À Paris, les restaurants chinois sont vraiment devenus très, très nombreux ; c'est un fait indéniable qu'il y en a désormais à pratiquement tous les coins de rue, y compris dans les arrondissements où ils étaient plus rares. Malheureusement, une grande partie de ces prétendus restaurants chinois ne proposent que des buffets de vagues mets décongelés sino-vietnamiens. Cependant, il se crée également de vrais et bons restaurants authentiques.
Autour du Yangtsé (12, rue du Helder) est un de ces nouveaux restaurants chinois. Le décor est agréablement clair, les tables sont espacées, et il y a eu un effort certain au niveau des couleurs des tables, des fauteuils et des murs pour créer une unité dans la déco. Les tables sont espacées, donc vous ne dînerez pas sur les genoux de vos voisins comme dans certaines « cantines » chinoises. Vous ne risquez pas non plus de vous voir imposer un voisin de table si vous êtes seul.
Come son nom l'indique, ce restaurant propose principalement des mets de la région du bas-Yángzi, région qui a la bonne idée de se situer au carrefour des cuisines du Centre-Ouest (piments), du Nord (canard et vapeurs) et du Centre-Est (plats peu connus en Europe). Lors de ma première visite, j'ai pris des aubergines sichuanaises tout-à-fait correctes. Lors de ma seconde visite, j'ai mangé un poisson d'eau douce pané avec une sauce au miel qui m'a laissé dans la bouche un petit goût agréable de miel toute l'après-midi.
Cerise sur le gâteau, les serveuses sont très jolies et vous apporteront votre commande ou votre addition avec le sourire.
Bien sûr, tout cela a un prix : 2 € le bol de riz nature, 3 € la tasse de thé (!). Heureusement il y a des menus du midi tout-à-fait raisonnables du lundi au vendredi. Le restaurant dispose également d'une connexion wi-fi gratuite et fonctionnelle. Bref, l'endroit idéal pour un déjeuner en semaine ou pour un soir avec une personne qui fait attention au cadre.
Le restaurant a également un site web.
28 December 2012
26 December 2012
Le Printemps de Jade
J'ai l'impression qu'il y a une manière d'agir foncièrement désagréable qui est en train de s'instaurer parmi les restaurateurs chinois de la capitale, à savoir qu'ils considèrent que le client français est, de façon irrémédiable, impossible à éduquer du point de vue culinaire et que, par conséquent, le plus simple est encore de faire évoluer dans deux mondes séparés les clientèles asiatique et européenne.
Ma mésaventure de ce jour tend à renforcer cette impression.
Pour cause de vacances scolaires, je suis allé déjeuner ce midi avec mes enfants au Printemps de Jade (55, rue de Provence). Mauvais signe, en entrant, tout de suite sur la droite, le buffet « chinois » habituel avec nems, vapeurs, riz cantonais, etc. — « À éviter absolument », me dis-je.
La salle est tout en longueur, plus ou moins partagée en deux entre une première demi-salle comportant des petites tables pour quatre, et une seconde avec de grandes tables rondes. Dans la première, des Européens, dans la seconde, des Chinois. Les Européens bouffent tous des saloperies du buffet, les Chinois ont d'immenses plats chargés de mets appétissants.
La serveuse arrive et nous annonce d'emblée qu'il n'y a que le buffet pendant les vacances scolaires. Je lui explique que ça ne va pas être possible parce que je ne mange pas de viande. Elle repart en maugréant puis revient avec trois cartes. Problème : sur la carte, il n'y a que des plats à la con genre bœuf aux oignons ou légumes chop suey. Je jette un œil en direction des Chinois et je vois qu'ils mangent du mápó dòufu, des légumes sautés, et des crevettes. Quand la serveuse revient, je lui explique que je veux la même chose.
Résultat : j'ai eu ce que je voulais, et c'était même bon marché. Mais j'ai dû lutter. Conclusion : évitez ce restaurant, à moins que vous ne soyez Chinois, ou têtu (ou les deux) !
Ma mésaventure de ce jour tend à renforcer cette impression.
Pour cause de vacances scolaires, je suis allé déjeuner ce midi avec mes enfants au Printemps de Jade (55, rue de Provence). Mauvais signe, en entrant, tout de suite sur la droite, le buffet « chinois » habituel avec nems, vapeurs, riz cantonais, etc. — « À éviter absolument », me dis-je.
La salle est tout en longueur, plus ou moins partagée en deux entre une première demi-salle comportant des petites tables pour quatre, et une seconde avec de grandes tables rondes. Dans la première, des Européens, dans la seconde, des Chinois. Les Européens bouffent tous des saloperies du buffet, les Chinois ont d'immenses plats chargés de mets appétissants.
La serveuse arrive et nous annonce d'emblée qu'il n'y a que le buffet pendant les vacances scolaires. Je lui explique que ça ne va pas être possible parce que je ne mange pas de viande. Elle repart en maugréant puis revient avec trois cartes. Problème : sur la carte, il n'y a que des plats à la con genre bœuf aux oignons ou légumes chop suey. Je jette un œil en direction des Chinois et je vois qu'ils mangent du mápó dòufu, des légumes sautés, et des crevettes. Quand la serveuse revient, je lui explique que je veux la même chose.
Résultat : j'ai eu ce que je voulais, et c'était même bon marché. Mais j'ai dû lutter. Conclusion : évitez ce restaurant, à moins que vous ne soyez Chinois, ou têtu (ou les deux) !
20 September 2012
Samo (retour)
J'ai déjà parlé du restaurant coréen Samo sur ce blog.
J'y suis retourné à maintes reprises car il se trouve près du bureau. Et j'y ai toujours déjeuné du sempiternel « menu B ». Et j'ai toujours été traité en client lambda. Cette fois-ci, toujours dans ma passion du moment pour les naengmyeon, j'y suis retourné mais j'ai commandé des 비빔 냉면 (des naengmyeon sans bouillon). Magique ! Les petites dames se sont royalement occupées de moi, m'ont apporté 8 banchan pour moi tout seul (!), m'ont découpé les vermicelles, m'ont demandé toutes les cinq minutes si tout allait bien, m'ont apporté un bol de riz blanc puis un dessert gracieusement...
Voilà... pour être au centre de l'attention dans un restaurant coréen, il faut commander coréen !
J'y suis retourné à maintes reprises car il se trouve près du bureau. Et j'y ai toujours déjeuné du sempiternel « menu B ». Et j'ai toujours été traité en client lambda. Cette fois-ci, toujours dans ma passion du moment pour les naengmyeon, j'y suis retourné mais j'ai commandé des 비빔 냉면 (des naengmyeon sans bouillon). Magique ! Les petites dames se sont royalement occupées de moi, m'ont apporté 8 banchan pour moi tout seul (!), m'ont découpé les vermicelles, m'ont demandé toutes les cinq minutes si tout allait bien, m'ont apporté un bol de riz blanc puis un dessert gracieusement...
Voilà... pour être au centre de l'attention dans un restaurant coréen, il faut commander coréen !
07 September 2012
Wabosso
Wabosso (6, rue des Ciseaux) est un restaurant devant lequel je suis passé pendant des années — en me rendant chez Aloï, qui se trouve pratiquement en face. Pour une raison probablement liée à son emplacement dans une ruelle très touristique du Quartier Latin, loin des habituels quartiers où se trouvent les bons restaurants coréens (Opéra ou XIVe-XVe), je n'avais jamais voulu l'essayer.
Et puis aujourd'hui j'étais dans le quartier et j'y suis allé déjeuner. Étant encore et toujours dans ma période naengmyeon (et plus précisément 비빔 냉면, c'est-à-dire la variété de naengmyeon sans bouillon), j'ai commandé juste ce plat, malgré les divers menus proposés.
Le naengmyeon m'a coûté 14 € ; il m'a été servi avec quatre banchan plutôt peu copieux, mais assez bons, surtout les pommes de terre douces. La présentation (cf. photo) était très très étonnante : sur un lit de salade, avec l'œuf servi en quartiers alternés avec de la tomate, et avec toutes les nouilles froides rassemblées au centre avec la sauce. Au début, j'ai même cru qu'ils s'étaient trompés et qu'ils m'avaient servi une montagne de viande crue pour barbecue coréen !
La surprise passée, je me suis régalé de ce délicieux naengmyeon digne des meilleures adresses. Au niveau du rapport qualité prix, je le place à la première place ex-æquo avec celui de chez Dokkebi.
Edit du 13/2/2015: le restaurant est fermé, avec de la peinture sur la vitrine. Fermeture définitive ? Travaux ? J'aimerais bien le savoir !
Et puis aujourd'hui j'étais dans le quartier et j'y suis allé déjeuner. Étant encore et toujours dans ma période naengmyeon (et plus précisément 비빔 냉면, c'est-à-dire la variété de naengmyeon sans bouillon), j'ai commandé juste ce plat, malgré les divers menus proposés.
Le naengmyeon m'a coûté 14 € ; il m'a été servi avec quatre banchan plutôt peu copieux, mais assez bons, surtout les pommes de terre douces. La présentation (cf. photo) était très très étonnante : sur un lit de salade, avec l'œuf servi en quartiers alternés avec de la tomate, et avec toutes les nouilles froides rassemblées au centre avec la sauce. Au début, j'ai même cru qu'ils s'étaient trompés et qu'ils m'avaient servi une montagne de viande crue pour barbecue coréen !
La surprise passée, je me suis régalé de ce délicieux naengmyeon digne des meilleures adresses. Au niveau du rapport qualité prix, je le place à la première place ex-æquo avec celui de chez Dokkebi.
Edit du 13/2/2015: le restaurant est fermé, avec de la peinture sur la vitrine. Fermeture définitive ? Travaux ? J'aimerais bien le savoir !
03 September 2012
Tai Yien
Tai Yien (5, rue de Belleville), en plein cœur du Belleville chinois, est une valeur sûre. C'est un restaurant cantonais qui sert de « cantine » aux Bellevillois depuis les années 80. Toutes les spécialités sont là : canard et porc laqués, dim sum, soupes généreuses, plats uniques de la cuisine du sud de la Chine... le tout dans une ambiance bon enfant.
Bien qu'étant une « cantine », Tai Yien a des airs de grand restaurant, avec des nappes, des serveurs habillés en blanc et en noir. Un mélange des genres qui crée une ambiance une peu vieillote, mais en tout cas la nourriture y est délicieuse et authentique.
Bien qu'étant une « cantine », Tai Yien a des airs de grand restaurant, avec des nappes, des serveurs habillés en blanc et en noir. Un mélange des genres qui crée une ambiance une peu vieillote, mais en tout cas la nourriture y est délicieuse et authentique.
30 August 2012
Dokkebi
Dokkebi (33, rue des Petits Champs) est un autre restaurant coréen du quartier Opéra/Sainte-Anne. Avec cette chaleur, j'ai une fois de plus ignoré les divers menus (entre 11 et 17 €) pour prendre un naengmyeon. Aujourd'hui encore, j'ai pris la version sans bouillon.
Bien que je n'aie pris qu'un plat, au final mon déjeuner était tout-à-fait complet puisqu'on m'a apporté une grande tasse de thé vert coréen et un petit bol de juk (속) pour me faire patienter. Le naengmyeon est arrivé accompagné de six banchan et tout était absolument délicieux.
À la fin du repas, et en attendant l'addition, on m'a offert un petit verre rempli de petits cubes de pastèque à déguster avec un cure-dents. Au final j'ai payé 17 € mais je considère que c'était un repas complet. Très très satisfaisant !
Bien que je n'aie pris qu'un plat, au final mon déjeuner était tout-à-fait complet puisqu'on m'a apporté une grande tasse de thé vert coréen et un petit bol de juk (속) pour me faire patienter. Le naengmyeon est arrivé accompagné de six banchan et tout était absolument délicieux.
À la fin du repas, et en attendant l'addition, on m'a offert un petit verre rempli de petits cubes de pastèque à déguster avec un cure-dents. Au final j'ai payé 17 € mais je considère que c'était un repas complet. Très très satisfaisant !
29 August 2012
Sa Lang
Sa Lang (사랑, 17-19, rue d'Antin) est un restaurant coréen du quartier Opéra. Les prix y sont donc plus élevés que dans les restaurants coréens du XIVe ou du XVe, et du même ordre que dans les autres restaurants coréens du quartier.
Les deux salles, séparées par une paroi en bois, sont assez petites mais les tables restent quand même assez éloignées les unes des autres. On peut donc y manger sans subir les discussions des voisins. La décoration est assez simple, avec de beaux dessins apparemment tous du même auteur. Je ne sais pas s'il s'agissait d'une exposition temporaire ou de la décoration habituelle du restaurant. Les serveurs sont jeunes et sympathiques. Quand j'y suis allé déjeuner, ils portaient tous un T-shirt « I love Dokdo ». Heureusement que 99,99% des Français ne savent pas ce que ça signifie. Personnellement j'ai trouvé un peu bizarre que des serveurs portent un slogan nationaliste sur leur uniforme de travail.
Bon... Foin de digressions. La carte se partage de façon très habituelle entre menus et plats à la carte. Les menus sont relativement raisonnables, surtout pour le quartier, et les prix à la carte ne sont pas trop élevés. Vu la chaleur, j'ai encore commandé des naengmyeon et cette fois-ci j'ai eu la version sans bouillon qui était absolument délicieuse. Les banchan étaient également très bon, sauf peut-être le kimchi, assez banal. Au final, une bonne adresse dans le quartier Opéra.
Les deux salles, séparées par une paroi en bois, sont assez petites mais les tables restent quand même assez éloignées les unes des autres. On peut donc y manger sans subir les discussions des voisins. La décoration est assez simple, avec de beaux dessins apparemment tous du même auteur. Je ne sais pas s'il s'agissait d'une exposition temporaire ou de la décoration habituelle du restaurant. Les serveurs sont jeunes et sympathiques. Quand j'y suis allé déjeuner, ils portaient tous un T-shirt « I love Dokdo ». Heureusement que 99,99% des Français ne savent pas ce que ça signifie. Personnellement j'ai trouvé un peu bizarre que des serveurs portent un slogan nationaliste sur leur uniforme de travail.
Bon... Foin de digressions. La carte se partage de façon très habituelle entre menus et plats à la carte. Les menus sont relativement raisonnables, surtout pour le quartier, et les prix à la carte ne sont pas trop élevés. Vu la chaleur, j'ai encore commandé des naengmyeon et cette fois-ci j'ai eu la version sans bouillon qui était absolument délicieuse. Les banchan étaient également très bon, sauf peut-être le kimchi, assez banal. Au final, une bonne adresse dans le quartier Opéra.
24 August 2012
Lhassa
Malgré ma sympathie pour les Tibétains et mon intérêt pour les bouddhisme, j'ai grand mal à dire du bien de la cuisine tibétaine... Quand on connaît et qu'on apprécie les cuisines indienne et sichuanaise, la cuisine tibétaine ne soutient pas la comparaison.
De mon point de vue (je goûte assez la cuisine épicée), le défaut majeur de la cuisine tibétaine est le manque d'épices.
J'ai pourtant fait une nouvelle tentative aujourd'hui en allant déjeuner au restaurant Lhassa (13, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève).
Le restaurant est très richement décoré (cf. photo), sans doute parce que les propriétaires possèdent également une boutique d'art et artisanat du Tibet. Entre les peintures murales, les tapisseries, les poupées, la vaisselle, et les photos du Tibet, on a vraiment de quoi occuper ses yeux pendant l'attente des plats.
La musique d'ambiance est également fort agréable et surtout jouée à un volume raisonnable.
J'ai pris un curry de tofu et, surprise, il m'a été servi avec une coupelle à part contenant du « piment tibétain ». Ce dernier était brun clair (bizarre, pour du piment). J'ai dû vider la coupelle tout entière dans le curry pour qu'il soit un tout petit peu piquant. En fait je pense qu'il s'agissait d'un mélange de gingembre et d'ail pilés.
En dessert j'ai pris une boule de riz aux raisins secs chaude baignant dans le yaourt maison. Ça n'était pas particulièrement transcendant mais en même temps je ne vais pas dans les restaurants asiatiques pour leurs desserts.
Au final je pense devoir terminer sur la même conclusion que pour Tashi Tagyé : je conseillerai ce restaurant aux personnes qui ne supportent pas la nourriture épicée ; pour tous les autres, je pense que les cuisines indienne ou chinoise sont plus satisfaisantes.
De mon point de vue (je goûte assez la cuisine épicée), le défaut majeur de la cuisine tibétaine est le manque d'épices.
J'ai pourtant fait une nouvelle tentative aujourd'hui en allant déjeuner au restaurant Lhassa (13, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève).
Le restaurant est très richement décoré (cf. photo), sans doute parce que les propriétaires possèdent également une boutique d'art et artisanat du Tibet. Entre les peintures murales, les tapisseries, les poupées, la vaisselle, et les photos du Tibet, on a vraiment de quoi occuper ses yeux pendant l'attente des plats.
La musique d'ambiance est également fort agréable et surtout jouée à un volume raisonnable.
J'ai pris un curry de tofu et, surprise, il m'a été servi avec une coupelle à part contenant du « piment tibétain ». Ce dernier était brun clair (bizarre, pour du piment). J'ai dû vider la coupelle tout entière dans le curry pour qu'il soit un tout petit peu piquant. En fait je pense qu'il s'agissait d'un mélange de gingembre et d'ail pilés.
En dessert j'ai pris une boule de riz aux raisins secs chaude baignant dans le yaourt maison. Ça n'était pas particulièrement transcendant mais en même temps je ne vais pas dans les restaurants asiatiques pour leurs desserts.
Au final je pense devoir terminer sur la même conclusion que pour Tashi Tagyé : je conseillerai ce restaurant aux personnes qui ne supportent pas la nourriture épicée ; pour tous les autres, je pense que les cuisines indienne ou chinoise sont plus satisfaisantes.
22 August 2012
Darai
Darai (4bis, rue Violet) est un restaurant coréen du XVe arrondissement — il a donc beaucoup de concurrence dans son créneau. Pour se démarquer, il a choisi de jouer à fond la carte de la « cantine » : les menus sont copieux et très bon marché, avec des menus qui commencent à 9 € (uniquement le midi du lundi au vendredi), avec entrée, plat, et dessert !
Le choix est vaste, même dans les menus, et les portions sont assez copieuses. Chaque plat est servi avec 4 banchan. C'est ce qu'ont pris mes collègues. Moi j'ai pris un naengmyeon qui était plutôt moins bon que dans les restaurants coréens du quartier Opéra de la capitale (cf. Guibine ou Séoul-Opéra), mais aussi bien moins cher : 11 €.
Si la quantité prime sur la qualité, si le côté cantine ne vous dérange pas, foncez chez Darai. D'ailleurs c'est toujours plein...
Le choix est vaste, même dans les menus, et les portions sont assez copieuses. Chaque plat est servi avec 4 banchan. C'est ce qu'ont pris mes collègues. Moi j'ai pris un naengmyeon qui était plutôt moins bon que dans les restaurants coréens du quartier Opéra de la capitale (cf. Guibine ou Séoul-Opéra), mais aussi bien moins cher : 11 €.
Si la quantité prime sur la qualité, si le côté cantine ne vous dérange pas, foncez chez Darai. D'ailleurs c'est toujours plein...
19 July 2012
L'Arbre de Sel
L'Arbre de Sel (138, rue de Vaugirard) est un restaurant coréen très accueillant situé dans le « quartier des restaurants coréens », à cheval entre le XIVe et le XVe. La salle est relativement petite (il convient donc de réserver) mais malgré cela on ne se sent pas trop les uns sur les autres. La déco est agréable, et il n'y a pas cette odeur prégnante de bulgogi qui flotte toujours dans les restaurants coréens, même les meilleurs.
La carte est plutôt fournie, ce qui est encore une bonne surprise, habitué que l'on est aux restaurants coréens ne proposant quasiment que des bulgogi et des bibimbap, surtout dans les menus du midi.
Voyant des mandu sur la carte, je me suis lâché et j'ai pris des mandu à la vapeur en entrée suivis d'un manduguk en plat de résistance... Ça m'a rappelé les bons souvenirs de Mirae où hélas je ne déjeune plus depuis que j'ai changé de travail.
Une excellente adresse, un chouïa plus chère que par exemple Bong dans le même quartier, mais pour moi c'était justifié. Seul bémol : les banchan assez chiches.
La carte est plutôt fournie, ce qui est encore une bonne surprise, habitué que l'on est aux restaurants coréens ne proposant quasiment que des bulgogi et des bibimbap, surtout dans les menus du midi.
Voyant des mandu sur la carte, je me suis lâché et j'ai pris des mandu à la vapeur en entrée suivis d'un manduguk en plat de résistance... Ça m'a rappelé les bons souvenirs de Mirae où hélas je ne déjeune plus depuis que j'ai changé de travail.
Une excellente adresse, un chouïa plus chère que par exemple Bong dans le même quartier, mais pour moi c'était justifié. Seul bémol : les banchan assez chiches.
18 July 2012
La Poêle Qui Danse
La Poêle Qui Danse (3, rue d'Arras) est un petit restaurant thaïlandais situé dans le Quartier Latin, en bas de la rue Monge. Le restaurant propose une cuisine thaïlandaise traditionnelle, plutôt sophistiquée, mais dans un cadre assez tout-venant, sans la jolie déco que l'on s'attend à trouver dans un restaurant thaïlandais.
Le service est discret et efficace. Les prix se situent dans une gamme moyenne pour un restaurant thaïlandais, cf. le site web du restaurant.
Le service est discret et efficace. Les prix se situent dans une gamme moyenne pour un restaurant thaïlandais, cf. le site web du restaurant.
11 June 2012
les Pâtes Vivantes
Les Pâtes Vivantes (46, rue du Faubourg Montmartre) est un de mes restaurants-étalons pour ce qui est de la cuisine chinoise à Paris. On y mange une délicieuse cuisine du nord-ouest de la Chine agrémentée de quelques spécialités un peu plus connues comme les jiǎozi (« raviolis chinois ») ou même les tempura japonais.
La cuisine du nord-ouest de la Chine est à base de nouilles ou de pâtes à farine de blé. La particularité des Pâtes Vivantes est que l'on voit les cuistots en train de malaxer et d'étirer la pâte pour en faire ces fameuses pâtes. Parfois ils se donnent un peu en spectacle en faisant virevolter les pâtons.
Le premier restaurant a ouvert il y a déjà quelques années au Faubourg Montmartre dans un local minuscule et bondé où il fait toujours affreusement chaud. Heureusement, une nouvelle antenne plus « bourgeoise » a ouvert plus récemment au 22, boulevard Saint-Germain, dans un local beaucoup plus spacieux et plus beau que le premier restaurant. Les prix, cependant, sont exactement les mêmes.
Ce restaurant est plus que recommandé... il faut y aller, pour se rendre compte de ce qu'est la vraie cuisine chinoise, à mille lieues des restaurants asiatiques bidons avec buffet à volonté des centres commerciaux et des bords de nationale.
La cuisine du nord-ouest de la Chine est à base de nouilles ou de pâtes à farine de blé. La particularité des Pâtes Vivantes est que l'on voit les cuistots en train de malaxer et d'étirer la pâte pour en faire ces fameuses pâtes. Parfois ils se donnent un peu en spectacle en faisant virevolter les pâtons.
Le premier restaurant a ouvert il y a déjà quelques années au Faubourg Montmartre dans un local minuscule et bondé où il fait toujours affreusement chaud. Heureusement, une nouvelle antenne plus « bourgeoise » a ouvert plus récemment au 22, boulevard Saint-Germain, dans un local beaucoup plus spacieux et plus beau que le premier restaurant. Les prix, cependant, sont exactement les mêmes.
tofu froid avec des œufs de cent ans |
Ce restaurant est plus que recommandé... il faut y aller, pour se rendre compte de ce qu'est la vraie cuisine chinoise, à mille lieues des restaurants asiatiques bidons avec buffet à volonté des centres commerciaux et des bords de nationale.
油泼面 |
29 May 2012
Phượng Hoàng
Phượng Hoàng (52, rue du Javelot) est un restaurant vietnamien du XIIIe qui est présent depuis bien longtemps déjà sur la dalle des Olympiades. Je pense qu'il se voulait un peu « classe » au début mais, avec le temps, Phượng Hoàng est plutôt devenu une « cantine » comme il y en a beaucoup dans ce quartier. Ceux qui me lisent savent que le terme de cantine n'est pas péjoratif chez moi, au contraire : quand on vient ici, on sait qu'on aura du classique, du solide, et sans chichi : pour 6,10 € j'ai pris une soupe de pâtes de riz au poisson tout-à-fait satisfaisante, et je n’avais plus faim. Avec le beau temps, j'ai même pu déjeuner en terrasse ; le fait que le restaurant se trouve sur la dalle est un avantage par rapport aux restaurants de rue car on ne subit pas les voitures.
22 March 2012
Kim Seoul
Kim Seoul (17, rue du Faubourg Montmartre) est un restaurant spacieux, lumineux, et joliment décoré de la rue du Faubourg Montmartre. Cela faisait plusieurs mois que je l'avais repéré et que j'avais grande envie de l'essayer.
Eh bien la déception aura été à hauteur de l'attente ! Bien qu'il se présente comme un « restaurant coréen-japonais », Kim Seoul est en fait juste un simple restaurant japonais tenu par des Chinois comme il y en a tant à Paris. Il y a juste quelques plats coréens proposés en sus des habituels sushi, sashimi, brochettes à la toute dernière page de leur carte.
J'ai donc pris un bibimpap. Mon Dieu.... j'ai reçu un gros bol rempli de riz blanc tiède, bien entendu sans banchan ; et pour cause : ils étaient en quelque sorte dans le plat : le riz blanc était couvert de salade d'algues, de navets en saumure, de kimchi, et d'un œuf au plat. Je précise qu'il aurait aussi dû y avoir du porc et que c'est moi qui ai demandé sans viande mais bon.... ce n'était pas un bibimpap, point.
À éviter.
Eh bien la déception aura été à hauteur de l'attente ! Bien qu'il se présente comme un « restaurant coréen-japonais », Kim Seoul est en fait juste un simple restaurant japonais tenu par des Chinois comme il y en a tant à Paris. Il y a juste quelques plats coréens proposés en sus des habituels sushi, sashimi, brochettes à la toute dernière page de leur carte.
J'ai donc pris un bibimpap. Mon Dieu.... j'ai reçu un gros bol rempli de riz blanc tiède, bien entendu sans banchan ; et pour cause : ils étaient en quelque sorte dans le plat : le riz blanc était couvert de salade d'algues, de navets en saumure, de kimchi, et d'un œuf au plat. Je précise qu'il aurait aussi dû y avoir du porc et que c'est moi qui ai demandé sans viande mais bon.... ce n'était pas un bibimpap, point.
À éviter.
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20 March 2012
Myung Ka
Myung-Ka (明家, « la maison claire » — 19 boulevard Garibaldi) est un tout petit restaurant coréen qui m'a fait penser à Samo par le type de menus du midi proposés, et par les jeunes filles et les dames se pressant dans tous les sens.
Les menus du midi (salade + entrée + plat + boisson) s'échelonnent de 12 à 15 € et sont vraiment quasiment identiques à ceux de Samo. Et comme je déjeune chez Samo à peu près une fois par semaine, j'ai voulu varier un peu et du coup j'ai commandé à la carte, un plat et du thé vert, ce qui m'est revenu un peu plus cher (18 €) qu'un menu du midi.
J'ai pris une grande soupe aux fruits de mer et aux pâtes fines, qui est arrivée accompagnée de quatre banchan absolument délicieux. La soupe m'a un peu déçu : comme elle contenait des anchois séchés, j'attendais quelque chose de vraiment beaucoup plus salé !
En regardant vers les tables de mes voisins, je me suis rendu compte que tout le monde avait reçu des banchan différents ! C'est quand même assez rare dans les restaurants coréens.
La clientèle était composée pour moitié de Coréens, ce qui est bon signe ; je reste un peu déçu par mon plat... Il faudra que je revienne et que je teste un menu du midi. Et de nouveaux banchan !
Les menus du midi (salade + entrée + plat + boisson) s'échelonnent de 12 à 15 € et sont vraiment quasiment identiques à ceux de Samo. Et comme je déjeune chez Samo à peu près une fois par semaine, j'ai voulu varier un peu et du coup j'ai commandé à la carte, un plat et du thé vert, ce qui m'est revenu un peu plus cher (18 €) qu'un menu du midi.
J'ai pris une grande soupe aux fruits de mer et aux pâtes fines, qui est arrivée accompagnée de quatre banchan absolument délicieux. La soupe m'a un peu déçu : comme elle contenait des anchois séchés, j'attendais quelque chose de vraiment beaucoup plus salé !
En regardant vers les tables de mes voisins, je me suis rendu compte que tout le monde avait reçu des banchan différents ! C'est quand même assez rare dans les restaurants coréens.
La clientèle était composée pour moitié de Coréens, ce qui est bon signe ; je reste un peu déçu par mon plat... Il faudra que je revienne et que je teste un menu du midi. Et de nouveaux banchan !
12 March 2012
Panasia
À Boulogne, c'est un peu la misère pour ce qui est des restaurants asiatiques. Il y a un seul bon restaurant coréen. Il y a un bon restaurant japonais, mais il est très cher. Je ne connais aucun restaurant thaï, aucun restaurant vietnamien. Et, jusqu'à il y a peu de temps, je trouvais qu'il n'y avait aucun bon restaurant chinois ; en effet, le grand restaurant chinois à l'angle de l'avenue Victor Hugo et de la place Marcel Sembat se présente comme « restaurant panasiatique » — et les quatre lecteurs de ce blog savent que je fuis ce genre de concept comme la peste.
Un soir, poussés par la faim, nous avons quand même essayé Panasia (130, avenue Victor Hugo à Boulogne-Billancourt). La présence de nombreux clients chinois a été un premier bon signe. La carte, ensuite, même si elle mélange les cuisines de toutes les provinces chinoises, comporte de nombreuses valeurs sûres, ainsi que de nombreuses variantes de plats classiques. Mon épouse a ainsi pris des nouilles sautées, mais qui étaient bien plus larges que ce que l'on trouve habituellement dans les autres restaurants chinois et, petite touche « panasiatique », servies avec des banchan. J'ai pris une excellente marmite d'aubergines avec du riz blanc.
La carte comporte également des plats coréens, vietnamiens et japonais. Je ne sais pas ce qu'ils valent car nous avons restreint notre choix aux spécialités chinoises. En revanche — et contrairement à notre habitude — nous avons essayé les desserts, qui se présentent dans une veine fusion euro-japonaise. Eh bien les desserts étaient fort fameux et plutôt légers.
En conclusion : enfin une bonne adresse chinoise à Boulogne, qui plus est avec quelques excentricités contrôlées qui ne gâchent pas le plaisir de ceux qui, comme moi, cherchent avant tout à manger « à l'asiatique » dans un restaurant asiatique.
Edit 14 août 2015 – Le Panasia de Boulogne Billancourt a fermé ses portes ! Vous pouvez le retrouver au centre commercial Beaugrenelle, dans le XVe arrondissement, mais avec des prix bien plus élevés !
Edit.
1. Comment ai-je pu oublier le restaurant vietnamien La Can Tinh (5, rue de Vanves à Boulogne-Billancourt)... mais alors qu'est-ce qu'il y a comme monde ! Ils ont aussi une annexe « take-away » au 83, boulevard de la République.
2. Quelques photos prises chez Panasia :
Un soir, poussés par la faim, nous avons quand même essayé Panasia (130, avenue Victor Hugo à Boulogne-Billancourt). La présence de nombreux clients chinois a été un premier bon signe. La carte, ensuite, même si elle mélange les cuisines de toutes les provinces chinoises, comporte de nombreuses valeurs sûres, ainsi que de nombreuses variantes de plats classiques. Mon épouse a ainsi pris des nouilles sautées, mais qui étaient bien plus larges que ce que l'on trouve habituellement dans les autres restaurants chinois et, petite touche « panasiatique », servies avec des banchan. J'ai pris une excellente marmite d'aubergines avec du riz blanc.
La carte comporte également des plats coréens, vietnamiens et japonais. Je ne sais pas ce qu'ils valent car nous avons restreint notre choix aux spécialités chinoises. En revanche — et contrairement à notre habitude — nous avons essayé les desserts, qui se présentent dans une veine fusion euro-japonaise. Eh bien les desserts étaient fort fameux et plutôt légers.
En conclusion : enfin une bonne adresse chinoise à Boulogne, qui plus est avec quelques excentricités contrôlées qui ne gâchent pas le plaisir de ceux qui, comme moi, cherchent avant tout à manger « à l'asiatique » dans un restaurant asiatique.
Edit 14 août 2015 – Le Panasia de Boulogne Billancourt a fermé ses portes ! Vous pouvez le retrouver au centre commercial Beaugrenelle, dans le XVe arrondissement, mais avec des prix bien plus élevés !
Edit.
1. Comment ai-je pu oublier le restaurant vietnamien La Can Tinh (5, rue de Vanves à Boulogne-Billancourt)... mais alors qu'est-ce qu'il y a comme monde ! Ils ont aussi une annexe « take-away » au 83, boulevard de la République.
2. Quelques photos prises chez Panasia :
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02 March 2012
Tien Hiang
Tien Hiang (14, rue Bichat) est un restaurant asiatique végétarien, ce qui est très rare à Paris. J'avais déjà chroniqué Green Garden sur ce blog et dit à quel point j'avais été déçu. Ce qui est intéressant chez Tien Hiang est que la « fausse viande » et le « faux poisson » (tous deux à base de protéines de soja) constituent la base de nombreux plats et permettent bien évidemment une gamme de plats plus large que les simples plats à base de légumes ou de tofu.
J'ai pris une soupe laksa au « faux poisson » à 7 € et elle était tellement copieuse que je n'ai même pas pu prendre d'autres plats. Il faudra que je revienne...
Le site web du restaurant est très didactique et explique en quoi consistent leurs ingrédients, notamment la protéine de soja texturée.
À noter également un certain nombre de desserts sortant des sempiternels litchis ou nougats chinois proposés par les restaurants asiatiques de Paris.
J'ai pris une soupe laksa au « faux poisson » à 7 € et elle était tellement copieuse que je n'ai même pas pu prendre d'autres plats. Il faudra que je revienne...
Le site web du restaurant est très didactique et explique en quoi consistent leurs ingrédients, notamment la protéine de soja texturée.
À noter également un certain nombre de desserts sortant des sempiternels litchis ou nougats chinois proposés par les restaurants asiatiques de Paris.
28 February 2012
Aux Trois Nagas
Après ma récente série de restaurant thaïs bon marché je me suis dit que j'avais droit à quelque chose de plus fin.
Aux Trois Nagas (18, avenue du Président Kennedy) fait partie de ces restaurants classes qui ont la bonne idée de faire un menu du midi abordable. Bien sûr, le choix se restreint à 3-4 entrées ou plats, mais j'ai pu me régaler pour une somme raisonnable.
Comme dans les autres bons restaurants thaïs de Paris, on m'a servi de petits amuse-gueule pendant que je lisais la carte. Ensuite j'ai commandé l'entrée du jour (une salade de légumes frais) et un plat de tofu au curry rouge avec du riz blanc. Tout était vraiment très fin et ne m'a laissé aucun arrière-goût persistant après le déjeuner. En fin de repas, j'ai opté pour un café plutôt que pour le dessert.
J'ai payé 18 € pour : entrée + plat + ½ bouteille d'eau + café, ce qui est absolument inespéré dans ce quartier. Dommage qu'il n'y ait rien de semblable pour le soir !
Aux Trois Nagas (18, avenue du Président Kennedy) fait partie de ces restaurants classes qui ont la bonne idée de faire un menu du midi abordable. Bien sûr, le choix se restreint à 3-4 entrées ou plats, mais j'ai pu me régaler pour une somme raisonnable.
Comme dans les autres bons restaurants thaïs de Paris, on m'a servi de petits amuse-gueule pendant que je lisais la carte. Ensuite j'ai commandé l'entrée du jour (une salade de légumes frais) et un plat de tofu au curry rouge avec du riz blanc. Tout était vraiment très fin et ne m'a laissé aucun arrière-goût persistant après le déjeuner. En fin de repas, j'ai opté pour un café plutôt que pour le dessert.
J'ai payé 18 € pour : entrée + plat + ½ bouteille d'eau + café, ce qui est absolument inespéré dans ce quartier. Dommage qu'il n'y ait rien de semblable pour le soir !
les restaurants coréens de Boulogne Billancourt
À ma connaissance, il n'y a que deux restaurants coréens à Boulogne : le Korean Paradise entre la mairie et le nouveau centre-ville, et 21 Corée rue Carnot. Et je pense qu'on ne peut pas faire plus opposé et différent que ces deux restaurants !
Le Korean Paradise (98, rue Galliéni) occupe un coin de rue stratégique à l'angle du rond-point qui donne sur le centre commercial des Passages. 21 Corée (21, rue Carnot) se trouve dans une rue étroite et peu fréquentée.
Le Korean Paradise est grand et a une belle déco sobre. L'été, il envahit partiellement la chaussée avec des tables au soleil. 21 Corée est très petit, étroit, et après y avoir dîné on a les vêtements qui sentent la nourriture coréenne.
Le Korean Paradise est tenu par des Chinois et propose une fausse nourriture coréenne complètement européanisée. C'est d'autant plus rageant de voir qu'il a plutôt des bonnes notes sur les sites qui notent les restaurants. Je soupçonne que c'est parce que les portions de viande grillée sont abondantes et que les gens sont avant tout préoccupés par la quantité que par la qualité. 21 Corée propose des plats typiquement et véritablement coréens, servis comme il se doit avec des banchan. Bien sûr, la carte est restreinte et se limite aux grands classiques, mais on n'est jamais déçu. 21 Corée propose aussi un bon choix de thés et de boissons alcoolisées coréennes.
Vous l'aurez compris, je vous déconseille le Korean Paradise et je vous recommande chaudement 21 Corée qui, finalement, n'a qu'un seul défaut : ses propriétaires sont des évangélistes... ne les branchez pas sur Jésus, vous ne les arrêterez plus !
Le Korean Paradise (98, rue Galliéni) occupe un coin de rue stratégique à l'angle du rond-point qui donne sur le centre commercial des Passages. 21 Corée (21, rue Carnot) se trouve dans une rue étroite et peu fréquentée.
Le Korean Paradise est grand et a une belle déco sobre. L'été, il envahit partiellement la chaussée avec des tables au soleil. 21 Corée est très petit, étroit, et après y avoir dîné on a les vêtements qui sentent la nourriture coréenne.
Le Korean Paradise est tenu par des Chinois et propose une fausse nourriture coréenne complètement européanisée. C'est d'autant plus rageant de voir qu'il a plutôt des bonnes notes sur les sites qui notent les restaurants. Je soupçonne que c'est parce que les portions de viande grillée sont abondantes et que les gens sont avant tout préoccupés par la quantité que par la qualité. 21 Corée propose des plats typiquement et véritablement coréens, servis comme il se doit avec des banchan. Bien sûr, la carte est restreinte et se limite aux grands classiques, mais on n'est jamais déçu. 21 Corée propose aussi un bon choix de thés et de boissons alcoolisées coréennes.
Vous l'aurez compris, je vous déconseille le Korean Paradise et je vous recommande chaudement 21 Corée qui, finalement, n'a qu'un seul défaut : ses propriétaires sont des évangélistes... ne les branchez pas sur Jésus, vous ne les arrêterez plus !
Jin Jing Yuan
Jin Jing Yuan (10, rue Condorcet) est un restaurant sino-thaïlandais qui a le mérite de ne pas être hypocrite (le nom est 100% chinois). La restaurant est propre mais la déco alsacienne est vraiment... surprenante pour un restaurant asiatique. Ils n'ont même pas fait l'effort de repeindre !
Comme Aloï, chroniqué récemment, Jin Jing Yuan démontre que les Chinois peuvent fournir une cuisine thaï tout à fait correcte. J'ai pris un massalam de crevettes, spécialité du sud de la Thaïlande, plat que je n'ai encore jamais vu que dans les vrais de vrais restaurant thaïs. Ce n'était pas fantastique, mais au moins j'y ai retrouvé une saveur que je n'avais pas goûtée depuis longtemps. La cuisine de Jin Jing Yuan m'est donc apparue correcte, honnête, mais tout de même loin de la finesse d'un vrai restaurant thaïlandais. En outre je pense que pour 14,80 € j'aurais pu mieux déjeuner dans un restaurant chinois.
Comme Aloï, chroniqué récemment, Jin Jing Yuan démontre que les Chinois peuvent fournir une cuisine thaï tout à fait correcte. J'ai pris un massalam de crevettes, spécialité du sud de la Thaïlande, plat que je n'ai encore jamais vu que dans les vrais de vrais restaurant thaïs. Ce n'était pas fantastique, mais au moins j'y ai retrouvé une saveur que je n'avais pas goûtée depuis longtemps. La cuisine de Jin Jing Yuan m'est donc apparue correcte, honnête, mais tout de même loin de la finesse d'un vrai restaurant thaïlandais. En outre je pense que pour 14,80 € j'aurais pu mieux déjeuner dans un restaurant chinois.
Ban Kun Siam
Ban Kun Siam (78, rue de Dunkerque) est un minuscule restaurant thaïlandais dans le quartier de Pigalle. La patronne se tient derrière son comptoir chargé de produits frais, et compose vos plats à la commande. Les plats sont vraiment bon marché, et il y a une formule entrée + plat + boisson ou dessert à 8,90 €. Pendant qu'elle prépare ses plats, vous pouvez même discuter avec elle et lui demander des précisions sur tel ou tel autre ingrédient. L'endroit idéal quand on sort à Pigalle.
27 February 2012
Aloï
Il faut parfois reconnaître que l'on peut avoir tort. Je peste à longueur de blog contre les restaurants japonais tenus par des Chinois, contre les restaurants chinois tenus par des Vietnamiens, etc. et voilà que je vais présenter un restaurant thaïlandais tenu par des Chinois où je vais souvent.
Aloï (7, rue des Ciseaux) est un sympathique restaurant thaï niché dans une des ruelles les plus typiques et les plus pittoresques du Quartier Latin. Le décor est très épuré avec beaucoup d'éléments en bois sombre, et avec quelques tentures discrètes, le tout avec une dominante marron-violet. Un cadre apaisant donc, servi par l'absence de musique assourdissante ou de lumières fortes. On entend parfois les serveuses se héler mais bon... les Chinois resteront des Chinois !
La carte présente la palette habituelle de plats thaïs, avec des prix plutôt raisonnables vu le type de cuisine et le lieu. Le choix des cocktails et des desserts apporte un petit plus bienvenu si vous venez ici en charmante compagnie, voire en famille comme moi.
Voilà, Aloï sort du cadre strict que je m'impose généralement sur ce blog mais c'est vraiment une adresse que je recommande dans le Quartier Latin. Une fois de plus, mention spéciale pour les délicieux desserts : moi qui évite les prétendus desserts asiatiques comme la peste j'ai réellement apprécié ma glace deux boules thé vert et basilic !
Add: il y a aussi un traiteur Aloï, un peu plus bas dans la même rue. C'est malheureusement moins bon que le restaurant.
Add: Je n'étais jamais allé dans ce restaurant que le soir ou le week-end. J'y suis retourné un midi en semaine car Wabosso, en face, était fermé. j'ai donc pu découvrir les formules du midi en semaine chez Aloï. Pour 13,50 € on a le choix entre entrée + plat et accompagnement ou plat et accompagnement + dessert, avec des assiettes aussi belles et copieuses qu'à la carte.
Aloï (7, rue des Ciseaux) est un sympathique restaurant thaï niché dans une des ruelles les plus typiques et les plus pittoresques du Quartier Latin. Le décor est très épuré avec beaucoup d'éléments en bois sombre, et avec quelques tentures discrètes, le tout avec une dominante marron-violet. Un cadre apaisant donc, servi par l'absence de musique assourdissante ou de lumières fortes. On entend parfois les serveuses se héler mais bon... les Chinois resteront des Chinois !
La carte présente la palette habituelle de plats thaïs, avec des prix plutôt raisonnables vu le type de cuisine et le lieu. Le choix des cocktails et des desserts apporte un petit plus bienvenu si vous venez ici en charmante compagnie, voire en famille comme moi.
Voilà, Aloï sort du cadre strict que je m'impose généralement sur ce blog mais c'est vraiment une adresse que je recommande dans le Quartier Latin. Une fois de plus, mention spéciale pour les délicieux desserts : moi qui évite les prétendus desserts asiatiques comme la peste j'ai réellement apprécié ma glace deux boules thé vert et basilic !
Add: il y a aussi un traiteur Aloï, un peu plus bas dans la même rue. C'est malheureusement moins bon que le restaurant.
Add: Je n'étais jamais allé dans ce restaurant que le soir ou le week-end. J'y suis retourné un midi en semaine car Wabosso, en face, était fermé. j'ai donc pu découvrir les formules du midi en semaine chez Aloï. Pour 13,50 € on a le choix entre entrée + plat et accompagnement ou plat et accompagnement + dessert, avec des assiettes aussi belles et copieuses qu'à la carte.
15 February 2012
Seoul
Je sais que le Français aime déjeuner d'une entrée, d'un plat et d'un dessert, mais je me serais bien passé de l'entrée et du dessert que j'ai eus avec mon menu du midi à 12 € au restaurant coréen Seoul (26, rue Tiphaine) et je les aurais bien troqués contre 1 ou 2 € de réduction ou contre un thé coréen. D'autant que le plat était un bentō bien copieux avec raviolis, banchan, vermicelles sautés aux légumes et riz blanc, et que l'entrée était une petite salade sans grand intérêt et le dessert une boule de glace — pas très coréen, tout ça.
Seoul est un restaurant minuscule situé dans une petite rue perpendiculaire à la rue du Commerce, agréable rue semi-piétonne du XVe arrondissement. Il peut constituer une halte sympathique pour prendre un repas, mais je ne dirais pas qu'il vaut le déplacement si on n'est pas déjà dans le XVe arrondissement.
Seoul est un restaurant minuscule situé dans une petite rue perpendiculaire à la rue du Commerce, agréable rue semi-piétonne du XVe arrondissement. Il peut constituer une halte sympathique pour prendre un repas, mais je ne dirais pas qu'il vaut le déplacement si on n'est pas déjà dans le XVe arrondissement.
07 February 2012
Jiāwèi Iris
La cuisine de la province chinoise du Zhèjiāng n'est pas très connue à Paris. Ce ne sont pourtant pas les restaurants « zhèjiāngais » qui manquent, puisque les Chinois travaillant dans la maroquinerie, la confection et les bijoux fantaisie sont souvent originaires de cette province maritime.
C'est avec étonnement que j'ai donc repéré un restaurant zhèjiāngais dans le IXe arrondissement, hors du périmètre habituel.
Mais Jiāwèi Iris (26, rue Richer) ne propose pas que des spécialités zhèjiāngaises: en bon restaurant chinois qui veut attirer les Français, il propose toute la gamme nems-poulet-aux-amandes qui plaît à ceux qui ne connaissent pas la cuisine chinoise, ainsi que des spécialités d'autres provinces chinoises, et notamment des spécialités sìchuānaises, dont une espèce de mápó dòufu (du tofu à l'huile pimentée, la spécialité sìchuānaise) en version « grosse soupe », cf. la photo. 17,90 €, quand même, mais alors quel bonheur.
Note : chose étrange pour un restaurant chinois, Jiāwèi Iris a un site web assez bien fait, avec en particulier le menu téléchargeable. Une étape indispensable si vous êtes curieux de connaître la cuisine zhèjiāngaise.
C'est avec étonnement que j'ai donc repéré un restaurant zhèjiāngais dans le IXe arrondissement, hors du périmètre habituel.
Mais Jiāwèi Iris (26, rue Richer) ne propose pas que des spécialités zhèjiāngaises: en bon restaurant chinois qui veut attirer les Français, il propose toute la gamme nems-poulet-aux-amandes qui plaît à ceux qui ne connaissent pas la cuisine chinoise, ainsi que des spécialités d'autres provinces chinoises, et notamment des spécialités sìchuānaises, dont une espèce de mápó dòufu (du tofu à l'huile pimentée, la spécialité sìchuānaise) en version « grosse soupe », cf. la photo. 17,90 €, quand même, mais alors quel bonheur.
Note : chose étrange pour un restaurant chinois, Jiāwèi Iris a un site web assez bien fait, avec en particulier le menu téléchargeable. Une étape indispensable si vous êtes curieux de connaître la cuisine zhèjiāngaise.
03 February 2012
Asian
Les quatre lecteurs fidèles de ce blog savent que je ne supporte pas les restaurants proposant un mélange de cusines. Pour moi un restaurant doit être chinois, vietnamien OU thaïlandais, et non chinois, vietnamien et thaïlandais ! Pourtant, pour appâter le chaland ou toute autre raison mystérieuse, de nombreux restaurants s'annoncent tels. Cependant après avoir brièvement parcouru la carte ou entendu les propriétaires discuter entre eux, votre chroniqueur arrive généralement à savoir d'où viennent les propriétaires et quelle cuisine il doit donc s'attendre à goûter.
Eh bien pour l'Asian (30, avenue George V) j'ai bien été obligé de créer un nouveau label : « restaurant asiatique ». En effet, malgré une jolie déco à tendance mandchoue (genre Le Dernier Empereur), la cuisine est plutôt orientée Asie du sud-est, avec des nems vietnamiens qui côtoient allègrement le pad thai.
Mes quatre lecteurs fidèles savent aussi que je préfère de loin le contenu de mon assiette à tout ce qui peut tourner autour de cette dernière, fût-ce de jolies serveuses, des calligraphies murales ou des boiseries élégantes. Et de côté-là j'ai évidemment été déçu. Seul le dessert (des châtaignes d'eau à la crème de coco) a trouvé grâce à mes yeux, mais on ne fréquente pas les restaurants asiatiques pour manger des desserts...
Je déconseille donc ce restaurant à quiconque, comme moi, préfère le contenu de l'assiette au décor ou à l'ambiance. En revanche, cette adresse peut être intéressante pour sortir en compagnie et manger des plats asiatiques sans subir le brouhaha habituel des cantines asiatiques.
Eh bien pour l'Asian (30, avenue George V) j'ai bien été obligé de créer un nouveau label : « restaurant asiatique ». En effet, malgré une jolie déco à tendance mandchoue (genre Le Dernier Empereur), la cuisine est plutôt orientée Asie du sud-est, avec des nems vietnamiens qui côtoient allègrement le pad thai.
Mes quatre lecteurs fidèles savent aussi que je préfère de loin le contenu de mon assiette à tout ce qui peut tourner autour de cette dernière, fût-ce de jolies serveuses, des calligraphies murales ou des boiseries élégantes. Et de côté-là j'ai évidemment été déçu. Seul le dessert (des châtaignes d'eau à la crème de coco) a trouvé grâce à mes yeux, mais on ne fréquente pas les restaurants asiatiques pour manger des desserts...
Je déconseille donc ce restaurant à quiconque, comme moi, préfère le contenu de l'assiette au décor ou à l'ambiance. En revanche, cette adresse peut être intéressante pour sortir en compagnie et manger des plats asiatiques sans subir le brouhaha habituel des cantines asiatiques.
02 February 2012
Thai Richer
As-tu bien déjeuné ?
Oui.
Le service a-t-il été rapide et courtois ?
Oui.
Le restaurant est-il propre ?
Oui.
L'addition a-t-elle été raisonnable ?
Oh oui, 13 € pour cocktail + entrée + plat.
Alors pourquoi n'es-tu pas satisfait ?
Parce que pour moi Thai Richer (14, rue Richer) n'est pas un vrai restaurant thaï, c'est un restaurant sino-thaï, un peu comme celui de la rue de l'Orillon. Et alors écrire « restaurant gastronomie thaïlandais » c'est le comble de la prétention... Une cantine sympa, oui. Un restau gastronomique, non !
Oui.
Le service a-t-il été rapide et courtois ?
Oui.
Le restaurant est-il propre ?
Oui.
L'addition a-t-elle été raisonnable ?
Oh oui, 13 € pour cocktail + entrée + plat.
Alors pourquoi n'es-tu pas satisfait ?
Parce que pour moi Thai Richer (14, rue Richer) n'est pas un vrai restaurant thaï, c'est un restaurant sino-thaï, un peu comme celui de la rue de l'Orillon. Et alors écrire « restaurant gastronomie thaïlandais » c'est le comble de la prétention... Une cantine sympa, oui. Un restau gastronomique, non !
20 January 2012
Opéra Mandarin
Opéra Mandarin (23, boulevard des Capucines) est un restaurant-chinois-pour-Européens à l'ancienne. Il y a des aquariums, des fausses cascades, des jolies filles à l'accueil et des serveurs sapés comme des serveurs et pas comme des Chinois de la rue au Maire. Les murs sont décorés de tableaux un peu trop colorés (la vraie peinture chinoise est en noir et blanc [水墨畫], ou alors avec des couleurs mais avec de grandes zones vides pour mettre en valeur les zones colorées).
La carte offre les sempiternelles spécialités chinoises–vietnamiennes–thaïlandaises [il faudra vraiment qu'un jour j'ouvre un restaurant de spécialités espagnoles–norvégiennes–roumaines dans un pays asiatique, pour me venger], avec des menus du midi à 11 € que j'ai évités parce que les nems suivis de plaques chauffantes commencent à me sortir par tous les trous du corps.
Du coup j'ai pris juste des calamars sautés et un bol de riz blanc. C'était plutôt bon mais à 13,30 € quand je compare à ce que je peux manger de l'autre côté de l'avenue de l'Opéra ou du boulevard Haussmann ça m'énerve un peu, joli décor ou pas.
Bizarrement ce restaurant m'a fait un peu voyager dans le temps... C'est un peu le genre de restaurant chinois où mon père nous aurait emmenés pour fêter un anniversaire quand j'étais petit.
Conclusion : à éviter si, comme moi, vous ne vous intéressez qu'au contenu de l'assiette. À essayer, à la rigueur, si pour vous le décor[um] a une importance.
La carte offre les sempiternelles spécialités chinoises–vietnamiennes–thaïlandaises [il faudra vraiment qu'un jour j'ouvre un restaurant de spécialités espagnoles–norvégiennes–roumaines dans un pays asiatique, pour me venger], avec des menus du midi à 11 € que j'ai évités parce que les nems suivis de plaques chauffantes commencent à me sortir par tous les trous du corps.
Du coup j'ai pris juste des calamars sautés et un bol de riz blanc. C'était plutôt bon mais à 13,30 € quand je compare à ce que je peux manger de l'autre côté de l'avenue de l'Opéra ou du boulevard Haussmann ça m'énerve un peu, joli décor ou pas.
Bizarrement ce restaurant m'a fait un peu voyager dans le temps... C'est un peu le genre de restaurant chinois où mon père nous aurait emmenés pour fêter un anniversaire quand j'étais petit.
Conclusion : à éviter si, comme moi, vous ne vous intéressez qu'au contenu de l'assiette. À essayer, à la rigueur, si pour vous le décor[um] a une importance.
19 January 2012
Samo
Depuis que je travaille dans le VIIe arrondissement, j'explore, j'explore beaucoup, à la recherche de restaurants qui ne soient pas trop dispendieux. Ce midi j'ai enfin essayé le restaurant coréen Samo, qui était fermé le mois dernier.
Samo (1, rue du Champ de Mars) est un sympathique restaurant coréen un peu à l'écart de la rue Cler, la rue piétonne du VIIe arrondissement — je vous recommande ses commerces de bouche, mais alors faites chauffer l'American Express Gold.
L'accueil est aimable, par toute une équipe de Coréennes de tous âges qui s'agitent dans tous les sens comme des fourmis. Il vaut mieux arriver tôt car les deux salles se remplissent vite.
J'avais grand faim et du coup j'ai pris le menu du midi à 13 € (alors qu'il y en a un moins cher à 10 €), comprenant deux entrées + plat + banchan + thé. Au vu du quartier, c'est un rapport quantité-prix exceptionnel... ça explique sans doute pourquoi le restaurant se remplit aussi rapidement.
Si le choix de plats des menus du midi n'a rien d'exceptionnel (les sempiternels bibimbap et pulgogi), au moins ai-je bien déjeuné avec une excellente entrée de crêpes de soja, un bibimbap et six banchan dont de délicieux petits champignons.
Samo (1, rue du Champ de Mars) est un sympathique restaurant coréen un peu à l'écart de la rue Cler, la rue piétonne du VIIe arrondissement — je vous recommande ses commerces de bouche, mais alors faites chauffer l'American Express Gold.
L'accueil est aimable, par toute une équipe de Coréennes de tous âges qui s'agitent dans tous les sens comme des fourmis. Il vaut mieux arriver tôt car les deux salles se remplissent vite.
J'avais grand faim et du coup j'ai pris le menu du midi à 13 € (alors qu'il y en a un moins cher à 10 €), comprenant deux entrées + plat + banchan + thé. Au vu du quartier, c'est un rapport quantité-prix exceptionnel... ça explique sans doute pourquoi le restaurant se remplit aussi rapidement.
Si le choix de plats des menus du midi n'a rien d'exceptionnel (les sempiternels bibimbap et pulgogi), au moins ai-je bien déjeuné avec une excellente entrée de crêpes de soja, un bibimbap et six banchan dont de délicieux petits champignons.
17 January 2012
Hansung
Hansung (5, rue d'Argenteuil) n'est pas le meilleur restaurant coréen de Paris. Ce n'est pas non plus celui dont la carte présente la plus grande variété. Mais à 9,90 € le menu du midi avec entrée + plat + banchan, un accueil très gentil, et un service rapide, Hansung est certainement un des restaurants coréens où je me rends déjeuner le plus volontiers !
Il est en outre très facilement accessible en métro et en bus.
Il est en outre très facilement accessible en métro et en bus.
16 January 2012
Đồng Phát
Đồng Phát (10, rue Malar) est le typique restaurant asiatique pour Européens : les noms des plats sont traduits au lieu d'être écrits en v.o. (ou au moins en v.o. et en v.f.). Exemple : il y a des lettres autocollantes énormes sur la vitrine qui proclament « Phở » mais point de phở sur la carte : il faut chercher à soupe tonkinoise !
Autre indice : les menus sont construits sur la très sainte trinité française entrée - plat - dessert. Alors évidemment on peut prendre à la carte, mais cela revient plus cher.
J'ai pris des vermicelles translucides aux légumes et au tofu. C'était correct mais sans plus. J'ai même dû y ajouter pas mal de sauce sriracha pour que ce soit plus savoureux.
Bref... Je n'ai pas tellement aimé.
Autre indice : les menus sont construits sur la très sainte trinité française entrée - plat - dessert. Alors évidemment on peut prendre à la carte, mais cela revient plus cher.
J'ai pris des vermicelles translucides aux légumes et au tofu. C'était correct mais sans plus. J'ai même dû y ajouter pas mal de sauce sriracha pour que ce soit plus savoureux.
Bref... Je n'ai pas tellement aimé.
Bong
Bong (42, rue Blomet) est un restaurant typique coréen à l'ambiance bon enfant. On y croise des familles coréennes, des habitués qui saluent le propriétaire, ça sent la cuisine coréenne à plein nez !
Le décor, bizarrement, fait un peu vieille France, signe que le restaurant précédent devait être un restaurant bien français et que les propriétaires n'ont pas touché à la déco. Seules concessions à la Corée : quelques affiches, et un grand frigo rempli de bières coréennes.
Bong propose les plats coréens les plus typiques, avec une prédilection pour le barbecue coréen ce qui a, hélas, pour fâcheuse conséquence d'imprégner les vêtements d'une odeur tenace de viande grillée.
La salle est assez grande et il n'est pas rare d'y croiser de grands groupes, élèves de cours du soir de langue coréennes ou jeunes filles fans de K-Pop.
Bong propose des menus du midi très très copieux (entrée + plat + banchan) au prix de 12 € ce qui pour moi en fait un des restaurants asiatiques ayant le meilleur rapport quantité-prix du XVe arrondissement. La dernière fois que je m'y suis rendu j'ai donc pris du tofu sauté (두부 부침) en entrée et du riz aux œufs de poisson (알밥) en plat de résistance. Très très bon, très très copieux. Je ne peux que recommander.
Le décor, bizarrement, fait un peu vieille France, signe que le restaurant précédent devait être un restaurant bien français et que les propriétaires n'ont pas touché à la déco. Seules concessions à la Corée : quelques affiches, et un grand frigo rempli de bières coréennes.
Bong propose les plats coréens les plus typiques, avec une prédilection pour le barbecue coréen ce qui a, hélas, pour fâcheuse conséquence d'imprégner les vêtements d'une odeur tenace de viande grillée.
La salle est assez grande et il n'est pas rare d'y croiser de grands groupes, élèves de cours du soir de langue coréennes ou jeunes filles fans de K-Pop.
Bong propose des menus du midi très très copieux (entrée + plat + banchan) au prix de 12 € ce qui pour moi en fait un des restaurants asiatiques ayant le meilleur rapport quantité-prix du XVe arrondissement. La dernière fois que je m'y suis rendu j'ai donc pris du tofu sauté (두부 부침) en entrée et du riz aux œufs de poisson (알밥) en plat de résistance. Très très bon, très très copieux. Je ne peux que recommander.
13 January 2012
Indonesia (suite)
J'avais déjà écrit tout le bien que je pensais du restaurant coopératif Indonesia. Il se trouve que ce restaurant vient de changer de carte, avec de nouvelles formules notamment pour le déjeuner.
La photo qui illustre ce post est celle du nasi vegetari que j'ai mangé ce midi. J'ai finalement retrouvé des saveurs communes avec les plats thaïlandais de ces derniers jours, ce qui est relativement logique compte tenu du contexte ethnique et géographique : Malais et Indonésiens sont cousins, et la cuisine du sud musulman de la Thaïlande est très influencée par la cuisine malaise.
Un autre aspect sympathique du restaurant Indonesia est leur présence sur les sites sociaux et sur les apps pour téléphones mobiles. Leur page sur Facebook, en particulier, est régulièrement mise à jour.
Edit 6/3/2019 - La carte a de nouveau été mise à jour, avec des plats variés qui font un dîner complet pour 18 à 20 €. Les desserts (très originaux) sont dans les 7 € ; seules les boissons sont un peu chères.
La photo qui illustre ce post est celle du nasi vegetari que j'ai mangé ce midi. J'ai finalement retrouvé des saveurs communes avec les plats thaïlandais de ces derniers jours, ce qui est relativement logique compte tenu du contexte ethnique et géographique : Malais et Indonésiens sont cousins, et la cuisine du sud musulman de la Thaïlande est très influencée par la cuisine malaise.
Un autre aspect sympathique du restaurant Indonesia est leur présence sur les sites sociaux et sur les apps pour téléphones mobiles. Leur page sur Facebook, en particulier, est régulièrement mise à jour.
Edit 6/3/2019 - La carte a de nouveau été mise à jour, avec des plats variés qui font un dîner complet pour 18 à 20 €. Les desserts (très originaux) sont dans les 7 € ; seules les boissons sont un peu chères.
plats complets (avec options veganes) |
crêpe indonésienne et glace coco artisanale |
Kinnari
Continuons dans l'ambiance thaï... Kinnari (8, rue Malar) est un restaurant très discret du VIIe arrondissement : depuis la rue, on n'aperçoit qu'une petite porte en bois, et la large vitrine en verre poli du restaurant empêche de voir la salle depuis la rue.Ce qui est fort dommage — car la déco est très belle, avec des bouddhas, des tableaux, des masques... sur des parois blanches reposantes.
Les tables sont élégamment disposées, avec suffisamment de distance pour ne pas se sentir les uns sur les autres, même quand le restaurant est bien rempli. Les couverts, la vaisselle, les nappes sont également propres et élégants. Évidemment, avec un tel cadre les prix sont du même ordre que ceux du Blue Elephant, mais la bonne surprise est le menu du midi à 19 € (entrée + plat) avec un choix de plats tout à fait raisonnable. Il y a une légère attente, preuve que les plats sont préparés sur le moment avec des ingrédients frais. Seule petite déception : les plats réputés bien « piquants » comme la salade de papaye verte ou le curry vert ne sont que modérément pimentés. Mais c'est peut-être une bonne nouvelle pour ceux qui ne partagent pas mon amour de la capsaïcine.
Bref, une adresse chaudement recommandée... pour un déjeuner en semaine. Ou alors pour impressionner quelqu'un le soir.
Les tables sont élégamment disposées, avec suffisamment de distance pour ne pas se sentir les uns sur les autres, même quand le restaurant est bien rempli. Les couverts, la vaisselle, les nappes sont également propres et élégants. Évidemment, avec un tel cadre les prix sont du même ordre que ceux du Blue Elephant, mais la bonne surprise est le menu du midi à 19 € (entrée + plat) avec un choix de plats tout à fait raisonnable. Il y a une légère attente, preuve que les plats sont préparés sur le moment avec des ingrédients frais. Seule petite déception : les plats réputés bien « piquants » comme la salade de papaye verte ou le curry vert ne sont que modérément pimentés. Mais c'est peut-être une bonne nouvelle pour ceux qui ne partagent pas mon amour de la capsaïcine.
Bref, une adresse chaudement recommandée... pour un déjeuner en semaine. Ou alors pour impressionner quelqu'un le soir.
10 January 2012
Blue Elephant
En général, nous évitons de réveillonner au restaurant ; nous préférons rester à la maison et nous concocter de bons petits plats en profitant des congés de fin d'année pour cuisiner des plats un peu plus élaborés que d'habitude.
Seulement cette année de congés il n'y eut point : le Nouvel An tombait un dimanche !
Lorsque nous habitions rue de la Roquette (il y a de cela une dizaine d'années), le restaurant thaïlandais Blue Elephant (45, rue de la Roquette) était un peu notre restaurant de prédilection pour les grandes occasions : anniversaires de mariage, annonce de la naissance des enfants aux parents... Ensuite nous avons malheureusement quitté le quartier et nous n'y sommes plus retournés.
Peut-être est-ce par nostalgie, en tout cas mon épouse a réservé au Blue Elephant pour le réveillon du Nouvel An 2011-2012. Comme ça faisait bien dix ans que nous n'y étions pas retournés, je me suis mis à lire quelques critiques sur internet pour avoir une idée de l'évolution du restaurant. Il y avait pas mal de critiques négatives tournant autour du thème du restaurant qui « se repose sur ses lauriers » et qui, en gros, ne valait plus sa réputation passée.
C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai abordé ce dîner du Nouvel An au Blue Elephant ! Du côté de l'accueil, c'était toujours aussi bien que dans nos souvenirs. Au niveau du décor, également : il y avait toujours la petite cascade, les fleurs, les légumes artistement découpés, les structures de bois rappelant un village thaï...
Et le dîner fur un émerveillement de saveurs ! Les entrées étaient délicieuses — mais pas exceptionnelles comparées à celles qu'on trouve dans les autres bons restaurants thaïlandais de la capitale. Mais les plats ! Fantastiques ! Et ne ressemblant à aucun plat déjà goûté ailleurs (en tout cas pour nous qui explorons les cuisines asiatiques en restant à Paris).
Entre autres plats, nous en avons retenus deux qui nous ont vraiment marqués : du charbonnier (poisson blanc très fin) avec une sauce de tiges de lotus, légume que je n'avais encore jamais essayé, et du curry de dinde au jaquier, fruit que je connaissais préparé en achar mais pas en sauce.
Conclusion : nous avons été aussi comblés que lorsque nous habitions rue de la Roquette. Reste à savoir si l'émerveillement était dû à un effort spécial correspondant au dîner du Nouvel An, ou si la cuisine est vraiment restée aussi bonne qu'à l'époque où tout le monde s'accordait à dire que le Blue Elephant était le meilleur restaurant thaïlandais de Paris.
Seulement cette année de congés il n'y eut point : le Nouvel An tombait un dimanche !
Lorsque nous habitions rue de la Roquette (il y a de cela une dizaine d'années), le restaurant thaïlandais Blue Elephant (45, rue de la Roquette) était un peu notre restaurant de prédilection pour les grandes occasions : anniversaires de mariage, annonce de la naissance des enfants aux parents... Ensuite nous avons malheureusement quitté le quartier et nous n'y sommes plus retournés.
Peut-être est-ce par nostalgie, en tout cas mon épouse a réservé au Blue Elephant pour le réveillon du Nouvel An 2011-2012. Comme ça faisait bien dix ans que nous n'y étions pas retournés, je me suis mis à lire quelques critiques sur internet pour avoir une idée de l'évolution du restaurant. Il y avait pas mal de critiques négatives tournant autour du thème du restaurant qui « se repose sur ses lauriers » et qui, en gros, ne valait plus sa réputation passée.
C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai abordé ce dîner du Nouvel An au Blue Elephant ! Du côté de l'accueil, c'était toujours aussi bien que dans nos souvenirs. Au niveau du décor, également : il y avait toujours la petite cascade, les fleurs, les légumes artistement découpés, les structures de bois rappelant un village thaï...
Et le dîner fur un émerveillement de saveurs ! Les entrées étaient délicieuses — mais pas exceptionnelles comparées à celles qu'on trouve dans les autres bons restaurants thaïlandais de la capitale. Mais les plats ! Fantastiques ! Et ne ressemblant à aucun plat déjà goûté ailleurs (en tout cas pour nous qui explorons les cuisines asiatiques en restant à Paris).
Entre autres plats, nous en avons retenus deux qui nous ont vraiment marqués : du charbonnier (poisson blanc très fin) avec une sauce de tiges de lotus, légume que je n'avais encore jamais essayé, et du curry de dinde au jaquier, fruit que je connaissais préparé en achar mais pas en sauce.
Conclusion : nous avons été aussi comblés que lorsque nous habitions rue de la Roquette. Reste à savoir si l'émerveillement était dû à un effort spécial correspondant au dîner du Nouvel An, ou si la cuisine est vraiment restée aussi bonne qu'à l'époque où tout le monde s'accordait à dire que le Blue Elephant était le meilleur restaurant thaïlandais de Paris.
06 January 2012
Phú Đô
Le restaurant Phú Đô (201-203, avenue de Choisy) est une cantine vietnamienne classique du XIIIe arrondissement, qui propose l'assortiment classique de grosses soupes et de plats à base de viande, volaille ou poisson + riz.
L'avantage est sa proximité au métro, la rapidité du service et la propreté des lieux. En outre, lorsque j'ai demandé de l'eau chaude à boire, ils me l'ont servie, alors que malheureusement il m'arrive souvent qu'on me refuse cette boisson (une fois on a même osé me demander 2 €...).
L'avantage est sa proximité au métro, la rapidité du service et la propreté des lieux. En outre, lorsque j'ai demandé de l'eau chaude à boire, ils me l'ont servie, alors que malheureusement il m'arrive souvent qu'on me refuse cette boisson (une fois on a même osé me demander 2 €...).
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