C'est quand même fou. J'ai dû passer je ne sais combien de fois devant Artgens (14, avenue Émile-Zola) et je ne m'étais jamais rendu compte qu'il s'agissait d'un restaurant coréen.
Il faut dire que, loin des décors de type « restaurant asiatique » qui attirent habituellement l'attention du passant, Artgens présente une déco et un cadre qui le rapprocheraient davantage d'un magasin de fleurs ou de déco !
Bref, par chance j'ai fait davantage attention que d'habitude, ce midi, et je me suis rendu compte que c'était un restaurant coréen, plus précisément spécialisé dans le bibimbap. Le concept est d'ailleurs assez simple ; il n'y a pas de serveur ou de serveuse venant chercher votre commande à la table : vous entrez, vous dites quelle sorte de bibimbap vous souhaitez et si vous souhaitez une entrée ou pas, vous vous servez en boisson, et vous allez vous asseoir. Peu de temps après, une sorte de « box » en carton arrive avec votre plat. La pâte pimentée et les baguettes sont déjà sur la table.
Toute cela est très bon et très sympathique... Mais le désavantage de la box, c'est que la nourriture refroidit assez vite, et moi je suis un fanatique de la nourriture bien chaude.
Au final, mention bien pour l'accueil très sympathique, pour le décor, et pour le contenu de l'assiette. Mention assez bien pour la température du plat lui-même...
02 December 2016
22 November 2016
Go High · Rive Gauche
Ça faisait des mois que, assis dans le bus 62, il m'arrivait de passer et de repasser devant le restaurant chinois Go High · Rive Gauche (57, rue de Vouillé), situé près du pont du chemin de fer qui sépare le XVe du XIVe.
Et de baver sur les photos et les écritures de la vitrine ventant leur fondue chinoise.
Aujourd'hui je me trouvais par hasard dans le quartier et j'en ai bien entendu profité pour aller y déjeuner. Le restaurant est petit mais bien agencé, avec une déco pimpante et bien sympathique (les baguettes, par exemple, ressemblent à des allumettes géantes). Go High · Rive Gauche propose une douzaine de fondues chinoises différentes, mais à environ 25 € la portion. Ne souhaitant pas dépenser autant pour un simple repas du midi, j'ai demandé la carte. Et là, le choc— en-dehors des fondues, aucun plat chinois : la carte ne propose que des plats « asiatiques », à savoir de type coréen ou japonais.
Qu'à cela ne tienne, j'ai pris un menu entrée-plat à 11,80 € avec du kimtchi en « entrée » suivi d'un katsudon.
Le kimtchi était correct mais bon... ce n'est pas une entrée, normalement c'est un accompagnement de plat (et c'est d'ailleurs ainsi que je l'ai mangé), et le katsudon était vraiment, vraiment trop salé.
Au final, une énorme déception.
Et de baver sur les photos et les écritures de la vitrine ventant leur fondue chinoise.
Aujourd'hui je me trouvais par hasard dans le quartier et j'en ai bien entendu profité pour aller y déjeuner. Le restaurant est petit mais bien agencé, avec une déco pimpante et bien sympathique (les baguettes, par exemple, ressemblent à des allumettes géantes). Go High · Rive Gauche propose une douzaine de fondues chinoises différentes, mais à environ 25 € la portion. Ne souhaitant pas dépenser autant pour un simple repas du midi, j'ai demandé la carte. Et là, le choc— en-dehors des fondues, aucun plat chinois : la carte ne propose que des plats « asiatiques », à savoir de type coréen ou japonais.
Qu'à cela ne tienne, j'ai pris un menu entrée-plat à 11,80 € avec du kimtchi en « entrée » suivi d'un katsudon.
Le kimtchi était correct mais bon... ce n'est pas une entrée, normalement c'est un accompagnement de plat (et c'est d'ailleurs ainsi que je l'ai mangé), et le katsudon était vraiment, vraiment trop salé.
Au final, une énorme déception.
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22 June 2016
Restaurant Tophô
Les lecteurs fidèles de ce blog le savent bien, la rue de Budapest est pour moi l'une des Mecques de la gastronomie chinoise à Paris. Dans cette fameuse rue, on a le choix et l'embarras entre au moins quatre ou cinq très bons restaurants chinois.
Récemment, au 2 rue de Budapest, il s'est ouvert un très joli « restaurant vietnamien et thaïlandais » du nom de Restaurant Tophô. Mes lecteurs fidèles (toujours eux) savent que je me méfie comme la peste de ce genre de combinaisons improbables mais comme le lieu est fort avenant nous nous sommes laissé tenter.
Bien que le restaurant se proclamât « vietnamien et thaïlandais », il y avait tout autant de spécialités chinoises sur la carte. Mon épouse a pris une soupe vietnamienne aux nouilles et aux raviolis ; personnellement j'ai préféré prendre deux plats chinois, des travers à la sauce de haricots noirs et (pour ne pas changer) des aubergines en sauce yúxiāng. J'ai remarqué que la dame qui prenait notre commande écrivait en chinois sur son calepin.
Verdict : la soupe vietnamienne de mon épouse était bof bof (un peu comme celle de Đồng Phát), alors que mes plats étaient absolument excellents. Conclusion : oubliez ce que proclame le restaurant et commandez des plats chinois !
Récemment, au 2 rue de Budapest, il s'est ouvert un très joli « restaurant vietnamien et thaïlandais » du nom de Restaurant Tophô. Mes lecteurs fidèles (toujours eux) savent que je me méfie comme la peste de ce genre de combinaisons improbables mais comme le lieu est fort avenant nous nous sommes laissé tenter.
Y a pas, c'est très joli. |
Bien que le restaurant se proclamât « vietnamien et thaïlandais », il y avait tout autant de spécialités chinoises sur la carte. Mon épouse a pris une soupe vietnamienne aux nouilles et aux raviolis ; personnellement j'ai préféré prendre deux plats chinois, des travers à la sauce de haricots noirs et (pour ne pas changer) des aubergines en sauce yúxiāng. J'ai remarqué que la dame qui prenait notre commande écrivait en chinois sur son calepin.
soupe aux nouilles et aux raviolis |
aubergines en sauce yúxiāng et riz nature |
Verdict : la soupe vietnamienne de mon épouse était bof bof (un peu comme celle de Đồng Phát), alors que mes plats étaient absolument excellents. Conclusion : oubliez ce que proclame le restaurant et commandez des plats chinois !
Kitchen Story
Kitchen Story (15, rue au Maire) est un petit restaurant de spécialités de la cuisine de Wēnzhōu, la région du sud-est de la Chine d'où proviennent la plupart des Chinois du 3ème arrondissement de Paris. La cuisine de Wēnzhōu est connue pour être délicate ; elle évite le piquant, les épices, et les associations de goûts trop fortes.
C'est peut-être pour cela que mon fils et moi avons été déçus, alors que ma fille a beaucoup aimé. Voilà, à vous de trancher...
C'est peut-être pour cela que mon fils et moi avons été déçus, alors que ma fille a beaucoup aimé. Voilà, à vous de trancher...
les aubergines ont fait l'unanimité... |
19 May 2016
Hakka Home (客家私房菜)
Encore un excellent restaurant chinois découvert grâce à l'inlassable travail d'Adrien, GO du groupe « Meetup » consacré aux restaurants chinois de Paris !
L'annonce m'avait pourtant laissé sceptique, puisqu'elle mentionnait un restaurant de cuisine « hakka/cantonaise », et que je n'aime pas tellement la cuisine cantonaise. Mais comme, en revanche, je ne connaissais absolument pas la cuisine hakka (ou kèjiā), je me suis laissé tenter. Et j'ai bien fait !
Hakka Home (3, rue Voltaire) ne me laissera pas de souvenirs impérissables à cause de sa déco, mais m'en laissera certainement grâce à sa cuisine... Nous avons commencé par une excellente salade de pommes de terre crues râpées, et ensuite les plats se sont succédé, avec un bon équilibre viandes / poissons.
Mes préférés :
(les photos proviennent du site du groupe « Meetup »)
L'annonce m'avait pourtant laissé sceptique, puisqu'elle mentionnait un restaurant de cuisine « hakka/cantonaise », et que je n'aime pas tellement la cuisine cantonaise. Mais comme, en revanche, je ne connaissais absolument pas la cuisine hakka (ou kèjiā), je me suis laissé tenter. Et j'ai bien fait !
Hakka Home (3, rue Voltaire) ne me laissera pas de souvenirs impérissables à cause de sa déco, mais m'en laissera certainement grâce à sa cuisine... Nous avons commencé par une excellente salade de pommes de terre crues râpées, et ensuite les plats se sont succédé, avec un bon équilibre viandes / poissons.
Mes préférés :
- les couteaux en sauce ail/gingembre
- les crevettes en sauce de haricot noir fermenté
- la viande mijotée avec des champignons
- une espèce de choucroute chinoise
(les photos proviennent du site du groupe « Meetup »)
poisson à la vapeur en sauce de haricot noir fermenté |
poulet grillé |
viande mijotée aux champignons |
crevettes en sauce de haricot noir fermenté |
pommes de terre crues râpées |
petits pains à la vapeur fourrés de haricot rouge |
12 April 2016
Le Pont de Sìchuān 蜀味
Je suis passé tellement de fois devant ce restaurant, et il était toujours bondé de Chinois (toujours bon signe, ça). Je m'étais même noté sur mon agenda : « penser à tester le Pont de Sìchuān ».
Eh bien grâce au sympathique groupe Meetup dédié à la découverte des restaurants chinois de la capitale, j'ai enfin eu l'occasion d'essayer le Pont de Sìchuān (86, rue de Richelieu). Comme nous étions très nombreux, nous avons pu goûter énormément de plats différents mais, à vrai dire, à part un poisson en sauce blanche aux légumes salés absolument exquis, il y a eu peu de grosses surprises : les plats étaient des valeurs sûres du Sìchuān : ragoûts en sauce piquante, aubergines en sauce yúxiāng, fuseaux de porc, mápó dòufu et autres salades de concombre épicé. Classique et de bon aloi, tout était très bon [avec une mention particulière pour les aubergines en sauce yúxiāng, fondantes à souhait], mais je me demande si les cuisiniers ne se sont pas retenus au niveau du piquant car c'était tout à fait supportable... je me souviens de plats que je n'arrivais même pas à terminer chez Carnet de bord, par exemple !
Quelques photos (que j'ai piquées sur le Meetup) :
Eh bien grâce au sympathique groupe Meetup dédié à la découverte des restaurants chinois de la capitale, j'ai enfin eu l'occasion d'essayer le Pont de Sìchuān (86, rue de Richelieu). Comme nous étions très nombreux, nous avons pu goûter énormément de plats différents mais, à vrai dire, à part un poisson en sauce blanche aux légumes salés absolument exquis, il y a eu peu de grosses surprises : les plats étaient des valeurs sûres du Sìchuān : ragoûts en sauce piquante, aubergines en sauce yúxiāng, fuseaux de porc, mápó dòufu et autres salades de concombre épicé. Classique et de bon aloi, tout était très bon [avec une mention particulière pour les aubergines en sauce yúxiāng, fondantes à souhait], mais je me demande si les cuisiniers ne se sont pas retenus au niveau du piquant car c'était tout à fait supportable... je me souviens de plats que je n'arrivais même pas à terminer chez Carnet de bord, par exemple !
Quelques photos (que j'ai piquées sur le Meetup) :
04 April 2016
0 d'Attente (鍋先生不等位)
Via le site « Meetup » j'ai rencontré des gens qui partageaient ma passion, à savoir tester les restaurants chinois de la capitale.
Nous nous sommes retrouvés à une grosse douzaine au nouveau restaurant 0 d'Attente (55, boulevard Saint-Marcel) qui est spécialisé dans la cuisine shanghaïenne (chose assez rare à Paris). Nous avons commandé une vingtaine de plats que nous avons partagés. C'était vraiment convivial, et j'ai hâte de renouveler l'expérience.
Voici des exemples de plats commandés :
À noter que tout était exceptionnellement bon, et même pas trop cher. Je tiens à signaler en particulier la qualité de la cuisson du poisson, ni trop « cru » (comme ça arrive parfois lorsqu'il est cuit à la vapeur), ni trop cuit ; la chair était fermé à souhait et les morceaux détachés restaient entiers.
Un pur moment de bonheur.
Nous nous sommes retrouvés à une grosse douzaine au nouveau restaurant 0 d'Attente (55, boulevard Saint-Marcel) qui est spécialisé dans la cuisine shanghaïenne (chose assez rare à Paris). Nous avons commandé une vingtaine de plats que nous avons partagés. C'était vraiment convivial, et j'ai hâte de renouveler l'expérience.
Voici des exemples de plats commandés :
salade de tofu tiède |
viande séchée en sauce |
aubergines et haricots verts |
poisson en sauce aigre-douce |
bambous sautés |
tofu avec sauce (très original !) |
À noter que tout était exceptionnellement bon, et même pas trop cher. Je tiens à signaler en particulier la qualité de la cuisson du poisson, ni trop « cru » (comme ça arrive parfois lorsqu'il est cuit à la vapeur), ni trop cuit ; la chair était fermé à souhait et les morceaux détachés restaient entiers.
Un pur moment de bonheur.
Noodles Atelier
Noodles Atelier (162, rue Saint-Denis) est un petit restaurant très coloré proposant des plats à base de nouilles de diverses sortes en mode « compose toi-même ton bol de nouilles » : on choisit le type de nouilles, la base (bouillon ou sèche), l'accompagnement, etc. Cela permet bien évidemment de très nombreuses combinaisons. Le concept viendrait de Hong Kong. Il y a également un choix assez vaste d’amuse-gueules et de boissons sympas de type smoothie.
Nous avons vraiment beaucoup apprécié, à part les pâtes de riz qui étaient vraiment trop cuites (mais nous sommes italiens et aimons nos pâtes al dente...).
Les raviolis végétariens (aux courgettes et à l’œuf) étaient trop bons !!!
Nous avons vraiment beaucoup apprécié, à part les pâtes de riz qui étaient vraiment trop cuites (mais nous sommes italiens et aimons nos pâtes al dente...).
l'histoire de ces nouilles |
déco kawaii ! |
pâtes de riz en bouillon au fuseau de porc |
pâtes de riz en bouillon au bœuf épicé |
raviolis végétariens |
Les raviolis végétariens (aux courgettes et à l’œuf) étaient trop bons !!!
Nakagawa (中川)
Ça fait bizarre de trouver un bon restaurant japonais loin de la rue Sainte-Anne. Nakagawa (142, rue Oberkampf) est un restaurant japonais familial proposant des spécialités d'okonomiyaki. Les okonomiyaki sont des sortes de grosses crêpes fourrées de divers ingrédients (au choix). La différence principale avec « nos » crêpes ou galettes est que la garniture est incorporée à la pâte au lieu d'être ajoutée ultérieurement. Personnellement j'aime assez. Il n'y a que le filet de mayonnaise ajouté sur la galette en fin de cuisson qui m'ait laissé de marbre. Les galettes coûtent 10 euros et sont très copieuses ; on peut acheter des demies.
Bien sûr, Nakagawa propose également les autres spécialités japonaises que l'on trouve habituellement à Paris, et en particulier de copieuses soupes avec des pâtes de type udon (farine de blé tendre) ou soba (farine de sarrasin).
okonomiyaki aux légumes |
Bien sûr, Nakagawa propose également les autres spécialités japonaises que l'on trouve habituellement à Paris, et en particulier de copieuses soupes avec des pâtes de type udon (farine de blé tendre) ou soba (farine de sarrasin).
08 March 2016
Végébowl
Depuis la fermeture du restaurant Green Garden, il ne restait plus que Tien Hiang comme restaurant chinois végétarien/vegétalien à Paris.
En voici un de plus : Végébowl (3, rue de la Boule Rouge) est un petit restaurant végétarien, un peu dans l'esprit « cantine sympa du midi » et pas du tout dans le style « restaurant chinois » (d'ailleurs il y a des incursions dans d'autres cuisines asiatiques). Le restaurant se veut militant ; il y a des brochures de l'association L214 ou pour des salons végétariens et des cours de méditation près de l'entrée.
Les plats sont soit des classiques à base de tofu, soit comme chez Tien Hiang des plats à base de « fausse viande » ou de « faux poisson ».
J'ai pris le menu du midi à 9,80 € qui malheureusement présente un choix très restreint. J'ai pris une soupe maison au « faux poisson » en entrée, et en plat du tofu au basilic avec du riz nature. C'était sympa sans plus. Il faudra que je revienne pour goûter des plats plus originaux.
En voici un de plus : Végébowl (3, rue de la Boule Rouge) est un petit restaurant végétarien, un peu dans l'esprit « cantine sympa du midi » et pas du tout dans le style « restaurant chinois » (d'ailleurs il y a des incursions dans d'autres cuisines asiatiques). Le restaurant se veut militant ; il y a des brochures de l'association L214 ou pour des salons végétariens et des cours de méditation près de l'entrée.
Les plats sont soit des classiques à base de tofu, soit comme chez Tien Hiang des plats à base de « fausse viande » ou de « faux poisson ».
J'ai pris le menu du midi à 9,80 € qui malheureusement présente un choix très restreint. J'ai pris une soupe maison au « faux poisson » en entrée, et en plat du tofu au basilic avec du riz nature. C'était sympa sans plus. Il faudra que je revienne pour goûter des plats plus originaux.
16 February 2016
Reconnaissance de langue CJK
Un collègue m'a demandé des conseils sur comment reconnaître un fichier de sous-titres chinois d'un fichier de sous-titres coréen, par exemple. J'ai pensé utiliser les stats de fréquence dans les différentes langues.
CHINOIS
Chinois mandarin. Les dix caractères les plus fréquents :
的, 一, 是, 不, 了, 人, 我, 在, 有, 他.
Note : ces caractères sont identiques que l’on écrive en simplifié ou en traditionnel. Ce qui est intéressant, c’est que les 11me et 14me caractères les plus fréquents, eux, sont écrits différemment :
• Chinois simplifié 这, 来
• Chinois traditionnel 這, 來
Je n’ai pas accès à la liste des caractères les plus courants en cantonais mais apparemment le caractère 嘅 est un des mots les plus fréquemment utilisés.
(Note : le cantonais s’écrit uniquement en caractères traditionnels)
CORÉEN
Les neuf syllabes les plus fréquentes :
이, 다, 는, 을, 가, 고, 에, 지, 어
JAPONAIS
Le japonais s’écrit avec un mélange de caractères chinois et de signes issus du syllabaire japonais. Mais j’ai trouvé la liste des mots les plus fréquents ; les dix mots les plus fréquents sont :
の, て, に, は, だ, た, を, が, と, 為る
RECONNAISSANCE DE LA LANGUE
J'ai pondu une sorte de pseudo-code :
1er test – y a-t-il une de ces syllabes 이, 다, 는
Oui : Coréen
Non : Continuons de chercher
2me test – y a-t-il un de ces mots の, て, に
Oui : Japonais
Non : Continuons de chercher
3me test – y a-t-il un de ces caractères 的, 一, 是, 不, 了
Oui : Chinois
Non : Ce n’est ni du chinois, ni du coréen, ni du japonais.
4me test – y a-t-il les caractères 这, 来
Oui : Chinois mandarin simplifié
Non : Continuons de chercher
5me test – y a-t-il les caractères 這, 來
Oui : Chinois traditionnel
Non : Ouvrir le fichier et regarder
6me test – y a-t-il le caractère 嘅
Oui : Cantonais
Non : Chinois mandarin traditionnel
TEST RÉEL
J'ai pris une dizaine de pages de sites CJK au hasard. Mes tests fonctionnent bien pour identifier les langues utilisées sur ces pages.
CHINOIS
Chinois mandarin. Les dix caractères les plus fréquents :
的, 一, 是, 不, 了, 人, 我, 在, 有, 他.
Note : ces caractères sont identiques que l’on écrive en simplifié ou en traditionnel. Ce qui est intéressant, c’est que les 11me et 14me caractères les plus fréquents, eux, sont écrits différemment :
• Chinois simplifié 这, 来
• Chinois traditionnel 這, 來
Je n’ai pas accès à la liste des caractères les plus courants en cantonais mais apparemment le caractère 嘅 est un des mots les plus fréquemment utilisés.
(Note : le cantonais s’écrit uniquement en caractères traditionnels)
CORÉEN
Les neuf syllabes les plus fréquentes :
이, 다, 는, 을, 가, 고, 에, 지, 어
JAPONAIS
Le japonais s’écrit avec un mélange de caractères chinois et de signes issus du syllabaire japonais. Mais j’ai trouvé la liste des mots les plus fréquents ; les dix mots les plus fréquents sont :
の, て, に, は, だ, た, を, が, と, 為る
RECONNAISSANCE DE LA LANGUE
J'ai pondu une sorte de pseudo-code :
1er test – y a-t-il une de ces syllabes 이, 다, 는
Oui : Coréen
Non : Continuons de chercher
2me test – y a-t-il un de ces mots の, て, に
Oui : Japonais
Non : Continuons de chercher
3me test – y a-t-il un de ces caractères 的, 一, 是, 不, 了
Oui : Chinois
Non : Ce n’est ni du chinois, ni du coréen, ni du japonais.
4me test – y a-t-il les caractères 这, 来
Oui : Chinois mandarin simplifié
Non : Continuons de chercher
5me test – y a-t-il les caractères 這, 來
Oui : Chinois traditionnel
Non : Ouvrir le fichier et regarder
6me test – y a-t-il le caractère 嘅
Oui : Cantonais
Non : Chinois mandarin traditionnel
TEST RÉEL
J'ai pris une dizaine de pages de sites CJK au hasard. Mes tests fonctionnent bien pour identifier les langues utilisées sur ces pages.
09 February 2016
Koedo
Koedo (7, rue Rouget de Lisle à Issy-les-Moulineaux) est un restaurant spécialisé dans les bentō, les vrais, comme au Japon. Il est caché sous le pont de la voie ferrée du RER C, à côté du guichet SNCF mais est facile à repérer le midi en semaine : il y a une queue pas possible :-)
Koedo propose des bentō préparés tous les matins par une équipe de petites mains japonaises menées de main de maître(sse) par la sympathique gérante française et nippophone. Les prix varient de 12 à 15 € selon le contenu (végétarien, tōfu, saumon, poulet, bœuf...). Ma préférence va aux bentō végétariens et/ou au tōfu, plus inventifs.
C'est très bon, c'est très frais, c'est vraiment japonais et du coup ça change vraiment par rapport aux infâmes cochonneries servies dans les faux restaurants japonais.
Koedo propose des bentō préparés tous les matins par une équipe de petites mains japonaises menées de main de maître(sse) par la sympathique gérante française et nippophone. Les prix varient de 12 à 15 € selon le contenu (végétarien, tōfu, saumon, poulet, bœuf...). Ma préférence va aux bentō végétariens et/ou au tōfu, plus inventifs.
C'est très bon, c'est très frais, c'est vraiment japonais et du coup ça change vraiment par rapport aux infâmes cochonneries servies dans les faux restaurants japonais.
21 January 2016
Poisson Pot de Pierre (口口香石锅鱼)
Je continue mon exploration du « segment chinois » de la rue Saint-Denis. Hier soir, je suis allé dîner dans un restaurant sichouanais petit mais propre et bien décoré, pas un boui-boui donc, qui s'appelle Poisson Pot de Pierre (口口香石锅鱼) et qui se trouve au 118 de la rue Saint-Denis.
Je vous préviens, l'enseigne à l'extérieur est uniquement écrite en chinois — ne cherchez donc pas d'enseigne « Poisson Pot de Pierre », cherchez plutôt le n°118 de la rue...
Le menu est complètement illustré avec de belles photos. De plus en plus de restaurants chinois optent pour cette solution ; c'est vraiment une excellente initiative pour aider le client européen moyen, qui ne connaît pas la cuisine chinoise, à faire son choix. En fait je pense que tous les restaurants devraient adopter cette méthode, même les restaurants français. Ou peut-être pas. Si ça se trouve, ça les arrange d'écrire « le prince des mers dans sa sauce de fruits de la Provence » quand ils servent des sardines à l'huile.
Mais revenons à nos moutons. Poisson Pot de Pierre sert les plats sichouanais habituels, bien pimentés, mais aussi des plats beaucoup moins épicés, dont ces étonnantes aubergines au vinaigre en sauce aigre-douce dont je me suis régalé hier soir, et qui m'ont rappelé (en moins grasses) celles que j'avais dégustées dans un autre excellent restaurant sichouanais, les Quatre Amis.
Je vous préviens, l'enseigne à l'extérieur est uniquement écrite en chinois — ne cherchez donc pas d'enseigne « Poisson Pot de Pierre », cherchez plutôt le n°118 de la rue...
Le menu est complètement illustré avec de belles photos. De plus en plus de restaurants chinois optent pour cette solution ; c'est vraiment une excellente initiative pour aider le client européen moyen, qui ne connaît pas la cuisine chinoise, à faire son choix. En fait je pense que tous les restaurants devraient adopter cette méthode, même les restaurants français. Ou peut-être pas. Si ça se trouve, ça les arrange d'écrire « le prince des mers dans sa sauce de fruits de la Provence » quand ils servent des sardines à l'huile.
Mais revenons à nos moutons. Poisson Pot de Pierre sert les plats sichouanais habituels, bien pimentés, mais aussi des plats beaucoup moins épicés, dont ces étonnantes aubergines au vinaigre en sauce aigre-douce dont je me suis régalé hier soir, et qui m'ont rappelé (en moins grasses) celles que j'avais dégustées dans un autre excellent restaurant sichouanais, les Quatre Amis.
aubergines au vinaigre (醋味茄子) |
20 January 2016
Ya Lamaï
Ya Lamaï (4, rue Jean-Pierre Timbaud) est un excellent restaurant thaï situé dans un quartier jeune et animé, près de la place de la République.
Rien à redire, nous étions cinq et avons été servis assez vite et tous en même temps. Tous les plats ont eu du succès. Mon plat, un curry vert aux légumes et aubergine thaïe, avec les petites aubergines vertes thaïes (bien différentes des aubergines violettes européennes ou chinoises) était une tuerie. Les prix sont assez élevés, mais c'est habituel pour les restaus thaïs — cf. la carte en ligne ici.
J'ai piqué les photos qui suivent du site du restaurant car j'avais oublié mon smartphone :
Rien à redire, nous étions cinq et avons été servis assez vite et tous en même temps. Tous les plats ont eu du succès. Mon plat, un curry vert aux légumes et aubergine thaïe, avec les petites aubergines vertes thaïes (bien différentes des aubergines violettes européennes ou chinoises) était une tuerie. Les prix sont assez élevés, mais c'est habituel pour les restaus thaïs — cf. la carte en ligne ici.
J'ai piqué les photos qui suivent du site du restaurant car j'avais oublié mon smartphone :
La salle, loin du kitsch asiatique habituel |
Curry vert aux légumes |
04 January 2016
Tashi Tagyé (retour)
Retour au restaurant tibétain Tashi Tagyé (24, rue Richer). J'avais déjà chroniqué ce restaurant tibétain il y a quasiment quatre ans, jour pour jour. En relisant mon billet de l'époque, je me rends compte que mon impression n'avait pas été particulièrement positive.
Eh bien j'y suis récemment retourné pour y dîner avec ma tendre et chère épouse, et nous avons été enchantés !
Le fait de ne pas devoir se restreindre aux plats proposés dans le menu du midi a sans doute contribué à cette belle impression : j'ai pris une assiette dégustation qui non seulement était pantagruélique, mais qui effectivement m'a fourni un bel aperçu de diverses spécialités, dont des raviolis au fromage — qui changeaient des raviolis chinois ou japonais à la fois au niveau de la farce (puisqu'il y avait du fromage) mais aussi au niveau de la trempette, à base de coriandre et de menthe — et des sortes de gougères à tremper dans une sauce à base de tomate et de cumin.
Ma femme a pris des crêpes aux champignons parfumés en entrée (qui constituaient quasiment un plat) puis elle aussi des raviolis au fromage.
Désolé pour les photos je ne sais pas ce que j'ai fichu avec les réglage des couleurs.
Eh bien j'y suis récemment retourné pour y dîner avec ma tendre et chère épouse, et nous avons été enchantés !
Le fait de ne pas devoir se restreindre aux plats proposés dans le menu du midi a sans doute contribué à cette belle impression : j'ai pris une assiette dégustation qui non seulement était pantagruélique, mais qui effectivement m'a fourni un bel aperçu de diverses spécialités, dont des raviolis au fromage — qui changeaient des raviolis chinois ou japonais à la fois au niveau de la farce (puisqu'il y avait du fromage) mais aussi au niveau de la trempette, à base de coriandre et de menthe — et des sortes de gougères à tremper dans une sauce à base de tomate et de cumin.
Ma femme a pris des crêpes aux champignons parfumés en entrée (qui constituaient quasiment un plat) puis elle aussi des raviolis au fromage.
Désolé pour les photos je ne sais pas ce que j'ai fichu avec les réglage des couleurs.
Crêpes aux champignons parfumés |
Assiette dégustation |
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