le XIIIe, est une énorme cantine chinoise qui m'a fait voyager dans le temps. J'y ai retrouvé mes souvenirs des années 90 et 2000 : les serveurs dans des costards étriqués absurdes, les énormes luminaires en plastiques, le bruit des conversations, les aquariums, les tableaux géants et multicolores... Il y a même un chariot à vapeurs comme il y avait chez Nioullaville (qui a dû fermer). Magique.
Chine Masséna se présente comme le restaurant teochew de la capitale. Du coup, je me suis dit qu'il fallait absolument que je goûte des spécialités teochew et j'ai commandé :
☛ des croissants teochew
☛ du riz teochew
Euh... le riz teochew c'était juste monstrueux en quantité, du coup je n'ai commandé rien d'autre :-(
Conclusions :
1) la cuisine teochew à première vue ce n'est pas très différent de la cuisine cantonaise
2) la prochaine fois, je n'irai pas tout seul...
Passées ces périodes, je me suis plutôt mis à fréquenter les bons petits restaurants chinois plutôt que les grosses « usines ». C'est ça de s'embourgeoiser.
Eh bien, Chine Masséna (13, place de Vénétie / 96, boulevard Masséna), dans le XIIIe, est une énorme cantine chinoise qui m'a fait voyager dans le temps. J'y ai retrouvé mes souvenirs des années 90 et 2000 : les serveurs dans des costards étriqués absurdes, les énormes luminaires en plastiques, le bruit des conversations, les aquariums, les tableaux géants et multicolores... Il y a même un chariot à vapeurs comme il y avait chez Nioullaville (qui a dû fermer). Magique.
Chine Masséna se présente comme le restaurant teochew de la capitale. Du coup, je me suis dit qu'il fallait absolument que je goûte des spécialités teochew et j'ai commandé :
☛ des croissants teochew
☛ du riz teochew
Euh... le riz teochew c'était juste monstrueux en quantité, du coup je n'ai commandé rien d'autre :-(
Conclusions :
1) la cuisine teochew à première vue ce n'est pas très différent de la cuisine cantonaise
2) la prochaine fois, je n'irai pas tout seul...
Chikoja
Chikoja (14, rue Sainte-Anne) est un restaurant prétendument nippo-coréen tenu par des Chinois. De même que son confrère Yi Ping que j'ai déjà chroniqué ici, il est spécialisé dans les rāmen géants pour l'heure du déjeuner. La différence est qu'ici les rāmen sont censés être « coréens » plutôt que « japonais ». Honnêtement, je n'ai pas trop vu la différence.
Le restaurant est propre, les serveuses sont jolies, les parts sont copieuses. Tout va bien. À partir de 10 €, il y a des menus rāmen + gyōza bien bien roboratifs.
Chikoja propose également des formules bentō qui semblent tout aussi roboratives que les formules rāmen.
Le restaurant est propre, les serveuses sont jolies, les parts sont copieuses. Tout va bien. À partir de 10 €, il y a des menus rāmen + gyōza bien bien roboratifs.
Chikoja propose également des formules bentō qui semblent tout aussi roboratives que les formules rāmen.
03 February 2014
Nakagawa
Ce n'est vraiment, mais alors vraiment pas mon genre, sur ce blog, de dire du bien des snacks asiatiques de Paris. La cuisine au micro-ondes, ce n'est pas exactement mon truc.
Mais là, pour une fois, des amis m'ont emmené dans un snack sympa : Nakagawa, au 3, rue Saint-Hubert, près du Père-Lachaise. L'endroit est séparé en deux grandes salles :
- la partie snack proprement dite au rez-de-chaussée
- la partie restau à l'étage.
Cette dernière partie propose les sempiternels menus brochettes, sushi, sashimi, etc. avec des codes lettres, à un tarif compris entre 15 et 20 euros. À noter la présence d'un menu végétarien, chose rarissime à Paris, et donc à signaler !
La partie snack est assez spartiate mais permet de bien voir le comptoir et de se relever pour re-commander un petit quelque chose si on a encore une petite faim ou une petite soif. Globalement, Nakagawa propose une base soba ou udon (grosses soupes japonaises) que l'on peut compléter à loisir — ici encore, il y a des choix végétariens —, avec des gyōza (raviolis japonais), des salades, etc.
J'ai pris des aubergines absolument délicieuses et fondantes, ainsi qu'une salade de rhizomes de lotus et de patates douces qui n'aurait pas déparé dans un restaurant coréen.
À noter : les bières japonaises Asahi ou Kirin, à un prix abordable. Parfait pour un samedi soir avec les copains :-)
Mais là, pour une fois, des amis m'ont emmené dans un snack sympa : Nakagawa, au 3, rue Saint-Hubert, près du Père-Lachaise. L'endroit est séparé en deux grandes salles :
- la partie snack proprement dite au rez-de-chaussée
- la partie restau à l'étage.
Cette dernière partie propose les sempiternels menus brochettes, sushi, sashimi, etc. avec des codes lettres, à un tarif compris entre 15 et 20 euros. À noter la présence d'un menu végétarien, chose rarissime à Paris, et donc à signaler !
La partie snack est assez spartiate mais permet de bien voir le comptoir et de se relever pour re-commander un petit quelque chose si on a encore une petite faim ou une petite soif. Globalement, Nakagawa propose une base soba ou udon (grosses soupes japonaises) que l'on peut compléter à loisir — ici encore, il y a des choix végétariens —, avec des gyōza (raviolis japonais), des salades, etc.
J'ai pris des aubergines absolument délicieuses et fondantes, ainsi qu'une salade de rhizomes de lotus et de patates douces qui n'aurait pas déparé dans un restaurant coréen.
À noter : les bières japonaises Asahi ou Kirin, à un prix abordable. Parfait pour un samedi soir avec les copains :-)
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