(tiré du Monde libertaire, n°309, 27 avril 2006)
À chaque époque ses luttes. Le 1er mai des revendications pour un partage moins injuste des fruits de la croissance est mort, car nous allons entrer, de gré ou de force, dans l'ère de la décroissance. Pour préserver leur pouvoir et leurs rentes, les profiteurs du capitalisme vont devoir reprendre un à un les droits concédés au fil des décennies. L'opération a déjà commencé.
Les exploités se retrouvent toujours devant la même alternative : revendiquer des aménagements du système ou le changer de fond en comble ? La première voie nous a conduits là où nous sommes, au terme d'une longue décadence dont les 1er mai des dernières décennies furent les fidèles reflets.
Les initiateurs de l'EuroMayDay, 1er mai alternatif né en Italie en 2002 et en passe de s'enraciner à travers toute l'Europe sur des bases anticapitalistes et internationalistes, proposent clairement la voie de la transformation sociale.
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