Jamais je ne l'aurais cru possible, et pourtant nous avons trouvé un sérieux rival à Ji Bai He, le « paradis » des raviolis chinois, que j'ai déjà critiqué (et encensé) ici même.
À l'Art du Ravioli (33, rue au Maire), même cuisine du nord de la Chine, mêmes raviolis maison absolument fantastiques, avec une pâte goûtue qui enferme une farce prête à exploser en bouche avec mille saveurs. Cependant, à la différence de Ji Bai He, ici on peut également commander quelques plats chauds, comme ces délicieuses aubergines au gingembre :
Bref, une adresse qui challenge sérieusement le primat de Ji Bai He dans le domaine du ravioli... nous sommes partagés en famille de savoir qui, de Ji Bai He ou de l'Art du Ravioli, mérite la première place du podium !
En tout cas la grand'mère qui prépare les ravioli, en vitrine, attire les passants :
Le plus drôle est que ce restaurant de spécialités du nord de la Chine se trouve en plein cœur du quartier Wēn de Paris.
05 October 2014
Élysées Bonheur
Je suis allé au cinéma sur les Champs, à la séance de 19h40. C'est un horaire pénible qui empêche de se faire un vrai bon dîner, que ce soit avant ou après la séance. Du coup je suis arrivé environ trois quarts d'heure avant le début de la séance et j'ai commencé à errer dans le 8me pour trouver un endroit où dîner correctement mais sans se ruiner.
Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire. Après vingt minutes d'errance, pendant lesquelles j'ai même failli me résigner à manger une « pizza » ou une « salade », voire un sandwich de chez Marks & Spencer, je suis tombé sur une galerie très seventies qui abritait une dizaine de restaurants.
Parmi ces restaurants, l'Élysées Bonheur (5, rue de Berri), un restaurant chinois qui m'a fait un petit effet madeleine de Proust, tant il m'évoquait les restaurants chinois où j'allais, petit, avec mes parents : les boiseries sombres, le grand aquarium, les sculptures en plastique... tout un univers kitsch qui signifiait pour moi « restau chinois ».
En tout cas, je m'attendais au pire et, finalement, le restaurant s'est avéré être un honnête restaurant cantonais, avec une formule rapide à 13€50 pour laquelle j'ai pu avoir une assiette d'aubergines avec du riz blanc et un dessert. Je me serais bien passé du dessert pour payer un peu moins cher la formule, mais c'est la vie.
Au final : un vrai plat, une nappe en tissu, un cadre calme, tout ça le soir sur les Champs pour 13€50 ; je ne vais pas me plaindre.
Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire. Après vingt minutes d'errance, pendant lesquelles j'ai même failli me résigner à manger une « pizza » ou une « salade », voire un sandwich de chez Marks & Spencer, je suis tombé sur une galerie très seventies qui abritait une dizaine de restaurants.
Parmi ces restaurants, l'Élysées Bonheur (5, rue de Berri), un restaurant chinois qui m'a fait un petit effet madeleine de Proust, tant il m'évoquait les restaurants chinois où j'allais, petit, avec mes parents : les boiseries sombres, le grand aquarium, les sculptures en plastique... tout un univers kitsch qui signifiait pour moi « restau chinois ».
En tout cas, je m'attendais au pire et, finalement, le restaurant s'est avéré être un honnête restaurant cantonais, avec une formule rapide à 13€50 pour laquelle j'ai pu avoir une assiette d'aubergines avec du riz blanc et un dessert. Je me serais bien passé du dessert pour payer un peu moins cher la formule, mais c'est la vie.
Aubergines farcies de crevettes + riz blanc |
Au final : un vrai plat, une nappe en tissu, un cadre calme, tout ça le soir sur les Champs pour 13€50 ; je ne vais pas me plaindre.
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