30 May 2006
Love Actually
Excellent film, with a lot of characters, a lot of parallel story lines with loose interrelationships, à la Short Cuts. This is a pretty difficult genre to master. The main difference with Short Cuts is that Love Actually is (a) a comedy and (b) a British comedy, meaning that it's a very enjoyable film to watch (I love comedies) and also that the film has that special kind of humour that only Brits manage to have. Lovely.
28 May 2006
Angoulême
Quest'anno la maestra di disegno di Nicola ha mandato un suo fumetto al festival del fumetto di Angoulême per il concorso dei ragazzi.
Il disegno le è stato rispedito la settimana scorsa; dice che è arrivato tra i primi venti della categoria «8 anni».
Il titolo del fumetto è Le lion et le lézard; io ho fatto fatica a capire la storia, comunque i disegni sono belli!
Le piante carnivore
The Da Vinci Code
Eh bien ça y est, je l'ai vu ! C'est un bon thriller, de même que le roman était un honnête polar. Voilà, ni plus, ni moins... Comme pour le livre, je me demande pourquoi on fait autant de foin autour de tout ça !
霸王别姬 (Adieu ma concubine)
Encore un DVD que j'avais acheté il y a belle lurette et que je n'avais pas eu le temps de regarder. Très beau film, très belle œuvre, qui a amplement mérité sa Palme d'Or en 1993. Chen Kaige (陈凯歌) nous fait le coup des soubresauts historiques vus au travers du destin de trois personnages. C'est un genre cinématographique qui requiert une très grande maîtrise [on tombe vite dans les images d'Épinal], et Chen, dans ce film, a montré qu'il l'avait — ainsi qu'une certaine dose de courage, vue l'année de sortie du film et son contenu politique. Leslie Cheung Kwok-wing (張國榮) et Gong Li (巩俐) sont absolument sublimes, époustouflants, intensément beaux.
La deuxième moitié du film se déroule pendant la douloureuse période de la prétendue « Révolution culturelle », période pendant laquelle les « Gardes rouges », tout à leur éradication de la culture traditionnelle chinoise, vont maltraiter les personnages du film, acteurs de l'Opéra de Pékin. Le film m'a fait réfléchir à cette période de l'histoire chinoise. Mon opinion est que, finalement, la Révolution culturelle a été le dernier avatar du colonialisme européen en Chine. Je m'explique. Dans leur conservatisme, les communistes d'URSS avaient décrété que toute expérimentation musicale nouvelle ne pouvait être que « bourgeoise » et que, par conséquent, le ballet et la musique classique étaient les seules formes de musique prolétairement correctes. Les autres pays soumis au communisme autoritaire, dont la Chine, appliqueront avec zèle les diktats issus d'URSS, d'où la chasse à l'Opéra de Pékin pendant la Révolution culturelle. Ainsi, là où les missionnaires chrétiens du XIXme siècle avaient échoué, les marxistes-léninistes ont failli réussir. C'est d'autant plus stupide que, si les communistes chinois avaient vraiment voulu adapter le modèle soviétique chez eux, ils auraient dû protéger l'Opéra de Pékin au lieu de le pourchasser. Mais bon... demander à des marxistes-léninistes de réfléchir, c'est comme demander à des capitalistes de penser à autre chose qu'à l'argent.
La deuxième moitié du film se déroule pendant la douloureuse période de la prétendue « Révolution culturelle », période pendant laquelle les « Gardes rouges », tout à leur éradication de la culture traditionnelle chinoise, vont maltraiter les personnages du film, acteurs de l'Opéra de Pékin. Le film m'a fait réfléchir à cette période de l'histoire chinoise. Mon opinion est que, finalement, la Révolution culturelle a été le dernier avatar du colonialisme européen en Chine. Je m'explique. Dans leur conservatisme, les communistes d'URSS avaient décrété que toute expérimentation musicale nouvelle ne pouvait être que « bourgeoise » et que, par conséquent, le ballet et la musique classique étaient les seules formes de musique prolétairement correctes. Les autres pays soumis au communisme autoritaire, dont la Chine, appliqueront avec zèle les diktats issus d'URSS, d'où la chasse à l'Opéra de Pékin pendant la Révolution culturelle. Ainsi, là où les missionnaires chrétiens du XIXme siècle avaient échoué, les marxistes-léninistes ont failli réussir. C'est d'autant plus stupide que, si les communistes chinois avaient vraiment voulu adapter le modèle soviétique chez eux, ils auraient dû protéger l'Opéra de Pékin au lieu de le pourchasser. Mais bon... demander à des marxistes-léninistes de réfléchir, c'est comme demander à des capitalistes de penser à autre chose qu'à l'argent.
23 May 2006
La réification du corps féminin
22 May 2006
Independéncia per Montenegro?
Las primièras estimacions balhan lo 55,3% o lo 55,4% dels vòtes pel «òc» al referèndum d'aièr que demandava als montenegrins s'èran d'acòrd per que Montenegro se desseparès de Serbia (çò que fin finala èra la meteisha causa qu'un referèndum per o contra l'independéncia del petit país balcanic).
Çò estranh èra que l'Union europèa aviá anonciat que reconeisheriá la victòria del «òc» son que se recebriá mai del 55% de las voses.
Cal ara esperar los resultats definitius per èsser fixats sul futur de Serbia e Montenegro.
Çò estranh èra que l'Union europèa aviá anonciat que reconeisheriá la victòria del «òc» son que se recebriá mai del 55% de las voses.
Cal ara esperar los resultats definitius per èsser fixats sul futur de Serbia e Montenegro.
21 May 2006
Dharma
Well, apparently I did not take an interest in the Dharma by serendipity, as the on-line quiz I went through (see bottom of post below) demonstrates! Unsurprisingly, the three monotheistic religions didn't score well with me!
You scored as Buddhism. Your beliefs most closely resemble those of Buddhism. Do more research on Buddhism and possibly consider becoming Buddhist, if you are not already. In Buddhism, there are Four Noble Truths: (1) Life is suffering. (2) All suffering is caused by ignorance of the nature of reality and the craving, attachment, and grasping that result from such ignorance. (3) Suffering can be ended by overcoming ignorance and attachment. (4) The path to the suppression of suffering is the Noble Eightfold Path, which consists of right views, right intention, right speech, right action, right livelihood, right effort, right-mindedness, and right contemplation. These eight are usually divided into three categories that base the Buddhist faith: morality, wisdom, and samadhi, or concentration. In Buddhism, there is no hierarchy, nor caste system; the Buddha taught that one's spiritual worth is not based on birth.
Which religion is the right one for you? (new version) created with QuizFarm.com |
Guerre stellari
È uscito un nuovo fumetto della Delcourt: «Star Wars, BD Magazine», e naturalmente l'ho comprato a Nicola. Subito dopo averlo letto, Nicola ha fatto questo bel disegno.
19 May 2006
The Gods Must Be Crazy II
Whenever my uncle visits me, he complains about not being able to watch any films because they're not dubbed in Hungarian. So one day I went on a shopping spree on play.com and I bought as many DVD's with a Hungarian sound track as I could locate. Among the lot was The Gods Must Be Crazy II. That was years ago.
Tonight, the wife was looking for a DVD to watch. The one that popped up was The Gods Must Be Crazy II (of course), which neither of us had seen. What can I say? The film rocks! It's very funny, albeit in a naïve way, and the cast are good. The story is pretty different from the first movie, I actually found the scenario pretty clever. Nothing beats this film on a rainy Friday night.
Tonight, the wife was looking for a DVD to watch. The one that popped up was The Gods Must Be Crazy II (of course), which neither of us had seen. What can I say? The film rocks! It's very funny, albeit in a naïve way, and the cast are good. The story is pretty different from the first movie, I actually found the scenario pretty clever. Nothing beats this film on a rainy Friday night.
17 May 2006
Òcio!
Òcio che se non chiavi finisci come lui.
‹No ai pacs, all'aborto, alle coppie gay, al film Codice da Vinci.› (dalla prolusione d'apertura di Ruini all'assemblea della Cei, Repubblica, 15/5/2006)
Ué, ma ti farai I CAZZI TUOI un giorno, o no, brutto pretaccio spelacchiato? Ma PORCO DIO se bisogna ancora subire gente del genere DUE SECOLI dopo Diderot e Voltaire!!!
Le Chat du Rabbin, tome 4
Toujours aussi génial, Sfar... mais comment fait-il ? Son dessin s'adapte au scénario d'une manière merveilleuse — simple esquisse lorsque le récit s'accélère, chiadé lorsque nous nous trouvons à un tournant crucial de l'histoire. On peut faire la même remarque quant au lettrage ou aux couleurs... une véritable leçon de construction de bande dessinée.
Mais il ne faut pas croire que le Chat du Rabbin soit un simple étalage de virtuosité technique, que nenni ! Les personnages sont vivants (sauf les personnages caricaturaux, qui servent toutefois à planter le décor), les lieux sont vivants : villes, villages, oasis, désert, Sfar rend absolument magique l'Algérie des années 30, comme Hoffmann avait su le faire pour l'Allemagne romantique ou Gogol pour l'Ukraine des Cosaques.
RQ > Ça se rapproche !
Cf. le site de Mongoose. La couv' est moche, mais on s'en fout. Le concept de pouvoir publier des suppléments de contexte pour RQ en Open Licence est très interessant, et devrait apporter un peu d'air frais au monde du jeu de rôle, après toutes ces années d'asphyxie d20.
13 May 2006
Manif anti-ors en Bigòrra
D'aprèp le Monde, un nen i teniá un cartèl «J'aime le nounours... mais en peluche». Tot es dit: auèi lo dia, lo monde estiman mai la representacion de la vida que la quítia vida.
Bouddha, tome 7
Je viens de terminer le tome 7 de la Vie de Bouddha de Tezuka [手塚]. Quelle maîtrise dans l'écriture ! Les histoires des personnages autres que le Bouddha sont habilement entrelacées avec le récit principal, et les moments dramatiques alternent savamment avec les moments plus légers. Du coup, j'ai emprunté le 1er tome (1928-1945) de l'autobiographie de Tezuka en bandes dessinées.
12 May 2006
Un bon dîner dans un cadre sympathique
À l'Auberge penchée... en pleine verdure (même si la gare de Boissy, en face, est super moche !).
À conseiller pour les dîners en amoureux ! Et en plus, ils servent le pastis avec la glace à part. Enfin un endroit civilisé !
À conseiller pour les dîners en amoureux ! Et en plus, ils servent le pastis avec la glace à part. Enfin un endroit civilisé !
11 May 2006
Aucun être humain n'est illégal
(Éditorial du Monde libertaire, n°1438, du 11 au 17 mai 2006)
Alors que tintinnabule le concert de casseroles annonçant le départ de la croisière électoraliste à laquelle nous convient les chantres de la démocratie parlementaire, l'État, se croyant dissimulé par un tintamarre, renforce son contrôle sur tous et toutes en instiguant de nouvelles lois sur l'immigration.
Quelles que soient leurs tendances, tous les élus de la République, d'un bord à l'autre de l'Hémicycle, sont d'accord pour nous ceindre en une nation dont ils définissent eux-mêmes les délimitations. Sans unité territoriale, culturelle, ni même linguistique, cette entité n'a pour point commun que l'État français.
S'il faut parler français pour être français, alors pas mal d'Alsaciens, Normands, Bretons et autres Basques, Catalans, Occitans peuvent commencer à faire leurs valises pour quitter le pays de leurs pères et de leurs mères. L'appel au patriotisme, surtout quand il passe par l'appel au resserrement national face à l'invasion de l'immigration, est encore efficace sur les générations d'hommes dont le passage à l'âge adulte était consacré par la conscription, passage à travers les rouages mortels de la Grande Muette, l'armée, qui charcuta leur conscience au point de leur faire prendre l'État pour leur véritable père.
Dans la société patriarcale, sur laquelle sont basés le culte de l'État et les religions monothéistes, le besoin d'un père, dont on ne peut s'émanciper, entraîne une dépendance nuisant à l'épanouissement des individus. Heureusement, les esprits ont quelque peu évolué. Les jeunes générations ont été moins violemment orientées, bien que l'éducation civique tende toujours à les embrigader ; les femmes s'émancipent, même si certaines, pour réussir, s'insèrent encore trop souvent dans le système patriarcal, dont elles copient les comportements. Le capitalisme lui-même a intégré cette évolution, s'adaptant, telle une vipère, aux conformités du terrain sur lequel il évolue.
Les méthodes modernes de management ont abandonné, tout du moins ici en Occident, depuis longtemps, l'organisation patriarcale basée sur l'ordre militaire. Fondé sur l'individualisation et la mise en concurrence, canalisant la combativité pour la détourner de la lutte des classes vers la foire d'empoigne, l'ordre nouveau de la démocratie libérale nous relègue, nous les producteurs de richesses, au niveau d'une fourniture, d'une marchandise. Français, Sénégalais, Iraniens, Colombiens ou Tamouls, nous sommes tous égaux. Nous ne devons pas accepter que les politiciens et autres dirigeants économiques nous divisent au nom de leurs profits.
Alors que tintinnabule le concert de casseroles annonçant le départ de la croisière électoraliste à laquelle nous convient les chantres de la démocratie parlementaire, l'État, se croyant dissimulé par un tintamarre, renforce son contrôle sur tous et toutes en instiguant de nouvelles lois sur l'immigration.
Quelles que soient leurs tendances, tous les élus de la République, d'un bord à l'autre de l'Hémicycle, sont d'accord pour nous ceindre en une nation dont ils définissent eux-mêmes les délimitations. Sans unité territoriale, culturelle, ni même linguistique, cette entité n'a pour point commun que l'État français.
S'il faut parler français pour être français, alors pas mal d'Alsaciens, Normands, Bretons et autres Basques, Catalans, Occitans peuvent commencer à faire leurs valises pour quitter le pays de leurs pères et de leurs mères. L'appel au patriotisme, surtout quand il passe par l'appel au resserrement national face à l'invasion de l'immigration, est encore efficace sur les générations d'hommes dont le passage à l'âge adulte était consacré par la conscription, passage à travers les rouages mortels de la Grande Muette, l'armée, qui charcuta leur conscience au point de leur faire prendre l'État pour leur véritable père.
Dans la société patriarcale, sur laquelle sont basés le culte de l'État et les religions monothéistes, le besoin d'un père, dont on ne peut s'émanciper, entraîne une dépendance nuisant à l'épanouissement des individus. Heureusement, les esprits ont quelque peu évolué. Les jeunes générations ont été moins violemment orientées, bien que l'éducation civique tende toujours à les embrigader ; les femmes s'émancipent, même si certaines, pour réussir, s'insèrent encore trop souvent dans le système patriarcal, dont elles copient les comportements. Le capitalisme lui-même a intégré cette évolution, s'adaptant, telle une vipère, aux conformités du terrain sur lequel il évolue.
Les méthodes modernes de management ont abandonné, tout du moins ici en Occident, depuis longtemps, l'organisation patriarcale basée sur l'ordre militaire. Fondé sur l'individualisation et la mise en concurrence, canalisant la combativité pour la détourner de la lutte des classes vers la foire d'empoigne, l'ordre nouveau de la démocratie libérale nous relègue, nous les producteurs de richesses, au niveau d'une fourniture, d'une marchandise. Français, Sénégalais, Iraniens, Colombiens ou Tamouls, nous sommes tous égaux. Nous ne devons pas accepter que les politiciens et autres dirigeants économiques nous divisent au nom de leurs profits.
Plega 2006
Es lo primièr còp que crompi la plega Atots tota d'IEO edicions. E mai i aja de mens en mens de plaça dins las bibliotècas mieunas, poguèri pas resistir a la plega d'ongan:
- Ucraïna d'en Joan-Marc Leclercq, que parla d'Ucraïna a l'epòca de la revolucion bolshevica,
- Lo comunard de la Mitidjà d'en Glaudi Barsòtti, l'escrivan marselhés plan conegut,
- Lo balestrièr de Miramont d'en Robèrt Martí, que son accion se debana a l'Edat mejana,
- Las islas jos lo sang d'en Joan Ganhaire qu'es, segon ieu, un dels escrivans màgers de nòstra pontannada.
10 May 2006
中文乐道
On a changé de support au cours de chinois. Le nouveau livre s'appelle Le Chinois autrement (Manuel de chinois de niveau intermédiaire) et est publié, comme celui qu'on utilisait auparavant, chez You Feng. Le manuel a l'air pas mal mais est compliqué : le livre est divisé en deux parties et est accompagné de CD. La première moitié de la leçon se trouve dans la 1re partie du livre, la seconde dans la 2me partie du livre, et il y a quelques phrases qui ne se trouvent que sur le CD. Du coup on est obligé de sauter sans cesse d'une partie du livre à l'autre, sans compter qu'il faut avoir un lecteur de CD sous la main... Heureusement que la prof de chinois est là !
09 May 2006
Fête de l'Europe
Les radios et les télés ont glosé à souhait sur le fait que la RATP allait vendre des tickets bleus aujourd'hui... tu parles... impossible d'en trouver !
Maurice
Well, after A Room with a View, Maurice was the obvious choice. So many good films in so little time... marvellous. But why did James Ivory stop making good movies? After the dreadful Jefferson in Paris, I've never even bothered to watch any of his subsequent films.
08 May 2006
Patito di Jurassic Park
07 May 2006
La ligue des gentlemen extraordinaires, tome 2
Je me doutais bien qu'il devait y avoir un autre tome (cf. ma chronique du 30 avril). Que dire....? C'est fantastique [au sens propre et au sens figuré], et c'est encore davantage steampunk que le 1er tome. La mise en page/en place du 1er chapitre est absolument époustouflante, puis l'histoire se ramifie et se complique, ce qui est encore bien mieux que dans le tome 1, dont l'histoire était linéaire. Le ton des commentaires de fin de chapitre est également bien plus cynique que dans le tome 1. Tous les personnage acquièrent une véritable personnalité, et dépassent le statut de stéréotype/cliché qui était un peu le leur dans le 1er tome.
La maîtrise rédactionnelle d'Alan Moore est époustouflante (désolé de me répéter), et il a une façon de parvenir à mêler tout un tas de références littéraires à son récit sans que ça fasse m'as-tu-vu. Une œuvre majeure de la bande dessinée, sans aucun doute.
La maîtrise rédactionnelle d'Alan Moore est époustouflante (désolé de me répéter), et il a une façon de parvenir à mêler tout un tas de références littéraires à son récit sans que ça fasse m'as-tu-vu. Une œuvre majeure de la bande dessinée, sans aucun doute.
A Room with a Wider View
Yesterday, the wife bought the James Ivory Collection Box Set by mk2. The first film we watched was of course A Room with a View, our favourite. We'd already watched it so many times on the VCR, playing over and over again the old French-dubbed version Anna'd taped from TV...
It was like an altogether different film. The quality of the original audio, of course, and watching it on our 16:9 TV set was really much more enjoyable than in the past, with all those beautiful Tuscan landscapes.
It was like an altogether different film. The quality of the original audio, of course, and watching it on our 16:9 TV set was really much more enjoyable than in the past, with all those beautiful Tuscan landscapes.
06 May 2006
Catalonha a mand de proïbir las corridas
D'aprèp lo darrèr numèro del setmanèr valencian El Temps, lo parlament catalan seriá a mand de proïbir la tenguda de corsas de buòus sul territòri del Principat.
L'article nos assabenta d'una realitat que ne'n parlan pas gaire en França: las corsas de buòus, en Catalonha, serián deficitàrias sens los subsidis generoses versats pel govèrn espanhòl, e son mai que mai frequentadas per toristas en cèrca d'emoción.
A mai de l'interés de la proïbicion d'aquel espectacle arcaïc e crusèl en Catalonha, la proïbicion de las corsas de buòus al Principat trencariá la continuitat territoriala d'aquel passatemps barbar entre Espanha e Occitània, e demostrariá enfin l'artificialitat totala de las corridas en país occitan [los espectacles taurins autenticament occitans, talis que la corsa landesa e la corsa camarguesa, compòrtan pas la mesa a mòrt de l'animal]. Las corridas cò nòstre son una introduccion recenta e artificiala, lo resultat d'un espanholisme d'opereta que lo monde vivon coma un substitut de son occitanitat, enebida pel poder central. Compreni aquel besonh prigond de se desmarcar dels francimands, mès francament s'auriá pogut causir un altre biaish de se singularizar!
Cal doncas esperar que la proïbicion de las corsas de buòus en Catalonha siá una capitada, e que pòsca aver una influéncia sus las lutas anticorridas cò nòstre.
Un afar de seguir, alavetz!
L'article nos assabenta d'una realitat que ne'n parlan pas gaire en França: las corsas de buòus, en Catalonha, serián deficitàrias sens los subsidis generoses versats pel govèrn espanhòl, e son mai que mai frequentadas per toristas en cèrca d'emoción.
A mai de l'interés de la proïbicion d'aquel espectacle arcaïc e crusèl en Catalonha, la proïbicion de las corsas de buòus al Principat trencariá la continuitat territoriala d'aquel passatemps barbar entre Espanha e Occitània, e demostrariá enfin l'artificialitat totala de las corridas en país occitan [los espectacles taurins autenticament occitans, talis que la corsa landesa e la corsa camarguesa, compòrtan pas la mesa a mòrt de l'animal]. Las corridas cò nòstre son una introduccion recenta e artificiala, lo resultat d'un espanholisme d'opereta que lo monde vivon coma un substitut de son occitanitat, enebida pel poder central. Compreni aquel besonh prigond de se desmarcar dels francimands, mès francament s'auriá pogut causir un altre biaish de se singularizar!
Cal doncas esperar que la proïbicion de las corsas de buòus en Catalonha siá una capitada, e que pòsca aver una influéncia sus las lutas anticorridas cò nòstre.
Un afar de seguir, alavetz!
Les ennemis de mes ennemis sont mes amis
Blair a donc subi une grosse défaite aux élections locales. Bien fait. La social-démocratie peut tromper un temps, mais au bout d'un moment même les pauvres (soigneusement maintenus dans un état absolument lamentable d'absence d'éducation et de méconnaissance totale des mécanismes qui régissent nos sociétés) se rendent compte que leur situation ne s'est pas améliorée, contrairement à celle des bobos. Et ils se vengent en votant pour l'extrême-droite. Rien que de très banal, on a vu ça en France et ailleurs.
Le plus inquiétant est l'alliance contre-nature contractée par les déçus du blairisme et les islamistes. Le cartel électoral Respect a connu quelque succès dans les banlieues pauvres de Londres, mais est-ce là vraiment notre avenir ? Car il ne faut pas se leurrer : si les islamistes ont des objectifs communs aux nôtres, lutte contre la guerre en Irak, contre le racisme, contre l'exploitation des immigrés, leur rhétorique révolutionnaire et leur conservatisme social (homophobie, misogynie...) rappellent ce que fut, au départ, l'aventure fasciste, il y a un peu moins d'un siècle en Italie : une tentative de synthèse entre révolutionnarisme et conservatisme. Et nous savons tous sur quoi cela a débouché. Attention de ne pas répéter cette erreur !
Le plus inquiétant est l'alliance contre-nature contractée par les déçus du blairisme et les islamistes. Le cartel électoral Respect a connu quelque succès dans les banlieues pauvres de Londres, mais est-ce là vraiment notre avenir ? Car il ne faut pas se leurrer : si les islamistes ont des objectifs communs aux nôtres, lutte contre la guerre en Irak, contre le racisme, contre l'exploitation des immigrés, leur rhétorique révolutionnaire et leur conservatisme social (homophobie, misogynie...) rappellent ce que fut, au départ, l'aventure fasciste, il y a un peu moins d'un siècle en Italie : une tentative de synthèse entre révolutionnarisme et conservatisme. Et nous savons tous sur quoi cela a débouché. Attention de ne pas répéter cette erreur !
05 May 2006
E tu, cosa farai da grande?
Risposta della Valentina: —Salumiera!
Risposta di Nicola: —Ricercatore sulle piante carnivore!
Risposta di Nicola: —Ricercatore sulle piante carnivore!
04 May 2006
Bouddha, tome 6
Je suis en train de relire la Vie de Bouddha de Tezuka [手塚] dans son édition « deluxe » chez Tonkam. Cet auteur était véritablement un génie... La mise en page, le découpage de l'histoire sont parfaits ; jamais le rythme de l'histoire ne faiblit ni ne s'emballe. Tous les personnages ont une véritable personnalité, il n'y a ni « bons » ni « méchants » [alors même qu'il s'agit de la biographie du Bouddha, confronté aux nombreux adversaires du Dharma] ; même les personnages secondaires prennent corps et animent le récit. Loin de l'hagiographie qu'on eût pu redouter, l'œuvre de Tezuka se lit comme un manga passionnant, avec ses rebondissements, ses coups de théâtre, et ses personnages secondaires (justement) qui réapparaissent au fil du récit pour le maintenir dans le quotidien des femmes et des hommes de cette époque difficile. En même temps, le message du Bouddha y apparaît dans toute son intemporalité et son universalisme. Cela dit, il n'est pas nécessaire d'être bouddhiste pour apprécier cette bande dessinée, et c'est là encore une de ses grandes qualités.
L'aménagement du territoire
Chapitre VII de la Société du spectacle. C'est mon chapitre préféré [les mauvaises langues diront : c'est le seul qu'il ait compris]. Voici quelques-unes des thèses qui y sont présentées. Moi qui habite dans une ville nouvelle, j'ai une tendresse toute particulière pour la thèse n°177.
167
Cette société qui supprime la distance géographique recueille intérieurement la distance, en tant que séparation spectaculaire.
168
Sous-produit de la circulation des marchandises, la circulation humaine considérée comme une consommation, le tourisme, se ramène fondamentalement au loisir d'aller voir ce qui est devenu banal. L'aménagement économique de la fréquentation de lieux différents est déjà par lui-même la garantie de leur équivalence. La même modernisation qui a retiré du voyage le temps, lui a aussi retiré la réalité de l'espace.
172
L'urbanisme est l'accomplissement moderne de la tâche ininterrompue qui sauvegarde le pouvoir de classe : le maintien de l'atomisation des travailleurs que les conditions urbaines de production avaient dangereusement rassemblés. La lutte constante qui a dû être menée contre tous les aspects de cette possibilité de rencontre trouve dans l'urbanisme son champ privilégié. L'effort de tous les pouvoirs établis, depuis les expériences de la Révolution française, pour accroître les moyens de maintenir l'ordre dans la rue, culmine finalement dans la suppression de la rue. « Avec les moyens de communication de masse sur de grandes distances, l'isolement de la population s'est avéré un moyen de contrôle beaucoup plus efficace », constate Lewis Mumford dans La Cité à travers l'histoire. Mais le mouvement général de l'isolement, qui est la réalité de l'urbanisme, doit aussi contenir une réintégration contrôlée des travailleurs, selon les nécessités planifiables de la production et de la consommation. L'intégration au système doit ressaisir les individus en tant qu'individus isolés ensemble : les usines comme les maisons de la culture, les villages de vacances comme les « grands ensembles », sont spécialement organisés pour les fins de cette pseudo-collectivité qui accompagne aussi l'individu isolé dans la cellule familiale : l'emploi généralisé des récepteurs du message spectaculaire fait que son isolement se retrouve peuplé des images dominantes, images qui par cet isolement seulement acquièrent leur pleine puissance.
174
Le moment présent est déjà celui de l'autodestruction du milieu urbain. L'éclatement des villes sur les campagnes recouvertes de « masses informes de résidus urbains » (Lewis Mumford) est, d'une façon immédiate, présidé par les impératifs de la consommation. La dictature de l'automobile, produit-pilote de la première phase de l'abondance marchande, s'est inscrite dans le terrain avec la domination de l'autoroute, qui disloque les centres anciens et commande une dispersion toujours plus poussée. En même temps, les moments de réorganisation inachevée du tissu urbain se polarisent passagèrement autour des « usines de distribution » que sont les supermarkets géants édifiés sur terrain nu, sur un socle de parking ; et ces temples de la consommation précipitée sont eux-mêmes en fuite dans le mouvement centrifuge, qui les repousse à mesure qu'ils deviennent à leur tour des centres secondaires surchargés, parce qu'ils ont amené une recomposition partielle de l'agglomération. Mais l'organisation technique de la consommation n'est qu'au premier plan de la dissolution générale qui a conduit ainsi la ville à se consommer elle-même.
175
L'histoire économique, qui s'est tout entière développée autour de l'opposition ville-campagne, est parvenue à un stade de succès qui annule à la fois les deux termes. La paralysie actuelle du développement historique total, au profit de la seule poursuite du mouvement indépendant de l'économie, fait du moment où commencent à disparaître la ville et la campagne, non le dépassement de leur scission, mais leur effondrement simultané. L'usure réciproque de la ville et de la campagne, produit de la défaillance du mouvement historique par lequel la réalité urbaine existante devrait être surmontée, apparaît dans ce mélange éclectique de leurs éléments décomposés, qui recouvre les zones les plus avancées de l'industrialisation.
177
« La campagne montre justement le fait contraire, l'isolement et la séparation » (Idéologie allemande). L'urbanisation qui détruit les villes reconstitue une pseudo-campagne, dans laquelle se sont perdus aussi bien les rapports naturels de la campagne ancienne que les rapports sociaux directs et directement mis en question de la ville historique. C'est une nouvelle paysannerie factice qui s'est recréée par les conditions d'habitat et de contrôle spectaculaire dans l'actuel « territoire aménagé » : l'éparpillement dans l'espace et la mentalité bornée, qui ont toujours empêché la paysannerie d'entreprendre une action indépendante et de s'affirmer comme puissance historique créatrice, redeviennent la caractérisation des producteurs — le mouvement d'un monde qu'ils fabriquent eux-mêmes restant aussi complètement hors de leur portée que l'était le rythme naturel des travaux pour la société agraire. Mais quand cette paysannerie, qui fut l'inébranlable base du « despotisme oriental », et dont l'émiettement même appelait la centralisation bureaucratique, reparaît comme produit des conditions d'accroissement de la bureaucratisation étatique moderne, son apathie a dû être maintenant historiquement fabriquée et entretenue ; l'ignorance naturelle a fait place au spectacle organisé de l'erreur. Les « villes nouvelles » de la pseudo-paysannerie technologique inscrivent clairement dans le terrain la rupture avec le temps historique sur lequel elles sont bâties ; leur devise peut être : « Ici même, il n'arrivera jamais rien, et rien n'y est jamais arrivé. » C'est bien évidemment parce que l'histoire qu'il faut délivrer dans les villes n'y a pas été encore délivrée, que les forces de l'absence historique commencent à composer leur propre paysage exclusif.
167
Cette société qui supprime la distance géographique recueille intérieurement la distance, en tant que séparation spectaculaire.
168
Sous-produit de la circulation des marchandises, la circulation humaine considérée comme une consommation, le tourisme, se ramène fondamentalement au loisir d'aller voir ce qui est devenu banal. L'aménagement économique de la fréquentation de lieux différents est déjà par lui-même la garantie de leur équivalence. La même modernisation qui a retiré du voyage le temps, lui a aussi retiré la réalité de l'espace.
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L'urbanisme est l'accomplissement moderne de la tâche ininterrompue qui sauvegarde le pouvoir de classe : le maintien de l'atomisation des travailleurs que les conditions urbaines de production avaient dangereusement rassemblés. La lutte constante qui a dû être menée contre tous les aspects de cette possibilité de rencontre trouve dans l'urbanisme son champ privilégié. L'effort de tous les pouvoirs établis, depuis les expériences de la Révolution française, pour accroître les moyens de maintenir l'ordre dans la rue, culmine finalement dans la suppression de la rue. « Avec les moyens de communication de masse sur de grandes distances, l'isolement de la population s'est avéré un moyen de contrôle beaucoup plus efficace », constate Lewis Mumford dans La Cité à travers l'histoire. Mais le mouvement général de l'isolement, qui est la réalité de l'urbanisme, doit aussi contenir une réintégration contrôlée des travailleurs, selon les nécessités planifiables de la production et de la consommation. L'intégration au système doit ressaisir les individus en tant qu'individus isolés ensemble : les usines comme les maisons de la culture, les villages de vacances comme les « grands ensembles », sont spécialement organisés pour les fins de cette pseudo-collectivité qui accompagne aussi l'individu isolé dans la cellule familiale : l'emploi généralisé des récepteurs du message spectaculaire fait que son isolement se retrouve peuplé des images dominantes, images qui par cet isolement seulement acquièrent leur pleine puissance.
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Le moment présent est déjà celui de l'autodestruction du milieu urbain. L'éclatement des villes sur les campagnes recouvertes de « masses informes de résidus urbains » (Lewis Mumford) est, d'une façon immédiate, présidé par les impératifs de la consommation. La dictature de l'automobile, produit-pilote de la première phase de l'abondance marchande, s'est inscrite dans le terrain avec la domination de l'autoroute, qui disloque les centres anciens et commande une dispersion toujours plus poussée. En même temps, les moments de réorganisation inachevée du tissu urbain se polarisent passagèrement autour des « usines de distribution » que sont les supermarkets géants édifiés sur terrain nu, sur un socle de parking ; et ces temples de la consommation précipitée sont eux-mêmes en fuite dans le mouvement centrifuge, qui les repousse à mesure qu'ils deviennent à leur tour des centres secondaires surchargés, parce qu'ils ont amené une recomposition partielle de l'agglomération. Mais l'organisation technique de la consommation n'est qu'au premier plan de la dissolution générale qui a conduit ainsi la ville à se consommer elle-même.
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L'histoire économique, qui s'est tout entière développée autour de l'opposition ville-campagne, est parvenue à un stade de succès qui annule à la fois les deux termes. La paralysie actuelle du développement historique total, au profit de la seule poursuite du mouvement indépendant de l'économie, fait du moment où commencent à disparaître la ville et la campagne, non le dépassement de leur scission, mais leur effondrement simultané. L'usure réciproque de la ville et de la campagne, produit de la défaillance du mouvement historique par lequel la réalité urbaine existante devrait être surmontée, apparaît dans ce mélange éclectique de leurs éléments décomposés, qui recouvre les zones les plus avancées de l'industrialisation.
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« La campagne montre justement le fait contraire, l'isolement et la séparation » (Idéologie allemande). L'urbanisation qui détruit les villes reconstitue une pseudo-campagne, dans laquelle se sont perdus aussi bien les rapports naturels de la campagne ancienne que les rapports sociaux directs et directement mis en question de la ville historique. C'est une nouvelle paysannerie factice qui s'est recréée par les conditions d'habitat et de contrôle spectaculaire dans l'actuel « territoire aménagé » : l'éparpillement dans l'espace et la mentalité bornée, qui ont toujours empêché la paysannerie d'entreprendre une action indépendante et de s'affirmer comme puissance historique créatrice, redeviennent la caractérisation des producteurs — le mouvement d'un monde qu'ils fabriquent eux-mêmes restant aussi complètement hors de leur portée que l'était le rythme naturel des travaux pour la société agraire. Mais quand cette paysannerie, qui fut l'inébranlable base du « despotisme oriental », et dont l'émiettement même appelait la centralisation bureaucratique, reparaît comme produit des conditions d'accroissement de la bureaucratisation étatique moderne, son apathie a dû être maintenant historiquement fabriquée et entretenue ; l'ignorance naturelle a fait place au spectacle organisé de l'erreur. Les « villes nouvelles » de la pseudo-paysannerie technologique inscrivent clairement dans le terrain la rupture avec le temps historique sur lequel elles sont bâties ; leur devise peut être : « Ici même, il n'arrivera jamais rien, et rien n'y est jamais arrivé. » C'est bien évidemment parce que l'histoire qu'il faut délivrer dans les villes n'y a pas été encore délivrée, que les forces de l'absence historique commencent à composer leur propre paysage exclusif.
Œuvres à télécharger
En cherchant le texte de la Société du spectacle en ligne [impossible de retrouver mon Folio après le déménagement !], je suis tombé sur un petit site bien sympathique (bien que tenu, apparemment, par de sales petits bourgeois comme moi) qui propose de nombreuses œuvres littéraires à télécharger ; non par esprit de consumérisme radin, comme les sites de wArEz tenus par des ReBeLz, mais par refus de la notion de copyright, invention capitaliste.
03 May 2006
RQ > jouer dans le Second Âge
La réédition par Mongoose Publishing du meilleur jeu de rôle de tous les temps (j'ai nommé RuneQuest) avance à grands pas. Si nous savions déjà que la nouvelle mouture de RQ allait à nouveau utiliser Glorantha comme cadre de campagne, l'époque exacte avait été laissée en suspens.
Or, d'après le blog de Robin D. Laws, le supplément de contexte Glorantha que ce dernier est en train de rédiger aura pour cadre historique le Second Âge, alors que tous les suppléments parus jusqu'à ce jour, aussi bien chez Chaosium que chez Avalon Hill ou Issaries, avaient pour cadre historique le Troisième Âge.
Il s'agit d'une bonne nouvelle à double titre : (1) parce qu'on pourra enfin jouer des Érudits de l'Ambigu ou des Youffiens ; (2) parce qu'on ne devra plus subir ces insupportables tirades sur les gentils-Orlanthis-contre-les-méchants-Lunars.
Vivement juillet !
Or, d'après le blog de Robin D. Laws, le supplément de contexte Glorantha que ce dernier est en train de rédiger aura pour cadre historique le Second Âge, alors que tous les suppléments parus jusqu'à ce jour, aussi bien chez Chaosium que chez Avalon Hill ou Issaries, avaient pour cadre historique le Troisième Âge.
Il s'agit d'une bonne nouvelle à double titre : (1) parce qu'on pourra enfin jouer des Érudits de l'Ambigu ou des Youffiens ; (2) parce qu'on ne devra plus subir ces insupportables tirades sur les gentils-Orlanthis-contre-les-méchants-Lunars.
Vivement juillet !
EuroMayDay
(tiré du Monde libertaire, n°309, 27 avril 2006)
À chaque époque ses luttes. Le 1er mai des revendications pour un partage moins injuste des fruits de la croissance est mort, car nous allons entrer, de gré ou de force, dans l'ère de la décroissance. Pour préserver leur pouvoir et leurs rentes, les profiteurs du capitalisme vont devoir reprendre un à un les droits concédés au fil des décennies. L'opération a déjà commencé.
Les exploités se retrouvent toujours devant la même alternative : revendiquer des aménagements du système ou le changer de fond en comble ? La première voie nous a conduits là où nous sommes, au terme d'une longue décadence dont les 1er mai des dernières décennies furent les fidèles reflets.
Les initiateurs de l'EuroMayDay, 1er mai alternatif né en Italie en 2002 et en passe de s'enraciner à travers toute l'Europe sur des bases anticapitalistes et internationalistes, proposent clairement la voie de la transformation sociale.
À chaque époque ses luttes. Le 1er mai des revendications pour un partage moins injuste des fruits de la croissance est mort, car nous allons entrer, de gré ou de force, dans l'ère de la décroissance. Pour préserver leur pouvoir et leurs rentes, les profiteurs du capitalisme vont devoir reprendre un à un les droits concédés au fil des décennies. L'opération a déjà commencé.
Les exploités se retrouvent toujours devant la même alternative : revendiquer des aménagements du système ou le changer de fond en comble ? La première voie nous a conduits là où nous sommes, au terme d'une longue décadence dont les 1er mai des dernières décennies furent les fidèles reflets.
Les initiateurs de l'EuroMayDay, 1er mai alternatif né en Italie en 2002 et en passe de s'enraciner à travers toute l'Europe sur des bases anticapitalistes et internationalistes, proposent clairement la voie de la transformation sociale.
Holidays in the Sun
Comme le chantaient les Sex Pistols : « a cheap holiday in other people's misery! »... c'est la malheureuse impression ressentie à la lecture du blog de Mokhtar Yahyaoui.
Un pur déjeuner
Ce midi, j'ai été invité à déjeuner par un fournisseur au restaurant Maison Blanche, installé au dernier étage du Théâtre des Champs Élysées, avenue Montaigne. Qu'est-ce qu'on s'est mis ! Heureusement que le taf a a parfois de ces petites compensations, surtout après tout le boulot fourni en mars et en avril.
02 May 2006
Mai più senza
Dal catalogo BRIGITTE France on-line: «Mais qui se cache donc derrière l'arbre du jardin ? Une idée ludique et nouvelle. Résine de synthèse peinte à la main. Avec nécessaire de fixation. 47€»
01 May 2006
Era ora!
Oggi finalmente Nicola ha imparato ad andare in bicicletta senza rotelle. All'inizio non voleva assolutamente provare davanti casa perché temeva di essere visto dalle figlie dei vicini; quindi prima siamo andati a fare un po' di prove dove abitano i nonni e poi siamo tornati. Poverino... girava e girava di fronte alla casa dei vicini, ma le bambine non sono uscite! (vero cmq che faceva un freddo boia)
Sarà per un'altra volta!
Sarà per un'altra volta!
Closer
Films galore, this week-end. Saw this one last night, my wife had bought the DVD. Despite its being rated 7.4 on the Internet Movie Database [which is pretty high], I didn't really like it.
As usual, I read its entry on the imdb after having watched it, and that's where I understood what I hadn't liked in the film: it was originally a play, which was turned into a movie. And that's how it felt to me: a filmed play.
As usual, I read its entry on the imdb after having watched it, and that's where I understood what I hadn't liked in the film: it was originally a play, which was turned into a movie. And that's how it felt to me: a filmed play.
OSS 117 : Le Caire, nid d'espions
Just saw the movie, it's actually pretty good. The trailers'd left me an impression of either yet another Dujardin one-man-show-turned-film (à la Brice de Nice) or an expensive, stupid French comedy. Surprisingly, it's neither.
Secret agent OSS 117 is stupid, but at least he sort of knows it, whereas I've always found that James Bond was stupid but acted like a smart arse. Dialogue is witty with a lot of tongue-in-cheek humour that one would expect from a British rather than a French movie. The women and the music are beautiful. A refreshing trip into the past, when the bad guys were ex-Nazis or Soviet brutes, cars were shiny, and France had colonies!
Primo maggio, su coraggio!
Di certo non sono un gran fanatico del comunismo autoritario né del marxismo-leninismo, però il discorso di insediamento di Bertinotti alla Camera mi ha fatto piacere. Il fatto poi che il discorso sia stato pronunciato tra il 25 aprile et il 1° maggio gli dà un risvolto particolare.
Bertinotti ha dedicato la sua elezione allo scranno più importante di Montecitorio agli operai, ai lavoratori più deboli, a chi ha trascorso la vita in fabbrica. Sarà ormai l'unico, tra i politici di quel livello, in Italia e in Europa: loro hanno la bocca piena solo di "costo del lavoro" di "flessibilità" e della solita "competitività". Con la scusa della Cina, dell'Europa centrale e orientale, ci propongono sempre e solo più precarietà e meno protezione sociale. È venuto il momento di dire basta! e di mandarli a casa.
Bertinotti ha dedicato la sua elezione allo scranno più importante di Montecitorio agli operai, ai lavoratori più deboli, a chi ha trascorso la vita in fabbrica. Sarà ormai l'unico, tra i politici di quel livello, in Italia e in Europa: loro hanno la bocca piena solo di "costo del lavoro" di "flessibilità" e della solita "competitività". Con la scusa della Cina, dell'Europa centrale e orientale, ci propongono sempre e solo più precarietà e meno protezione sociale. È venuto il momento di dire basta! e di mandarli a casa.
En mémoire des martyrs de Chicago
En 1884, le mouvement anarcho-syndicaliste, aux États-Unis, luttait pour la journée de travail de huit heures. Le mouvement fixa comme revendication que, à compter du 1er mai 1886, personne ne devrait plus travailler plus de huit heures. Pour faire aboutir sa revendication, une grève générale fut fixée pour le 1er mai. Le nord industrialisé des États-Unis était l'endroit où se concentraient les luttes. Ainsi, le 1er mai 1884, à Chicago, plus de 400 000 personnes manifestèrent dans les rues de la ville. Dans certains secteurs d'activité, la journée de travail fut effectivement limitée à huit heures. Une nouvelle manifestation eut lieu le 3 mai pour que la mesure fût étendue à tous les secteurs d'activité.
Cependant les forces de police et les milices patronales avaient reçu des renforts en armes et en hommes dans les semaines précédant la grève générale. Le 3 mai, la police ouvrit le feu sur les grévistes de l'usine McCormick, tuant quatre ouvriers et en blessant de nombreux autres. Les anarchistes appelèrent donc à une grande manifestation à Haymarket Square, le lendemain, en mémoire des victimes et pour protester contre les brutalités policières.
Le meeting anarchiste de Haymarket se déroula dans le calme, malgré la forte présence policière. Au moment de la dispersion, un provocateur lança une bombe au milieu des policiers, tuant l'un d'entre eux. La police riposta en faisant également une victime.
Dans les jours suivants, les autorités prirent prétexte de l'incident de Haymarket pour attaquer le mouvement anarchiste et pour mener une répression sanglante : huit militants anarchistes furent arrêtés et accusés d'avoir lancé la bombe de Haymarket (bien que seul un d'entre eux fût présent au moment des faits, et qu'il se trouvât sur la tribune !). Le 20 août 1886, les huit accusés étaient condamnés à mort par la « justice » après une parodie de procès. Albert R. Parsons, Auguste Spies, Adolf Fischer et George Engel furent pendus le matin du 11 novembre 1887. Louis Lingg s'était suicidé en prison l'avant-veille de l'exécution. Les trois autres anarchistes virent leur peine de mort commuée en perpétuité.
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