La petite mésaventure que je rapportais hier, finalement, c’est du petit bras à côté de la gigantesque opération de révisionnisme historique en cours vis-à-vis du rôle joué par l’Union soviétique pendant la seconde guerre mondiale.
J’ai reçu ce matin dans ma boîte aux lettres le dernier numéro du Monde diplomatique, et l’éditorial de Benoît Bréville traite justement de ce sujet douloureux (et scandaleux). Je vous laisse le lire, il est en accès libre ; je me permets juste d’en recopier le début :
Quiconque découvrirait la seconde guerre mondiale à l’aune de ses commémorations en 2023 n’y comprendrait pas grand-chose. Le 27 janvier, le directeur du Musée d’Auschwitz célébrait l’anniversaire de la libération du camp sans inviter ses libérateurs. La Russie a bien été évoquée lors du discours protocolaire, mais seulement pour comparer Auschwitz et la guerre en Ukraine.