10 June 2006

Au bord de l'eau (水滸傳)

Ça y est, j'ai fini de relire Au bord de l'eau. J'ai quitté les quatre tumulus au bord de l'Étang-aux-Persicaires, presque les larmes aux yeux... C'était comme quitter à regret une bande d'amis qu'on sait ne pas pouvoir revoir mais dont on gardera d'excellents souvenirs : Sòng Jiāng (宋江) et sa loyauté exagérée à un souverain qui ne la méritait pas, Wú Yòng (呉用) et ses stratagèmes ingénieux, Huā Róng (花荣) et ses prouesses martiales, et surtout, mon préféré, Lǐ Kuí (李逵) le Tourbillon-Noir, le rebelle éternel, la brute épaisse, mais aussi l'exemple de piété filiale, et de dévouement à ses frères jurés. Sòng Jiāng et Lǐ Kuí, on l'a écrit, représentent en fait les deux aspects du héros chinois. Cela dit, en bon anarchiste, c'est à Lǐ Kuí que je laisserai la phrase finale : 反了吧!

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